mercredi 31 décembre 2008

1, 1 et 1

Ça fait maintenant 1 an, 1 mois et 1 jour que ce blogue existe et que je me laisse pousser le poil pubien. Non mais, être geek, ça a ses avantages mais surtout ses inconvénients.

En ce jour de célébrations (je vous rappelle que nous commémorons aujourd'hui l'anniversaire du 1 an, 1 mois et 1 jour de la vie de ce blogue, rien d'autre), je vous pose la question la plus importante à laquelle vous aurez à répondre de toute votre vie:

Croyez-vous que les gens du sexe par lequel vous êtes attirés -pas de discrimination ici- devraient se raser la pelouse, la moquette, le mini-putt, les poils tire-bouchonnés du down there?

Bonne année!

P.S.: Les choses écrites en gras ne sont pas nécessairement vraies.

mardi 30 décembre 2008

That look.

Vendredi soir dernier, j'ai failli me battre.

Tout allait rondement, nous jouions au pool l'Ex-Préd et moi. Puis on a fait une erreur. On a gagné. Égratignant ainsi l'orgueil de nos adversaires porteurs de poings américains. J'ai menti, encore. C'étaient pas des poings américains, mais bien une chiée de bagues en or oversize. Une pour chaque doigt à 3 phalanges. Henri Richard aurait été jaloux, parce qu'y'a juste Jean Béliveau qui en aurait eu assez pour habiller les douces mains de nos antagonistes. C'est dans ce temps-là qu'on regrette nos lunettes de soleil et qu'on nod à l'écoute du premier liner de ce numéro de Louis-José Houde. Pouvait pas dire qu'on n'avait pas été prévenus.

Lorsque la 8 est tombée gracieusement dans le fond de la poche, un des gars a pété sa coche.

Il se met à me hurler après: Décalisse d'icitte. Décalisse d'icitte, man. Man, décalisse d'icitte. Il se réinventait chaque fois. Un soucis de diversité impressionnant venant d'un illettré.

Et c'est là que je lui ai donné THAT LOOK, un peu gratuitement, juste pour le narguer. Vous savez, ce regard qui se veut arrogant à fond? Le regard du gars qui a peur de rien, qui se croit invincible, qui sait tout, qui domine la situation? Moi je l'adore ce regard, il transperce, il détruit tout sur son passage jusqu'à ce qu'il atteigne l'égo de plein fouet. Ben moi c'est ce que j'ai trouvé de mieux à faire au lieu de m'en aller calmement.

À ne jamais faire à un gars avec des bagues.

Mon égo est-il trop gros?

***

J'ai découvert la chirologie en faisant des recherches pour écrire ce billet, ça vient de bouleverser ma vie.

mardi 16 décembre 2008

Les imposteurs. 1/2

J'aime les spectacles d'humour, surtout ceux qui mettent en vedette plusieurs humoristes. C'est pas ben ben plus cher qu'un film et c'est un peu plus "humain". Pis au pire, si y sont poches, tu ris d'eux. Gagnant-gagnant.

Mais un phénomène me dérange au plus au point (ce billet n'a aucun lien avec le fait que l'Everest soit situé sur la frontière qui sépare le Népal et le Tibet, on n'est pas dans un cours de géographie icitte): les imposteurs!

Il y a vraiment tout plein de types de rieurs:
-Les timides. On voit leurs dents, parfois, avec un peu de chance, encore faut-il qu'ils en aient, mais on ne les entend pas plus que vous n'entendez actuellement la carpe la plus près de vous. Ce sont des suiveux, jamais ils ne déclencheront des applaudissements, pas plus qu'ils ne se réincarneront en Elvis, en Serge Vleminckx ou en créature amphibienne-volante issue de l'union entre une licorne mâle et un rorqual boréal femelle (beaucoup trop tape-à-l'oeil comme créature, ils ne le supporteraient pas).
-Les gamines. Elles ont encore la conviction d'être des princesses et l'alcool leur fait généralement un effet boeuf. Elles piailleront de rire pendant tout le spectacle -sans toutefois trop savoir pourquoi- et au moins un humoriste se laissera tenter par une blague d'hymen déchiré par un objet contondant, soulignant ainsi leur comportement exagérément juvénile et le doute qui plane quant à la qualité du travail du doorman. Majeures ou non, beaucoup de gars aimeraient bien les faire taire avec un morceau de leur anatomie.
-Les intellos. Eux ne rient que lorsque les propos sont particulièrement songés ou engagés. On les reconnait à la piquette à 15$ le verre qu'ils boivent, au port de l'écharpe fruit de la symbiose délicieuse du cachemire/laine mérinos et à leur indignation lorsqu'un humoriste en lâchera un pour détendre l'atmosphère.
-Les vieux. Ils rient de bon coeur quand s'échappe une blague prévisible. Ils sont les benchwarmers d'une foule de spectacle d'humour. La "mémoire" de leur peau est quelque peu déficiente, ce qui leur confère la capacité d'avoir les seins pendants, de faire des grimaces sans le vouloir et de porter avec élégance le béret. À moins d'un incident majeur, ils devraient mourir avant vous.
-Les tonitruants. Quand ils rient, ils rient avec leurs tripes, leur coeur et avec extra-salive. Ils font beaucoup de bruit et éprouvent souvent des problèmes d'audition avant l'âge de 30 ans. Dans la plupart des cas, d'ex virtuoses de la flûte en plastique. Plusieurs motivations peuvent pousser des gens "normaux" à se laisser aller dans la déchéance de la tonitruance. Loin de moi l'idée de les énumérer, je déteste énumérer les choses. Certaines personnes ont simplement les cordes vocales plus vocales, et c'est correct. Parfois, un rieur tonitruant peut carrément voler le show aux humoristes. Il s'agit simplement que cette personne ait un rire drôle, un drôle d'air et un manque d'amour propre.

lundi 15 décembre 2008

Syncro post location.

Y'a-tu de quoi de plus désagréable que de louer un bon vieux classique de film et de se rendre compte à notre retour que ledit film joue à TVA dans 5 minutes (même pas besoin d'insérer le film dans le lecteur DVD et toute c'te crap là, en plus il est présenté avec "moins de pauses publicitaires". Damn!).

Vivre avec le lapin Energizer?, me répondrez-vous, espiègles. Bande de tarés.

dimanche 14 décembre 2008

Oreo.

Après le hit monstre "Les blancs ne savent pas sauter", je me demandais s'il y aurait un auditoire pour "Les noirs ne savent pas chauffer"? Huhuhu!

Oh wait! Les cotes d'écoute sont déjà très bonnes pour Canada's Worst Driver, non?

Mais, mais... qu'est-ce qui cloche donc? Parmi les 60 premiers résultats que Youtube nous offre quand on fait la recherche "canada's worst driver", on ne voit pas l'ombre d'un noir! Bizarre. Bizarre, tu dis? IMPOSSIBLE, ouais!

J'ai fait mes recherches.

[Le dialogue sera traduit de l'anglais au français question d'allonger le texte et vous dissuader de le lire en entier. Mais des fois, j'ai décidé de laisser des traces de la langue de Shakespeare, plus percutant dit-on. Sachez que je suis vraiment déçu de ne pas pouvoir mieux vous rendre mon accent on ne peut plus délectable à l'oreille.]

Voyez-vous, ils en sont déjà à la 4e saison de Canada's Worst Driver. La téléphoniste m'annonce que la 5e édition sera la dernière et de loin "la meilleure".
-Ah ouin, pourquoi ça?
-Parce que les "gagnants" de chaque saison seront de retour pour une finale haute en couleurs. Ils y seront jumelés aux 10 concurrents les plus "persuasifs" lors des auditions.
-Persuasifs?
-Mettons qu'ils ont une coche...
-!?
-Et, étonnament, ce sont tous les 10 des chauffeurs de taxi... noirs.
-Ah-AH!!! (Reprenant mon calme) Ah bon?
-Ouais, ben ils avaient débloqué le budget pour encore 3 saisons de CWD, mais les chauffeurs de taxi les ont convaincus...
-De...?
-D'exporter le concept à Port-au-Prince. Avec le même budget, ils pourraient tourner 10 saisons là-bas. Port-au-Prince's worst driver, ça sonne rock'n'roll, vous trouvez pas?
-...
-Et la qualité des participants là-bas, monsieur, vous avez simplement pas idée...
-Croyez-moi, j'ai idée, j'habite Montréal.
-Oh!... Ouch....

lundi 8 décembre 2008

Un Noël fraternel.

Pour vous donner une idée, à mon anniversaire, mon frère me donne un 2$. Deux semaines plus tard, c'est à mon tour de lui rendre le présent symbolique: que ce soit un ourson, deux huards à necklace, 20 Bluenose dépourvus de Charles Merryweather, 40 busy beavers, une jarre remplie de cennes, de seringues souillées, pis de lames de rasoir...

À Noël, on ne se donne rien.

D'habitude.

Le voilà qui arrive, l'aut' matin, avec son sourire de nègre qui a un plan. Il me remet un sac de chez Hart.

"J'suis écoeuré de te voir tout le temps avec ton ostie de pydj' devant l'ordi. Tiens, un peu de diversité."

C'est un pantalon de pyjama aux motifs de boules de billard (la 8) enflammées.

Wow, l'étiquette est encore là, 10$. Et il est doux mon nouveau pydj'.

J'pense que c'est du cachemire.

lundi 1 décembre 2008

Qu'est-ce que j'fais, qu'est-ce que j'fais?

Je suis en rechute.

Big time.

C'est toujours ça qui arrive en novembre. 3 ans que ça dure. C'est rendu aussi surprenant que d'entendre parler d'élections.

Mes doigts sont sales en permanence. À croire que j'suis Gargamel. Un coquet petit plis orne mes jeans juste sous les poches. Je passe mon temps à faire des signes bizarres avec ma main gauche (Un jour -que j'me dis, ce sont ces signes que feront systématiquement les asiatiques et les fillettes pseudo-cool de 16 ans lorsqu'ils poseront pour la caméra. Ou pas.). J'ai l'occasion d'humer le parfum le plus exquis qui soit à tous les jours: celui de la cire de Carnauba. Mmmmm. Ma barbe pousse. Ma moustache, elle, s'entête à refuser de grandir. Peut-être que je suis une moustache, dans le fond. Peut-être. Je vois des filles persuadées que l'investissement de 5 000$ dans leur anatomie sera la clé de la "réussite". Mais moi, je les regarde pas. Je les ignore complètement. Ça les rend malade. Il m'arrive de verser une larme à l'idée qu'elles vont se reproduire. Je connais un Charles qui se retourne dans sa tombe. Pas Merryweather, lui, il est dans le mat du Bluenose. Il y a aussi ces automates blafards qui se lèvent tous les matins avec l'espoir que ces cerises cathodiques payeront enfin. Ils s'assoient et se laissent consumer le bonheur par un jeu perdu d'avance. Les fantômes que je les appelle. Pis des sphères qui n'en finissent plus de tourner, elles me rappellent que j'ai pas mis beaucoup de punaises sur ma map. Mais croyez-moi, elles ont faim mes punaises.

Mais bordel que j'aime ça. Ça me libère l'esprit, ça fait passer le temps au moins aussi vite que de la pas pire bonne compagnie. Le parfait mélange stratégie/contrôle de son cuerpo.

Spleen automnal.

Heureusement que la neige m'a permis de renouer avec le break à bras, que j'ai déjà donné mon premier coup de patin de la saison et que j'ai vu une licorne la semaine dernière.

[Hi, my name is Pinocchio and I play pool.]

dimanche 23 novembre 2008

L'arithmétique du sexe.

Sex is like math:
Add the bed, substract the clothes, divide the legs and pray you don't multiply.

mardi 18 novembre 2008

Ma (di)version des faits: Rencontre Distillerie.

Temps de marde oblige, je suis sorti de chez moi avec un parapluie pour la première fois depuis que j'ai arrêté de porter des chandails No Rules. Parapluie qui allait plus tard être désintégré par P'tit Pied et sa balourdise légendaire, bra-vo. (Notez ici que l'usage du mot "balourdise" est un chef-d'oeuvre en soi. Dans mon coco, balourd = Baloo dans le Livre de la Jungle. Il est gros, elle est petite, je m'esclaffe.)

Fidèle à mes habitudes, j'ai été d'une ponctualité exemplaire. Je ne comprends d'ailleurs toujours pas pourquoi personne ne m'a surnommé le Métronome. 2h à l'avance sur tous ceux qui sont arrivés 3h30 en retard, donc.

Mon foulard fittait avec mon chandail et j'espère très franchement que personne ne l'a remarqué, ça m'embarrasserait royalement. C'était l'idée de mon accompagnatrice de me faire porter ce chandail qui met en valeur comme nul autre mon manque flagrant de shape. Très réussi.

Réussi parce que, quand Nayrus a décidé de démontrer ses talents légendaires au bras de fer, devinez qui elle a choisi pour faire une démonstration? Le gars avec la shape de bonhomme allumette: moi. Bien vu. [Coït interrompu! J'étais tellement saoul, j'me souviens pus du reste de l'histoire. Hu-HUM!]

Réussi aussi parce que j'ai jamais reçu autant de clins d'oeil complices venant de gars en une soirée. J'ai jamais été aussi heureux de ne pas avoir de savonnette dans les mains.

Tout ça jusqu'à ce que je me rende compte qu'en fait, tout ce qu'ils voulaient, c'est me remercier d'avoir été une attention whore dans les dernières semaines et d'avoir invité autant de femmes plus ravissantes les unes que les autres (mon "harem" disaient-ils).
Mi harem es tu harem, comme qu'y disent.

À tous ceux à qui j'ai parlé, ce fut un plaisir. Pour les autres que je regardais de loin, veuillez pardonner le trouillard que je suis, on se reprend!

Pour conclure, j'aimerais partager avec vous -à l'instar de mon harem- la révélation que m'a fait mon premier biscuit chinois:
"Un biscuit chinois c'est bien, mais deux c'est mieux."

Et le second de raconter:
"Mieux vaut une poule demain qu'un oeuf aujourd'hui."

Vous direz à vos petits-enfants que si vous êtes devenus si sages, c'est en partie grâce à moi.

vendredi 14 novembre 2008

Samedi à la distillerie.

Lecteurs et lectrices, yo,

Comme vous ne le savez peut-être pas du tout, j'assisterai demain à la plus grande rencontre de blogueurs ever organisée à la Distillerie (Ontario/Sanguinet) un samedi 15 novembre 2008.
Ce n'est pas rien.

Je profite de ce billet pour:
1. Re-confirmer ma présence une 101e fois (une fois pour chaque dalmatien).
2. Inviter mes lecteurs qui n'ont pas de vie un samedi soir à rencontrer des gens dont l'intelligence suprême sera amortie par la boisson, alléluia. Ne soyez point effrayés, petits cancrelats.
3. Vous demander des conseils quant à mon apparat vestimentaire.
4. Laisser refroidir ma soupe Lipton poulet et nouilles.

P.S.: Si ce post a été pour vous une révélation et que vous comptez vous joindre à notre bande de joyeux lurons demain, allez confirmer votre inabsence au lien fuckin' long en haut.

mercredi 12 novembre 2008

Questions aux filles. 5/5

Avez-vous déjà embrassé une fille?

Katy Perry.

Certains la croient responsable de la hausse exponentielle des échanges salivaires lesbiens dans la société. Il n'en est rien. Elle a simplement profité d'un phénomène déjà bien en place dans les lieux de perdition comme les bars, les clubs (discothèques pour les vieux jeu), les after hours, les clubs de danseurs(ses), le vestiaire de hockey féminin d'équipe Canada, les open house, l'hippodrome de Montréal, etc.

Regardez les médias, le cinéma, Virginie, Madonna et Britney aux MTV Video Music Awards 2003, Elles, les jumelles dans Un pari cruel, on véhicule l'image que le gouinage (temporaire, le temps d'un baiser ou d'une nuit) est accepté, voire prôné. Et de l'autre côté on dit quoi? Être gay, c'est gay. Argument béton qui a su me dissuader jusqu'ici.

De plus en plus de représentantes de la gent féminine s'adonnent au roulage de pelle homosexuel. Juste pour le fun, disent-elles. Et puis, c'est si l'fun? Près de 50% des filles de mon entourage l'ont déjà fait! Et je suis pas reconnu pour avoir un entourage très trash.

Votre maman ne vous a jamais dit que la curiosité est un vilain défaut?

Bon, c'est pas moi qui vais m'en plaindre; 2 hot chicks qui se raclent la luette, ça a un petit charme, surtout si ça fait partie de mes préliminaires. Ce qui me fait peur, c'est que vous allez ben finir par vous rendre compte que l'homme ne peut aucunement rivaliser avec la femme. Les courbes d'une femme, ses 3 paires de lèvres bien pulpeuses, son regard sauvageon, sa tignasse déchaînée dans le feu de l'action, sa pilosité idéalement presque inexistante, son exquise vulnérabilité et sa propension à savoir recevoir et rendre l'Amour.

Mais ce n'est pas tant le fait que les filles s'embrassent qui me dérange, c'est que l'inverse est inévitable.

Tout ce dont on avait l'exclusivité, on vous en a fait cadeau éventuellement.
On vous a donné le droit de vote, on vous a donné le droit de travailler dans des domaines "d'hommes" et d'accéder à des postes de direction prestigieux... et gagner le même salaire que nous, on vous a donné la priorité pour la garde des enfants suite à une rupture, on vous a donné accès à l'éducation, on vous a permis de léguer votre génétique chambranlante, on vous a laissé assister aux Jeux Olympiques, on vous a laissé avoir des opinions et les revendiquer, on vous a laissé animer la Fausse aux lionnes et plein d'autres erreurs historiques (d'un point de vue de mâle Alpha borné).

Et en échange vous voulez quoi? Nous donner le droit de s'embrasser et de se tripoter entre mâles? Non merci.

dimanche 9 novembre 2008

Questions aux filles. 4/5

L'avouez-vous que vous conduisez mal?

La conduite totomobile c'est un peu comme un sport: te faut une bonne coordination oeil-main et une capacité de concentration accrue. Non seulement faut-il penser pour soi-même, prendre des décisions à brûle-pourpoint, savoir où l'on va (un sens de l'orientation est un excellent atout), contrôler la bagnole en douceur, aimer démolir la couche d'ozone, mais il faut aussi penser pour les autres, anticiper les faits et gestes des autres totomobilistes. C'est dur conduire. Conduire c'est le 72e sens, tout juste après le sens du contrôle d'une chainsaw, un des 43 préalables.

Et c'est reconnu, les filles font moins de sport que les gars, en général là. Elles jouent aussi beaucoup moins à des jeux vidéos de chars, sans parler de leur expérience vierge en abattage de conifères. Pas très impressionnant comme pedigree.

Avouez donc.

samedi 8 novembre 2008

Questions aux filles. 3/5

Pourquoi est-ce que je pogne autant avec les filles qui sont à environ 10 peines d'amour de leur poids santé?

Les filles plantureuses sont plus faciles, me direz-vous.

Wow, vous y allez fort! Je me détache de tout ce qui sera écrit à partir de la fin de cette phrase, vous répondrai-je.

Elles sont loin des critères de beauté de la société (les magazines et les poupées Bratz), en découle souvent un manque d'estime personnelle qui les pousse à arborer leur regard de charognards à l'endroit de n'importe quel gars le moindrement potable. Quand tu te cherches un emploi pis que t’as juste un sec.2 en poche, tu vises moins haut et y faut que t’envoies plus de CV.

Taquins lecteurs que vous êtes, vous renchérirez en insinuant que les femmes aux plis adipeux multiples, faute d'avoir comme arguments de vente un corps à faire rêver Morphée, doivent cultiver d'autres aspects de leur être -comme l'intelligence, l'humour, la capacité d'engouffrer un pot entier de crème glacée en regardant un film cul-cul, la contorsion dans les transports en commun bondés, l’empathie et les skills de masturbation [mieux connaître son corps pour mieux s'offrir à autrui]- pour gagner de précieux points auprès de la gent masculine.

Elles sont donc plus à même de percevoir mon charme.

N'en demeure pas moins que, quand je regarde vicieusement une fille, je m'assure qu'elle m'est accessible etdashou que j'ai un 10 dans mes poches etdashou que personne ne me voit agiter mon poignet etdashou qu'elle est bien attachée.

Cependant, malgré une supériorité intellectuelle évidente sur la fashion victim moyenne, la charnue est affublée d'un handicap majeur: sa naïveté. La naïveté est souvent le résultat d'un manque de confiance en soi. On en vient alors à croire des trucs complètement loufoques genre:

On ne juge pas quelqu'un à son enveloppe, mais bien à son contenu.

vendredi 7 novembre 2008

Questions aux filles. 2/5

C'est lesquelles vos fleurs préférées?

Plein le cul de vous voir avec votre sourire espiègle: "Devine!".

Une invitation à dépenser généreusement quelques huards, purifier l'air (écologiquement) de votre chaumière, vous offrir de nouvelles confidentes, ajouter des couleurs à votre havre paisible (et ainsi camoufler ingénieusement la piètre déco), rendre vos amies jalouses, etc.

Tout ça pour recevoir en retour un petit: "Bien essayé, mais c'est pas celles-là! Hihihi!". Très encourageant, bravo. J'vais recommencer.

jeudi 6 novembre 2008

Questions aux filles. 1/5

***J'vous gâte. Une question par jour pendant 5 jours.***
***WOW!***


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Vous faire offrir un verre dans un bar comme première approche, vous aimez vraiment ça? Ça vous charme pour vrai de vrai?

Moi j'pense qu'on peut traduire cette approche par:

Le joueur de hockey déchu.
Celui qui est encore persuadé qu'il aurait pu percer si le recruteur du Midget AAA n'avait pas été le père de son pire ennemi quand il avait 15 ans.


Type d'approche: Saleuh! J'ai pas de temps à parde avec l'originalité pis des conneries de même (parce que c'est fif), veux-tu faire un tour de Miata et marcher croche demain?

Le nerd.
J'ai pas de personnalité, encore moins de confiance en moi et je m'inspire maladroitement des films que je passe mes journées à regarder au lieu d'avoir une vie. Maintenant que je t'ai payé un jus alcoolisé à 10$ et que je t'ai fait miroiter l'espoir que tu pourrais un jour être une riche héritière, peux-tu me sucer avant que tu te rendes compte de ma médiocrité et que tu te tournes vers le joueur de hockey débordant de confiance aucunement fondée à ta gauche, s'te-plaît?

Type d'approche: Bonjour! Oops, bonsoir! Haha, c'est rigolo tsé, y'est tard, on peut pas dire bonjour. *Rire nerveux* Parles-tu un peu klingon?

mercredi 5 novembre 2008

Trunno. #3

Si j'étais philosophe, je m'appellerais Procraste.

Pour perdre 10 minutes de votre précieuse vie, je vous invite à lire les articles antérieurs sur mon voyage à Toronto. Trunno #1 et Trunno #2. Articles qui, une fois lus, ne rendront en rien la lecture de celui-ci plus compréhensible/intéressante etdashou affriolante.

Trève de trève.

Le crépuscule, tel un coup de gong de la Boule, marque le début du compte à rebours. 2h du mat'. C'est à 2h du mat' que tout explose, que les jolis petits Québécois et les non moins jolis petits Français seront expulsés à coups de savate du nightlife torontois pour rejoindre leurs lits de plaxtique douillets. La chasse est ouverte.

Gnah gnah gnah... ostie de gars, vous voulez juste vous pogner des filles quand vous partez en voyage... gnah gnah gnah.

Pas la chasse aux Ontariennes frigides, la chasse à L'ALCOOL! Parce que la vie (ou Toronto, au choix) est tellement plus belle avec des bulles dans les yeux.

C'est dans un pub tout ce qu'il y a de plus pub que nous allons remplir et déverser nos vessies à de multiples reprises, le tout en écoutant -sacrilège- un match opposant les Maple Leafs aux Sénateurs. Notre serveuse parle un excellent québécois, mais elle est potelée pis en plus elle prend pour les Leafs. Damn her. On aura tout de même pu apprécier les dernières minutes du carnage (6-4) infligé par les Ducks à nos Canayens. Youhou!

Je me cite:
"Il fait nuit. Où irons-nous humecter nos gosiers et dérouiller nos bassins magiques?"

C'est là que l'aventure commence, la partie du bassin.

On passe notre soirée à demander à quiconque semble avoir de la crédibilité où on peut trouver un bar pas trop crotté où on pourrait danser. Simple, direct, efficace, nous semble-t-il. Il n'en est rien. On se ramasse à faire le tour de la ville en découvrant peu à peu de nouvelles définitions du mot "insalubrité". 11 lettres vraiment mesquines.

Marche marche, pet prout burp. Le Drake est devant nous. Fait 3 fois qu'on nous le conseille, doit être cool. Place étrange s'il en est une. Au rez-de-chaussée il y a un lounge bondé où la moyenne d'âge est presque parfaitement synchronisée avec quelqu'un ou quelque chose de 30 ans. Trop vieux, trop frippé, trop chic. On prend goût à la marde faut croire. On entre. Il y a 3 étages, trois styles différents. La danse, c'est en bas, mais pour le moment il y a un spectac'.

Tels de furtifs furets nous arrivons à tromper la vigilence des 40 points de QI du doorman et nous retrouvons en pole position pour entendre un dude chaud répéter le f word à outrance. On a eu le temps d'entendre une chanson, The boy with the bubblegun. Pis on a sacré notre camp, une jolie mélodie en tête.

On a cherché pis on a cherché, pis on a trouvé. Autonomes petits bonshommes. À la lueur de notre érintante recherche, il y a 2 types de places à Toronto:
-Les bars plus ou moins crottés où tu uses de tes lauriers
-Les clubs dont le cover peut aller jusqu'à dépasser les 20$

La morale de cette histoire: les Torontois ne sont pas fiables et leur nightlife suce.

samedi 1 novembre 2008

Belle 'stache, le gros!

-Pis toi, tu te déguises en quoi?
-Peu importe le déguisement, j'veux une moustache.
-...
-Même si j'me déguise en Casper, qui se trouve à être un fantôme prépubère, watch out la moustache!
-...!?

Mon choix s'est finalement porté sur un concept bidon, gracieuseté de P'tit Pied. En effet, on s'est déguisés en boules de billard assassines*, et j'avais une moustache de champion(?)!

*Parce qu'on avait aussi des armes: un sabre de pirate pour elle (à entendre son cri de guerre, je la soupçonne fortement d'avoir été, dans une vie antérieure, un perroquet pirate ou qqchose de même... Très réaliste.) et un gun à fléchettes de foam hyperformant à 1$ pour moi.

Merci encore P'tit Pied, tu fais des miracles avec 10 minutes dans les poches.

vendredi 31 octobre 2008

Bob the builder.

J'ai commencé ma journée nationale du diabète et des caries aux aurores. C'est que, voyez-vous, je devais aider mon père à gosser une coquette protection pour de tout aussi coquets conifères et monter un abri tempo pour une p'tite madame.

Constat:
J'suis un patenteux, j'suis un BRI-CO-LEUR!
Je l'ai toujours été.


Et me voici avec mon frérot, quelques Halloweens ago...


Si vous voulez vraiment me rendre heureux à mon prochain anniversaire, z'avez qu'à m'offrir un joli noeud papillon.

J'me fais vraiment beaucoup trop de fun avec le nouveau scanner. Si ça continue comme ça, j'vais me mettre à vous pondre des billets à la Papamefourre. C't'un projet.

mercredi 29 octobre 2008

Trunno. #2

Une cinquantaine de nouvelles photos pour orner mon flamboyant profil facebook allaient suivre. Moi qui suis habitué d'éviter savamment d'être photographié, j'annonce en grande primeur que mes amis ont la fibre asiatique bien développée.

Un peu de tourisme broche à foin dans l'ombre de la tour du CN. On a faim, nos estomacs roucoulent leur mécontentement. Merci à la Hippo Tour's girl; Paddington's Pump, ce sera. (Début de la parenthèse. Ok là, des pancakes c'est juste terriblement trop bon. Fin de la parenthèse.)

On rembarque dans notre bolide et zoom-zoomons directement vers la sieste qui nous attend à l'auberge. (Un morceau de robot dysfonctionnel au premier qui saura nommer la marque de notre bolide.)

On arrive finalement à l'auberge. On fait notre sieste.

Je me souviens que j'adore dormir sur du plastique, presque autant que j'aime le sarcasme.

On se réveille, on a faim, encore. Mais avant tout: grattage de poche et pipi. Z'en voulez d'la virilité, en v'là. On sort donc de l'auberge 72 étoiles en quête d'une croûte qui veut être cassée. Une tache de sperme au sol me fait les yeux doux (dans le sens qu'elle veut être cassée, pas dans le sens que je veux la manger, morons) mais je continue à marcher sans broncher. Je suis peut-être Maybelline, je vaux bien mieux que ça.

Illumination deux coins de rues plus tard, le rêve de tout homme qui veut rentabiliser son morning boner: des hot chicks qui servent de la gastronomie des aliments comestibles (la bouffe, c'est juste un prétexte). J'ai nommé: le Hooters. Les Français se sont mis à pleurer de joie, c'était beau. J'suis rentré saluer mes ex pis on a continué notre chemin vers une place plus intime où y'aurait pas autant de chicks pour nous dévorer du regard. On trouve. J'ingère le plus infect club sandwich ever. En terminant ce musical champ lexical sur l'appétit, bâtard que le service à la clientèle c'est pas leur fort en Ontario.

Il fait nuit. Où irons-nous humecter nos gosiers et dérouiller nos bassins magiques?

mardi 28 octobre 2008

Trunno. #1

C'est vendredi et on annonce un temps de chien pour la fin de semaine à Toronto. Hein, quoi? À Toronto? Ben oui, à Toronto, capitale de notre bien-aimée Ontario et agglomération principale de notre encore-plusse-bien-aimé pays, ze Canada.

C'est ainsi que par un frisquet et pluvieux soir d'octobre, nous partions -L'Ex-Pred, ses colocs français (j'aime bien le mentionner encore et encore) et moi- vers le berceau des méchantes Feuilles d'érable. Notre objectif? Assister au spectacle de *The Roots*, *Gym Class Heroes* et *Estelle* le dimanche soir venu.

Un fat total de 12 heures de voyagement sur un voyage qui en a duré exactement 54. Ce qui nous laisse amplement de temps pour [insérez une longue énumération absurde et riez-en, rire c'est bon pour la santé].

Pendant l'aller, mes impressions se sont confirmées: les Français me trouvent chiant. Quand des Français te trouvent chiant, c'est comme...
-se faire traiter de fif par Alex Perron.
-se faire dire qu'on pue par Mr. Hanky.
-se faire reprocher son manque de charisme par Stéphane Dion lui-même.
OU
-avoir un feu d'artifice farci au chili allumé dans le cul.

Désagréable et irritant.
Mais bon, je suis fort. Je suis peut-être Maybelline.

Armés de deux I-pods + quelques CD spécialement confectionnés pour le roadtrip, on laissait joyeusement notre quincaillerie (marteaux et enclumes) se faire bercer par de l'excellente musique (à l'exception du culte malsain que semblent vouer les Français au groupe O-Zone).
Passons.

Ponctuant nos dialogues par beaucoup trop de références aux films Le dîner de cons, Le père Noël est une ordure et Les visiteurs, on a enfin posé le pied à notre première destination: Niagara Falls.

Temps de marde oblige, voici le plus beau paysage qu'on a trouvé à photographier:




lundi 20 octobre 2008

Hey ho, let's GO!

J'avais 10 bougies -vous pouvez ajouter 2-3 feux de bengal si ça peut rendre l'image plus féérique dans votre tête- que je disais à mes parents que jamais je n'allais être qu'un "simple" médecin, avocat ou astronaute. Non non, moi j'ai ben plus d'ambition que ces pseudos-carriéristes charlatans qui, eux, n'ont aucune originalité.

Me voilà aujourd'hui, 3 bougies short du quart de siècle, avec rien d'autre que des idéaux plus grands que nature qui me trottent en tête. Parce que je m'accroche à mes rêves, aussi dépourvus de forme, de texture, de réalisme soient-ils. Des gamins de 10 ans plus castrateurs que moi, c'est aussi rare que quelqu'un qui fait du yoga, pénard sur un tapis de sol, dans les rues de Pamplone, du 7 au 14 juillet.

Les gens ont souvent une perception erronée de moi, c'est étrange comme c’est récurant. On me voit comme un gars spontané, dynamique, volubile, brillant, patient, drôle, beau, charmant, habile de ses mains, habile de pas juste ses mains, pourvu d’une bonne écoute, vif d’esprit, honnête, sportif, baveux, confiant, créatif, attentionné, sympathique, humble, etc. Alors que je suis tellement plus que ce simple être unidimensionnel que l’on semble déceler en moi… Ça me dérange, ça vient me chercher qu’on m’étiquette lâchement de la sorte, comme si j’étais un simple Monsier Toutlemonde qui n’a rien pour se distinguer de la masse. En tout cas…

Voici ce qu’on m’a déjà proposé comme emplois à occuper à court et parfois très long terme:
-Croupier au Casino
-Vendeur de cellulaire
-Douanier
-Préposé dans un centre d’appels
-Prof au primaire
-Éleveur d’émeus
-… *suspense*… *roulement de tambour*

G.O. dans un Club Med. J’pense à ça vite vite, STI QU’C’EST HÔT! Mais à tête reposée, c’est ben d’la marde. Je m'explique.

Devenir G.O., c'est 6 mois de ta vie. Tu reviens pas en pleurant le lendemain pour dire à tes parents que tu t'es trompé, que tu DOIS rester auprès d'eux parce qu'ils pourraient mourir d'un jour à l'autre. Ils ont plus de 55 ans, après tout. Et tu les aimes.

Like it or not, tu restes là-bas à (être obligé d') avoir l'énergie dans l'tapis du matin au soir pendant 6 mois; tu travailles 6 jours/sem; t'es pogné pour t'exprimer parfois en anglais, parfois en espagnol et parfois des jumelles ukrainiennes te sautent dessus -nues- et crient leur bonheur dans une toute autre langue; tu te façonnes un tan de rêve; tu apprends les danses latines, par obligation; presque tous les soirs se finissent en party; tu t'improvises d'ailleurs barman et tu adores ça; tu rencontres des tas de gens qui viennent des 4 coins du monde; tu cours la chance de rencontrer le gars qui chantait la toune rock accrocheuse dans Les aventuriers du timbre perdu; tu nages avec des dophins; t'as une lettre de référence béton à ton retour; tu te fais plus de 700$ par mois alors que presque tout t'est déjà payé là-bas; tu nages dans une mer cristalline quotidiennement; tu parfais tes skills en volleyball de plage avec des triplets suédoises -habillées- que tu finiras peut-être par voir nues; tu délaisses ton incertitude professionnelle à des kilomètres et tu plonges dans une aventure que tu n'oublieras probablement jamais par après, tellement c'était d'la marde...

C'est une bonne idée... Oui? Non? Peut-être?

mercredi 15 octobre 2008

L'éveil vide.

Le titre peut vous sembler lourd et profond, je vous rassure en vous confirmant que l'auteur de ce blogue est toujours le même.

L'éveil vide est l'un des feelings les plus agréables au monde. Il s'agit de se coucher en se disant que demain, on va pouvoir se lever quand ça va nous tenter. Pas d'obligations. Vous pourrez découvrir votre corps autant que vous voudrez sous les couvertes, le tout en fredonnant du Kaïn. Avoir l'esprit tranquille au moment de se coucher, ça n'a pas de prix.

Mais comme l'humain est insatiable et qu'il s'écoeure systématiquement de tout ce qu'il peut avoir en abondance, le feeling magique de "l'éveil vide" peut se dégonfler à la vitesse de la bédaine d'Elzire Dionne. Les sceptiques joueurs de Donjons et dragons qui croient qu'on ne pourra jamais avoir trop de sexe ne sont de toute évidence jamais tombés sur une nymphomane. Pour sa part, le pauvre homme derrière le nom de la ville de Bâton Rouge y a sûrement goûté plus d'une fois. Bâton Rouge, la capitale internationale des nymphomanes.
C'est dit.

L'éveil vide à répétition devient lassant. Dépourvues d'objectifs précis, les journées deviennent jumelles, le samedi et le mercredi, same shit. La vie s'embrouille de prévisibilité, la routine congèle nos ambitions, la motivation elle-même procrastine.

N'ayez crainte, je me fais hebdomadairement une liste des méfaits à accomplir. 5-6 cossins qui prennent la semaine entière à être biffés. Tu donnes la liste à un boyscout pendant sa pause entre une tournée de vente de chocolat et un cours sur le noeud en 8 et il te performe ça. J'suis lâche.

Là, j'me cherche une job. J'suis motivé.
Pas d'éveil vide pour moi...

dimanche 12 octobre 2008

Timbuktu - Det Löser Sig

Quand ça va mal, ce clip-là me rend joyeux.



Ce qui est fantastique, c'est que ça marche aussi quand ça va bien. Comme là.

vendredi 10 octobre 2008

TCQVATVSSMSJOMLD #2.

Version relationnelle (pour ne pas dire sexe).

16. J'ai rarement baisé avec de la bonne musique de fond (ou simplement de la musique...), va falloir que je fasse ça un de ces 4.

17. J'ai été dépucelé à 17 ans et des poussières. Quelques semaines auparavant, je me demandais sincèrement si j'allais un jour tiré mon coup. The Secret ça fonctionne vraiment!

18. Parmi les filles que j'ai embrassées (mettons des chiffres pour mettre des chiffres) :
-50% sentaient mauvais de la yeule.
-25% avaient un goût neutre.
-25% goûtaient bon.

J'ai embrassé un grand total de 17 filles, vous comprendrez que les chiffres ne sont qu'approximatifs. Oui j'ai une liste, j'suis un gars cartésien.

Et pour celles qui ont déjà tâté de mes lèvres, je ne vous dirai JAMAIS à quelle catégorie vous appartenez.

19. Discussion récente avec un bon ami:
Lui: Faque si j'comprends bien, ça fait environ 4 ans qu'on se connaît et t'as jamais été en amour?
Moé: J'crois ben ne jamais avoir été en amour... En fait j'le sais, j'l'ai jamais été.
Lui: Mais t'as jamais tripé à fond sur une fille? Genre un coup de foudre?
Moé: J'ai parfois été intéressé, très. Mais de là à dire que y'avait un party de papillons dans mon bedon rond, non.
Lui: Faque... t'es gay!?

Je sais pas, soit j'ai pas de coeur, soit j'suis juste sélectif à l'extrême. Ou peut-être une diseuse de bonne aventure, ça vous le savez pas.

20. J'suis aucunement souple. Je sais pas si je tripe tant que ça sur la souplesse féminine. Tout ce qui m'importe c'est qu'elle soit capable de bien se ressortir les fesses. Un galbe fessier bien mis en valeur, hot hot hot!

21. Une partenaire grande ou petite? Les deux ont leurs avantages, j'suis vraiment embêté là... Très bonne question, moi-même. Merci.

22. Toutes les filles sont persuadées qu’elles donnent les meilleurs blowjobs du monde. Le fait est qu’une seule fois j’ai été renversé par la qualité de la chose et Dieu sait que j’ai déversé. Merci, merci.

Conseils :
Préliminaires. Les filles aiment bien les préliminaires à la pipe. Un petit bec sur le bas ventre, une p’tite léchée sur le côté du pinisse. Hum… la première fois que vous sucez le gars, ok, si ça peut vous faire plaisir. Perdez pas trop de temps là ensuite, c’pas ben ben excitant.
Rythme. Essayez pas de changer le rythme aux 5 secondes, c’est dull en criss. Les mots d’ordre sont : régularité, salive, fluidité, et Mister Freeze.
Les mains. Pas tous les gars aiment se faire varloper la verge de la même façon, demandez et vous recevrez. La circoncision ou non, en soit, est une variable très influençable. Branler à deux mains, ça fait sentir le gars "gros et long" = bonne chose, mais pas longtemps. De temps à autres, oubliez les mains, ça nous fait sentir dominants.
Deepthroat. Y’en a qui prennent grand plaisir à l’enfoncer loin, loin, loin. Ça peut en effet être excitant. Tant et aussi longtemps qu’elle ne dégueule pas. Perso, voir une fille gaguer je trouve ça aucunement excitant, c’est même un turn off. D’un autre côté, une fille qui ne fait que bécoter le gland, ça vaut sensiblement rien. Pas besoin d’aller loin, mais un petit effort tout de même.
Les noisettes. Certains gars aiment se faire tripoter les castagnettes, pas moi.
Yeux. Un regard chaud et sensuel pendant la pipe c’est tellement torride.
Cheveux. Bon, on s’entend pour dire que c’est pas idéal de les mêler à l’équation. Le gars doit alors faire sa job. Je vous réfère à cet article qui est ni plus ni moins une pièce d’anthologie interstellaire.
À l’écoute. Observer les réactions du porteur de phallus avec des yeux cochons peut s’avérer une très bonne chose. En plus de l’exciter, ça vous donne des indices sur l’appréciation qu’il a de votre travail.

23. J’peux ben vous faire la morale sur l’art de la pipe, mais j’ai jamais fait de cunni, mangé un lunch, brouté une chatte, tâté du clitoris avec mes amygdales, agacer les trompes avec ma langue, vérifié de façon buccale l’existence ou non d’une prostate en une femme (ça c’est si je m’étais trompé de trou…).

24. Y’a des spots pas loin à l’intérieur de mes os de hanches qui sont très érogènes. Oh ça oui.

25. Un de mes fantasmes (du jamais dit, de l’inédit) ça serait de me faire attaquer/dominer. Une belle grosse baise grasse et bestiale avec de l’arrachage de vêtements et tout le kit. Faut qu’ça sente le sexe icitte!

26. Je trouve les gens qui mettent trop de langue dans leurs baisers répugnants.

27. Si j’ai le choix entre du B et du D, je prends le B. Même pas une question. Lors d’une indécision face à un examen à choix de réponse, les chances sont que je vais faire l’inverse, choisir D.

28. Le livre de Kama Sutra dans la chambre de mes parents est un véritable ramasse-poussière, je crois que je vais l’adopter. D’ailleurs, je me trouve un peu trop conservateur en ce qui attrait à la sexualité, je vais aller m’y ressourcer.

29. Conservateur peut-être, ça n’empêche pas que je fus jadis un grand consommateur de porn. C’est grâce à ça que j’ai découvert les onglets et la magie du clic sur la roulette (super plusse rapide). Entre gars on s’échangeait souvent nos nouvelles trouvailles. Faites-vous ça les filles? Ça existe-tu une fille qui regarde régulièrement du porn?

Sur mon ordi y’a de quoi remplir quelques I-Pod d’heures de plaisirs, de cris, de cuisses légères, de pinisses disproportionnés, de silicone, de tribals dans le bas du dos, de piercings sales, etc.

30. Vous vous souvenez dans Mortal Kombat, le jeu sur Playstation, pas le film. Quand t’avais trucidé ton opposant et qu’il lui restait un rien d’énergie, ça disait "Finish him!" et là tu faisais un move de la muerte pour le tuer et tu gagnais. C’était l’bon temps.

Ben moi j’ai ma petite position préférée pour me finir. Z’avez vu le lien ici? Un génie.

La voici :

Ah pis soyez donc autonomes. Selon le livre elle s'appelle "l'autre position béante".


J’en reviens pas que j’aie écrit ça. J’ai vraiment pas de filtre.

J’en profite également pour proposer le terme "lapinage" pour se mêler à la famille des synonymes de baiser, faire l’amour, enfiler, niquer, fourrer, forniquer, copuler faussement, etc.

jeudi 9 octobre 2008

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur moi sans jamais oser me le demander.

J'ai envie de m'exhiber. (Un peu à cause d'elle.)

1. À la fin de mes études collégiales, j'ai commencé à jouer au billard intensément. J'ai gagné ma vie grâce à ça pendant pas loin de 2 ans. Gambling et tournois. Je me pratiquais minimum 4 fois par semaine. J'suis devenu un genre de fumeur secondaire, mes poumons doivent pas être aussi roses qu'un porcelet prêt pour la castration (voir cette magnifique scène du film Bacon, même moi j'en ai frissonné, c'est dire).

Quand je serai grand et responsable, j'aurai ma table de billard chez moi. C'est non-négociable. Peut-être même que je finirai par baiser dessus un jour. À qui la chance?

2. À côté du salon de billard où je pratiquais, il y a un salon de bronzage. Les filles qui sortent de là m'ont toujours paru louches. Parlant de bronzage, je finis toujours l'été en habitant, c'est chic. Pour en revenir aux poupounes, j'me dis qu'elles ont toutes au moins une qualité: leur bronzage.

3. Quand une fille me dit qu'elle est barmaid, elle part toujours à -1000 points. Je sais pas, j'ai une dent contre la barmaid en général.

4. On n'utilise plus assez l'expression "sharp à l'os".

5. Dernièrement, mon père m'a pogné à regarder des émissions de cuisine et de déco à Canal Vie. Ça paraît-tu que j'ai hâte de déménager en juillet prochain?

J'avais 10 ans et je disais à ma mère qu'à 23 ans j'allais (enfin) me pousser de la maison. La prophétie devrait normalement se réaliser, j'ai si hâte. Fuck yeah!

6. L'autre jour j'étais sur le pont et je me dirigeais vers la grand' ville. J'étais entouré par 6 fuckin' Civic dont 2 avec des néons. Et je conduis une Civic. J'habite Laval, pas de doute (s'il y en avait).

7. Ah pis fuck. Voici le 3e énoncé consécutif qui contient the "f" word.

8. Le prochain qui me niaise parce que j'habite à Laval, j'lui remplace les couilles par du plomb pis j'le balance en-dessous d'un gros électroaimant. BOOM!

9. Je suis frileuse. Pas frileux, frileuse.

10. Je peux jongler à 3 balles à l'infini. J'étais un sale joueur de pogs. Je fais bondir une balle de golf sur un bâton en ajoutant de la fantaisie (entre les jambes, derrière le dos) tout plein de coups de suite. Je m'amuse à faire flipper des bouteilles quand je vais à la SAQ, les employés aiment pas. Je fais le moonwalk avec une grande élégance. J'aime bien posséder des talents inutiles.

11. Je déteste aller à la banque, pour moi c'est pire que le dentiste.

12. Parfois j'aimerais être une femme, je serais une amante incroyable.

13. Mais ce que j'aimerais le plus, c'est être dans la peau d'une femme, juste une journée, rien que pour voir (ou comprendre...).

14. J'ai tendance à avoir les mains moites. En cherchant un moyen de les assécher, j'ai eu la brillante idée de les tremper dans un mélange aucunement explosif de peroxyde/alcool dénaturé (99%). Ça n'a pas si bien fonctionné... Malgré l'échec cuisant, mes mains ont fini par peler le lendemain. Duuuurty!

15. Pizza froide > Pizza chaude

Un peu plus demain si vous êtes gentils.

samedi 4 octobre 2008

Top 3 des artifices féminins.

-Un bracelet très haut sur l'avant-bras ou mieux, sur le bras.
-Vêtements dans l'éclatante palette du blanc-gris-noir.
-Un béret.

J'trouve tout ça fuckin' sex.

vendredi 26 septembre 2008

Clic.

J'suis vraiment pas un poisson dans l'eau, ni une sirène mâle.

C'est par une journée radieuse de l'été 2004 que des amis et moi nous dirigions vers Mont-Tremblant où nous attendaient un ami, son chalet, un lac calme, un bateau, des coups de soleil et un wake-board. Ç'allait être ma première fois, j'étais pas plus excité que ça.

Lors du dépucelage en wake, tout est dans le départ, si tu lèves facilement, t'as réussi ton baptême, bravo. Et si tu y parviens pas, tes amis ont le droit de te traiter de chien galeux chypriote. Beaucoup de pression donc.

Quelques uns de mes acolytes se risquent et parviennent tant bien que mal à faire flotter la planche sur l'eau. Un mot: élégance. D'autres osent même y aller de quelques steppettes avant de se péter la yeule gracieusement (that's the part where a camera comes handy). En les regardant aller, un constat: Mais quel sport insignifiant! On rigole, on boit de la corona, la vie est belle.

Vient mon tour.

Go!
Le bateau part... je me lève, je me lève, ouiiiiii! Wouhou! Sploush!

Et c'est alors que nous assistons à un phénomène typiquement masculin: l'orgueil mal placé lors de la pratique d'un sport/loisir. Parce que moi, au lieu de lâcher la corde et de juste me réessayer, je la retiens comme si ma vie en dépendait, alors que c'est tout à fait l'inverse: ma vie veut que je lâche... Elle me supplie de lâcher prise. J'suis su'l ventre et ça ne fait pas que me chatouiller, ma face fouette dans' flotte, la planche ramasse l'eau violemment à l'arrière et je me sens comme... vous savez, le supplice avec les 4 chevaux qui s'occupent d'étirer chacun des membres? Ben de même là. J'ai pris un bon 3 pouces, minimum. Quel idiot.

Je réessaye. Le bateau part, j'ai pus aucune grip, mes avant-bras sont morts morts morts. Une fillette, mais en pire. J'abandonne et je me rends compte que j'ai même de la difficulté à simplement fermer les poings.

Morale: Dans un souque à la corde sous-marin versus un bateau de wake-board, l'homme perd.

Après notre tour de bateau, on se dirige vers la plage du village de Tremblant. Tout le long du trajet de voiture, je chiâle que j'arrive même pu à fermer mes mains. Une fillette est capable de faire ça, oui oui. Pendant que notre hôte parle à son boss, un chum et moi décidons d'aller sur des chaises longues... voir le paysage. On se rinçait l'oeil avec des bikinis lint free -le lin ça irrite- jusqu'à ce qu'un couple de touristes munis d'un kodak nous abordent. Vous l'aurez deviné, des bridés. Mon ami étant une pute borgne, je finis par me lever après un bref étalage de mon anglais du dimanche et je les mets en joue dans l'objectif. Vient le moment de dégainer. C... Cl... Cl... Cliiiii...

JE SUIS INCAPABLE DE DÉPLOYER ASSEZ DE FORCE POUR PRENDRE UNE CIBOUÈRE DE PHOTO!

Mes sujets semblent perplexes, aucun flash ne se manifeste (le photographe doit être un pro, il attend l'éclairage parfait, assurément)... Ils gardent la pose, ils ont l'air cons, comme n'importe qui qui garde la pose trop longtemps, ils ont l'air de forcer. Des bridés avec les traits crispés... ça change pas grand chose anyway.

Finalement, je change de stratégie. Je mets ma main entière au-dessus de l'appareil et j'appuie le plus fort possible avec mon pouce. C'est tough. Je shake de partout, j'pense que j'en ai même sué.

Cl...ic.

Pas trop sûr d'avoir réussi à les cadrer, j'ai même pas regardé mon oeuvre en fait. Trop stupéfait par ma faiblesse. Comme deux bons bridés, ils m'ont remercié 77 fois, en se pliant en 2 chaque fois, sans se barrer le dos. Après on va se demander pourquoi ils sont si forts en gymnastique et en plongeon...

mardi 23 septembre 2008

Cinoche dans ta tête.

Il arrive assez fréquemment que je me fasse mon petit cinéma mental. Je m'imagine une situation, une scène, et les dialogues ainsi que la mise en scène deviennent limpides. Ma prestance est percutante, j'ai réponse à tout, j'suis le roi du monde.

Un gars cherche le trouble à la sortie d'un bar, un piano à queue tombe du 13e juste devant moi, je me fais chier dessus pour la première fois par un volatile, la femme de ma vie est de l'autre côté de la rue, un chauffard décide d'essouffler sa rage au volant sur moi, un pick-pocket se sert dans mes poches, une petite vieille se fait ravir sa sacoche par un jeune voyou, je découvre une tête de musaraigne parmi mes McCroquettes, un bébé dans un panier d'osier m'attend sur le pas de la porte... Qu'est-ce que je fais? Qu'est-ce que je fais? Je m'arrête ou...

Quand la situation se produit et que mon scénario se déroule exactement comme je l'avais imaginé, c'est tellement agréable comme feeling.

Samedi soir, j'aime pas la face d'un gars. Plutôt habile du verbe, il piaille au grand bonheur de ses spectatrices en liesse. Mais il parle trop, trop d'assurance, ça m'éreinte. Il a décidé qu'il allait me tourner au ridicule... mauvaise idée.

Jojo Savard, here I come!

lundi 15 septembre 2008

Et toi, t'es qu'une crotte de nez.

Les personnes qui se curent le nez avec le petit doigt vivent vraiment dans le déni.

Non mais! On s'entend-tu pour dire que c'est aucunement rentable. Un soucis de coquetterie qui fait perdre énormément de temps et d'énergie. C'est un peu comme si, l'hiver dernier, on avait décidé de déneiger les rues du Québec avec des camions Tonka.

De toute façon, me direz-vous, il sert à rien l'auriculaire. Faux! Sans lui, le boysband moyen ne pourrait pas se targuer d'être comme les cinq doigts de la main et il devrait alors se débarrasser du petit gros qui a pas vraiment de voix et qui suinte comme un porcelet. Sans le petit doigt, on fuck vraiment la table de 9. Outre ces faits de second plan, à quoi il sert le petit doigt, hein, hein? J'vous le donne en mille: prendre le thé en Angleterre. Le petit doigt est donc la pierre angulaire de votre anatomie, prenez-en soin.

Gardez votre petit doigt propre en tout temps, vous ne voudriez pas que la Reine voit ce que vous faites de vos temps libres.

En outre, si j'avais à choisir un doigt pour procéder à ce genre d'excavation dans mes conduits nasaux, mon choix se porterait décidément sur l'index. Fort, fier, droit, habile, long, autoritaire, affirmateur, sans contredit un choix de première ronde. Est-ce qu'on pointe des choses avec son petit doigt? Non. Avec l'index, qu'on pointe ou qu'on tire, on marque à tout coup. (Bienvenue à tous mes nouveaux lecteurs joueurs de pétanque qui ont commencé à lire ce blogue grâce à cette excellente blague.)

Maitenant, imaginez que vous venez de vous beurrer l'index et que quelqu'un se retourne vers vous, que faire? Il y a plusieurs écoles de pensée à ce sujet:
-Engouffrez-la dans votre bouche et simulez un rongeage d'ongle.
-Profitez du camouflage qu'offre le pelage du chat de votre hôte.
-Pichenottez-la en direction d'un rideau de la même couleur que ladite crotte.
-Collez-la sur la gomme que vous venez tout juste de déposer sous le bureau.
-Déposez-la sur un miroir, découpez un petit morceau de paille et, grâce à un humage en force, réintroduisez-la dans son milieu naturel. Quelques secondes en captivité, loin des sinus, ne devraient pas l'avoir trop dénaturée. Elle se remettra vite à chasser d'elle-même pour se nourrir et sa réinsertion dans la tribu devrait se faire sans trop de problèmes. La crotte de nez est reconnue pour sa nature cordiale. Sa devise: une crotte de nez c'est bien, mais deux c'est mieux.

Ce que j'aime particulièrement de cette dernière technique pour se débarasser des crottes de nez, c'est qu'alors que vous avez l'impression de vous adonner à une activité illicite et fort excitante, vous êtes tout bonnement en train de faire quelque chose de dégueux.

samedi 13 septembre 2008

T-shirts. #2

Tout le monde se souvient de ce post douteux.
En voici un autre. Spécial drague.

-I do it better than a Teddy Bear.
-Je paye le déjeuner.
-I have a car.
-On s'touche?
-Je ne ronfle pas.
-Ultimate doctor.
-Une bière pour moi, un bec pour toi.
-I'm yours for a beer.
-Je suis un intello.
-Not famous yet.
-I give free sex lessons.
-T'es pas game.
-I just shaved for you.
-Need a rebound?
-Juste une cuillère.
-Not too sexy for your love.
-Do it.
-This t-shirt is magical. It will make you talk to me.
-Front: Dream on.
Back: I'll never say no.
-Front: Les scientifiques sont catégoriques...
Back: Le taux de natalité au Québec est trop bas.
-I'm sooo single tonight.
-Nice shoes...
-PROUT! Si tu aimes mon humour, tape des mains.
-Ton père c'tu un voleur?...
-Don't you wish your boyfriend...

mercredi 10 septembre 2008

Cégep.

Le Cégep c'est comme le Playboy Mansion: c'est pas là que tu te retrouves quand t'es perdu.

lundi 8 septembre 2008

Petits anges.

Quand je donnais des cours de tennis dans un club privé, on me confiait quelques groupes récréatifs de 6 jeunes à qui j'allais enseigner les rudiments du tennis pendant quelques semaines. Moi qui étais issu des parcs extérieurs où j'avais fait mes premières armes en matières de pédagogie tennistique, la dynamique était maintenant très différente avec des parents motivés qui payaient 400$ et + par session pour que leurs enfants apprennent à bien varger sur une baballe. Ils restaient là, plantés devant la grande vitre qui donnait directement sur les exploits athlétiques de leurs gamins et ils évaluaient ma prestance en tant que coach. Je me faisais juger.

Avec du recul j'aurais dû mieux préparer mes cours... meuh bon.

J'avais donc en moyenne 4 groupes par session et mes élèves étaient... de pures lavettes!

Lors du premier cours, j'étais tout le temps foudroyé de voir à quel point les jeunes de 8 à 12 ans étaient intimidés par un bonhomme qui s'approchait dangereusement de la majorité. Il y en avait peut-être 1 par groupe qui prenait un peu de place et les autres étaient... calmes, trop calmes!

Moi j'aime les p'tits criss, ceux qui foutent le bordel en voulant toujours être premiers de la ligne, qui crient, qui courent dans tous les sens, qui posent trop de questions, qui ramassent pas les balles, qui sont hyper compétitifs, qui ont (trop) hâte à la prochaine balle qu'ils pourront frapper, etc. Ils sont curieux, énergiques. Je me dis qu'une fois qu'ils prendront conscience qu'ils peuvent catalyser leur énergie uniquement dans les bonnes choses, ce seront eux les individus Alpha de la société.

Ma mission était donc la suivante: faire de ces lavettes les pires petits criss du monde entier.

Ben non, pas des petits criss méchants là. La vulgarité n'est pas une option. Mais des jeunes qui n'ont pas peur d'extérioriser toute leur énergie quand on leur en donne enfin l'occasion, assez confiants pour répondre à une question ou même pour faire des propositions. À l'écoute des consignes lorsque bien formulées. Des leaders, comme genre style.

À chaque cours j'arrivais avec le mot du jour. Je demandais s'ils le connaissaient. Je donnais une définition sommaire et on s'amusait avec ce mot jusqu'à la fin du cours où ils devaient mettre le mot dans un contexte complètement loufoque, absurde. J'incorporais le mot dans certains jeux, quelle machine à impro je fais! Tout le monde devait y mettre son grain de sel. Certains mots sont devenus des classiques et se répétaient leçon après leçon. Si j'ai réussi à leur donner la piqûre des mots en plus de leur permettre de gagner de la confiance en eux en plus d'améliorer leur tennis en plus de perfectionner leur coordination dans la joie, ben c'est mon exploit à moi.

J'en suis venu à être reconnu pour transformer les enfants. On me donnait des petits anges auréolés et je les rendais à leurs parents, à la fin de la session, avec une queue pointue et une tête cornue. Les kids étaient méconnaissables...des petits monstres. Et j'adorais ça!

J'suis un genre de Peter Pan.

samedi 6 septembre 2008

Première date. Que faire?

Il faut vraiment être fou pour donner toutes ces idées de sorties gratuitement. Idées qui, bien sûr, ne se limitent pas à la première date.
Enjoy!

CULTURELLES
-Cinéma / ciné-parc
-Théâtre
-Festivals (Juste pour rire, Jazz, Blues, Octoberfest, du Cochon de Sainte-Perpétue, International des films du monde, etc.)
-Poser nus pour Spencer Tunick
-Assister aux auteurs du dimanche
-Show d'humour, d'impro, de musique, etc.
-Assister aux Salons (du livre, du plein-air, de l'habitation, des nouveaux mariés (?), de l'auto (?), etc.)
-Visiter Saint-Élie-de-Caxton
-Soirées de poésie
-Évènements particuliers (nuit blanche, red bull crashed ice, etc.)
-Visiter un Zoo
-Visiter un vignoble
-Visiter une ferme

SPORTIVES
-Tennis, badminton, hockey, soccer, volley-ball, etc.
-Lancer frisbee / ballon de football / balle baseball / balle poilue avec les pads en velcro
-Patins (glace, roller), vélo
-Marche urbaine / randonnée pédestre
-Équitation
-Tir à l'arc / arbalète / sarbacane / carabine
-Billard
-Bowling
-Jogging
-Pédalo / canot / kayak / rabaska / rafting
-Wakeboard / wakesurf
-Pêcher eul'gros brochet
-Sports de vieux (pétanque, fer à cheval, curling, mini-putt (le rigolfeur c'est OUT!)
-Crazy carpet / 3-skis / toboggan
-Ski / snowboard... snowblade

RANDOM
-Prendre un verre dans un bar / sur une terrasse
-Donner du sang
-Aller à la plage, glissades d'eau
-Cueillettes (pomme, fraises, framboises, blé d'inde, etc.)
-Gâter sa panse à la crèmerie
-Squatter des bancs de centre d'achats
-Gosser sa vaisselle dans une boutique sur St-Denis
-Incarner des touristes français venus skier sur le "célèbre" Mont-Royal de Montréal (à réaliser lorsqu'il fait relativement chaud, porter un one-piece d'hiver et avoir des skis et des pôles en main)
-Aller faire du bénévolat (?)
-Présenter à votre date vos meilleurs amis... qui s'avèrent être un couple... de nains
-Runner une vente de garage avec vos cochonneries respectives
-Visiter des appartements hot sans avoir la moindre intention de les louer / acheter
-Aller chez des concessionnaires automobiles de renom (Lexus, BMW, Mercedes, etc.) et essayer plein de voitures que vous n'acheterez bien sûr jamais.
-Jouer à des jeux vidéos (la Wii ça a l'air drôle en saint crime)

POUR LES RICHES
-Bungee, delta-plane, parapente, parachute
-Partir en croisière


J'en oublie?

mardi 2 septembre 2008

Homme cherche...

Est-ce que ça se fait engager quelqu'un pour prendre des (bonnes) décisions à sa place?

lundi 1 septembre 2008

Intégrateurs.

C'est Noël.

On vient d'avoir un nouvel arrivage, la cuvée 2008-2009 s'annonce prometteuse. Youppi! On les attendait déjà depuis un bon moment, il était plus que temps. D'ici peu, ils prendront d'assaut vos cœurs où ils se feront une place bien au chaud. Un peu comme des marmots qui -nez rougis par une séance de hockey enlevante- vont se blottir dans une peau de mouton devant un feu de foyer crépitant paisiblement où maman leur servira un bon chocolat chaud préparé avec amour, vous n'aurez d'autres choix que de vous attendrir en les voyant.

Après avoir fait référence au film français le plus populaire de l'ère moderne au Québec dans mon dernier billet -Le dîner de cons, je devais continuer dans cette même veine et exploiter le filon à fond. Mais de quoi y parle, ce con? Premièrement, je ne parle pas, j'écris. Deuxièmement, il s'agit des nouveaux colocs français du Prédateur! C'est Noël. Jubilons d'allégresse. Ah, et troisièmement, cessez de me traiter de con, ma pauvre estime... Quatrièmement, les colocs ne sont pas cons du tout, bien au contraire, ce sont de sympatiques gaillards!

Bon, c'est pas vraiment Noël, c'est tellement mieux! Voyez-vous, mon complice trijambiste habite le même appartement depuis quelques générations de colocs en échanges étudiants et à chaque débarquement, nous sommes frappés par une fébrilité telle que nous tournerions au ridicule les énervements amateurs des candidates de Girlicious devant un panier de make-up.

En tant qu'intégrateurs professionnels auto-proclamés, on leur fait visiter les coins chauds de la ville, que ce soient les restos romanticos-chics comme la Banquise, les bars comme le Balatou, les belles vues, les dépotoirs municipaux, les usines désaffectées, le casino, Chez Parée, l'ambassade du Congo, etc. Aucun détail n'est négligé. On les initie aussi au caractère fumant et corrosif de "la Québécoise" et on leur donne des pistes pour les faire tomber dans leurs filets, j'ai foi en eux.

Je suis cependant persuadé qu'ils accepteraient volontiers que le commité d'intégration se boursouffle de quelques nouveaux membres. Who's in?

Terminons le tout en beauté avec une blague complètement gratuite, gracieuseté de l'ami Sugar Sammy:
-Les Français sont toujours à une bière d'être gays.
Enjoy the video!

mercredi 27 août 2008

Ôh le con.

Ennuyé par ma soirée, je sentais en moi une envie folle de régurgiter de la pollution auditive pour le bonheur *tousse* de qui aurait l'inestimable *tousse* chance de l'entendre, je suis sorti du bar et j'ai attendu le prétexte parfait pour mépriser du monde.

Étant un grand observateur aux yeux de yéti -ça a une excellente vision un yéti, il doit pouvoir voir même dans les tempêtes de neige, je me suis mis à juger tout le monde. De même, sans tambour ni trompette, à frette, ben sec. Constat: la crème de la société était réunie au même bar que moi hier, aucun doute. Tellement que je me suis demandé: mais pourquoi diable ne nous adonnons-nous pas plus coutumièrement à cette grivoise pratique qu'est le dîner de cons au Québec? Je tenais mon prétexte. Toutefois, en voyant tant de candidats potentiels gaspillés, je vous l'avoue, j'ai eu un pincement au coeur.

Je ne sais pas si c'était la larme d'amertume qui perlait sur ma joue ou si c'est que ces cons me voyaient comme l'un des leurs, mais l'attention collective a vite fait de se tourner vers moi. En bon recruteur que je suis, une question brûlait mes lèvres à chaque nouvel "ami" que je me faisais: C'est quoi ta passion? M'intéressant (faussement) à leurs élucubrations, on repoussait sans cesse les limites du mauvais goût: couture, magasinage, snowboard, vêtements médiévaux, piercings, flûte de pan...

Y'a même un gars qui m'a dit: "Hey, est-ce que tu fais de la télé?
-Huh... Non.
-Ah... Parce que t'as vraiment un visage de télé... Tu devrais faire des castings, sérieux..."

Lui, de toute évidence, sa passion c'était les compliments gays. Je l'ai retiré de ma liste, on ne peut pas se moquer des homosexuels lors des dîners de cons, ni dans la vie en général. Ça pis le quotient intellectuel moyen des noirs cueilleurs de prunes, pas touche. Ne parlons même pas de la petite Provencher, chuuuut!

Bref, j'ai vu de "belles têtes de vainqueurs" hier. Et toi, lecteur, quelle est ta passion?

lundi 25 août 2008

Tasse-toé ti-cul.

Quand je respirais l'air à la même altitude que ne l'expulse mon cul aujourd'hui, je me tassais du chemin quand approchait une voiture. J'allais jusqu'à poser mes semelles sur la chaîne de trottoir le gazon ou dans un drive-way.

Mes parents, dans un souci de m'offrir une éducation appropriée pour que je me rende à l'âge adulte -et idéalement d'or- en ayant toujours assez d'autonomie musculaire pour expulser mes selles seul et proprement du haut de mes vraies jambes, ont tôt fait de m'apprendre que dans une collision avec une voiture qui roule à 50 km/h, c'est pas moi qui gagne. Les parents aujourd'hui, qu'est-ce qu'ils font? Ils enseignent les rudiments de la priorité aux piétons.

Doctrine qui semble avoir fait son chemin dans beaucoup trop de petites têtes insouciantes. Petites têtes qui appartiennent à des jeunes et moins jeunes. Ils marchent en plein milieu de la rue et si on a le malheur de leur signifier qu'ils encombrent la voie, la priorité aux piétons est là pour tout justifier.

Lorsque que vous déambulerez dans les rues au crépuscule emmitouflés dans de lugubres vêtures et que vous vous ferez ramasser par un joueur de hockey soûl au volant d'un Hummer, on verra ben à qui La Vie aura décidé de donner priorité. Dumbasses!

jeudi 21 août 2008

Je veux la Guerre.

Mise en situation: J'habite avec mes géniteurs biologiques et mon frère. Frère dont les liens biologiques qui nous unissent sont nébuleux... à l'oeil du moins. Je suis aussi parmi les 670 000 personnes les plus baveuses sur la surface du globe. Fin.

Dernièrement, mon peutit frère et moi en sommes venus aux prises. Un incident de rien du tout.

Depuis, j'ai décidé de le renier, de l'ignorer pour éviter tout pétage de coche gratuit à l'avenir (de sa part). Nous ne nous sommes pas parlés pendant des semaines. Les rares fois où il m'a adressé la parole, je l'ai ignoré ou bien j'écrivais ma réplique sur un post-it que je collais bien en vue. Sans ne jamais le regarder.

C'était dur au début, nous qui passions jadis des heures à se disputer des joutes verbales complètement dépourvues de but si ce n'est que de prouver à l'autre que notre patience est sans limite, notre vocabulaire sans bornes et notre répartie cinglante. Même si je gagnais (presque) toujours, j'appréciais ce temps de qualité passé avec mon frérot. Mes interprétations de chansons en son nom étaient également des moments forts.

Ma perception d'une relation fraternelle saine est-elle si étrange?

La morale de cette histoire? La Guerre me manque. Enterrons la hache de paix et fumons le calumet de la guerre.

samedi 16 août 2008

Séduire au Québec.

"Bla bla bla... les Québécois ne savent pas séduire... ce sont tous des trouillards avec des raisins secs Sun-Maid à la place des... regardez les européens, eux savent s'y prendre avec nous... mais où est passée cette douce romance mêlée à cette irrésistible virilité... bande de flancs-mous... ils ne nous comprennent pas... donnez-nous du sang chaud, de l'audace et de l'originalité... Luigi, mon ex-copain, avait de la poigne lui, pas comme Mathieu, mon nouveau copain Québécois... bla bla bla"

Témoignage fictif de Québécoises frustrées de la piètre performance séductrice des hommes du Québec.


Une de mes collègues est récemment revenue d'un voyage en Toscane. Vous devez connaître des gens qui sont beaucoup trop fiers de leur vie, qui gagnent un toutou à la Ronde pis qui s'en vantent pendant 3 mois, qui se font aborder dans un bar et qui sont persuadés qu'ils ont enfin rencontré l'Amour, qui s'achètent un Magic Bullet et qui couvrent de mépris vos moyens archaïques de trancher des aliments, qui se rient de votre écran de télé qui n'est pas... HD, qui, peu importe ce qu'ils ont, ce qu'ils font, ce qu'ils désirent, seront toujours mieux que vous... Eh bien ma collègue, elle est comme ça. Ces personnes je les appelle les casse-noisettes.

En Toscane pendant 2 semaines donc, c'est tout ce qu'il lui fallait pour revenir, preuves à l'appui, déposer une critique outrageuse contre les aptitudes des Québécois dans le domaine de la séduction.

Ne tarissant pas d'éloges à l'égard des Italiens dans la narration de ses péripéties dans la capitale internationale du machisme, elle a vite fait -dans l'approbation générale des autres femmes présentes- de ridiculiser le Québécois moyen en le comparant à son concupiscent homologue italien. Elle racontait s'être fait siffler et approcher maintes fois en sillonnant les bucoliques rues du pays en forme de botte. C'est peut-être parce qu'ils n'ont simplement pas de goût, pensais-je juste assez haut pour croiser le regard complice d'un collègue qui avait de toute évidence lu mes pensées. On se le cachera pas, elle n'est pas une beauté universelle ma fendeuse de noix. Quoique, me suis-je dit, les standards de beauté européens sont un peu plus "slack" qu'ici si vous voyez ce que je veux dire [voir une maman italienne typique de dos pour mieux comprendre]. Narcissique Nutcracker Lady se targuait même d'avoir été la proie de regards lubriques lancés par des hommes en couple. S'ensuivit d'un oooouuuuuuh envieux de la part des autres femmes. Toujours soucieux de la bonne image qu'on entretient de mes congénères québécois, c'est là que j'ai pété ma coche.

Non mais. C'est ça un vrai homme à vos yeux? Un gars qui vous reluque même si une autre femme se promène à son bras. Un gars qui vous suit pour mieux vous siffloter son appréciation. Un mec qui vous démontre clairement que ses intentions envers vous sont purement sexuelles. Parce que si c'est le cas, vous êtes d'excellentes comédiennes, bravo.

Combien de fois des filles m'ont dit qu'une des attitudes masculines les plus irrespectueuses qui soient, c'est lorsque le monsieur regarde d'autres madames pendant un rencart/sortie. Combien de fois on m'a dit que le sifflage c'est "tellement macho". Combien de fois on m'a dit que les Italiens avaient l'air gays. Combien de fois, durant un Euro ou un Mondial, on vous a dit que les Ritals sont des fakeux, des comédiens de bas étage, des m-a-n-i-p-u-l-a-t-e-u-r-s.

Soyons honnête, les Québécois, généralement, sont passifs. Trop passifs. J'en suis moi-même un bel exemple. Restons-en là. Mais vous, chères damoiselles, n'êtes-vous pas un brin trop fière de clamer haut et fort votre féminisme, votre fierté d'êtres femmes et fortes. Votre petit côté outrecuidant, un peu comme les Italiens. Parce que ce statut de mégères sur la défensive que vous cultivez depuis tout ce temps, il finit par faire peur. Vous voulez l'égalité dans tout, mais vous voulez que ce soit l'homme qui fasse le premier pas, comme avant, dans le temps que les pourvoyeurs avaient tous un phallus et qu'ils étaient les seuls à avoir le droit de vote. Vous ne voulez pas non plus qu'ils tentent de vous enjôler en brandissant une liasse de billets, mais vous aimez tant quand ils payent la note au resto.

Non vous n'êtes pas pleines de contradictions, vous éprouvez simplement un malin plaisir à voir les hommes se fendre le crâne en tentant de comprendre ce que vous savez être dépourvu de cohérence.

Au Québec, ce ne sont pas les hommes le problème, ce sont les femmes. Boycottons les femmes.

vendredi 1 août 2008

In case of stress: baillez.

Qu'est-ce que vous faites quand vous êtes pris au beau milieu d'une situation furieusement stressante? Vous figez, votre gorge devient sèche, vos doigts tremblent, vos jambes sont molles, vous rougissez, vous rêvez que vous vous fondez dans le plancher, vous prenez froid/chaud, vous suez, vous regardez par terre, vous paniquez et vos idées deviennent claires comme une roche dans l'eau, vous perdez le souffle, vous vous empressez d'enfiler votre combinaison de camouflage... Mauvaises attitudes.

Baillez.

Sérieux, baillez.

Impossible d'éprouver du stress en baillant.
Avez-vous déjà vu Tiger Woods bailler avant d'exécuter un roulé de 12 pieds pour la victoire du tournoi des Maîtres? Non. Avez-vous déjà vu Indiana Jones bailler alors que des pygmées le menacent avec de terrifiantes sarbacanes? Non. Avez-vous déjà vu quelqu'un bailler pendant que le dentiste lui gossait dans la yeule avec sa fraise? Non. Avez-vous déjà vu une personne bailler tout juste après qu'on lui ait appris qu'on devra lui amputer les 2 jambes? Non. Avez-vous déjà baillé pendant que votre boss vous faisait des remontrances? Non? Moi oui. Avez-vous déjà vu un chirurgien bailler en réalisant une chirurgie cardiaque? Non. Avez-vous déjà vu une fille bailler en essayant des morceaux de linge? Non. Avez-vous déjà vu Monsieur Wilson bailler alors qu'il sait être en compagnie de Denis? Non.

Et pourquoi donc, croyez-vous? Parce que ces personnes sont stressées et, par le fait même, complètement dépassées par les évènements.

Si vous voulez recouvrer votre lucidité et votre répartie fracassante, baillez. C'est si simple. Les personnes qui baillent sont en contrôle de la situation, voire même au-dessus. Regardez monsieur Bush lorsqu'il discourt en direct à propos du prix effarant du pétrole ou encore des présences militaires américaines à l'étranger, il baille. Un homme de confiance, ça se voit tout de suite. Regardez votre voisin pendant un cours X de mathématiques au cégep ou à l'université: contrôle. Regardez les gens à l'église pendant la messe, ils savent qu'ils sont au bon endroit, ils sont zen, ils baillent.

Bref, la prochaine fois que vous êtes confronté à une situation désarmante, baillez. Baillez assez pour qu'on vous voit le faire, qu'on vous entende le faire et qu'on vous sente le faire. Baillez comme s'il n'y avait pas de lendemain, baillez avec conviction, baillez avec votre coeur.

lundi 21 juillet 2008

I can see you, but you can't see me.

À tous ceux qui portent des vêtements de camouflage:
Quand on arrive à vous voir, c'est crissement laid.

lundi 7 juillet 2008

Ces Lavalloises aux cuisses légères.

J'en reviens pas encore.

Dernièrement, je me baladais dans Hochelaga et j'ai appris comme une claque dans' face que les putes ne font pas que sillonner l'intersection St-Laurent / Ste-Catherine. Effectivement, certaines filles de joie semblent oser s'aventurer jusqu'à l'extérieur du royaume du criard de la Belle Pro. J'étais sidéré.

Mais bon, Montréal étant surnommée "la ville où tout est possible lorsqu'il s'agit de prostituées", je ne m'en suis pas trop fait quand j'ai aperçu des belles-de-nuits qui déambulaient sur Ontario à l'orée des promenades du même nom.

C'est alors qu'un questionnement des plus pertinents m'est venu à l'esprit: S'il y a une offre, il doit obligatoirement y avoir une demande. C'est une loi économique immuable. Parce que, ouvrez-vous les yeux, si personne ne faisait appel aux luxueux services de puterie offerts sur Ontario, ces marchandes d'amour quitteraient les rues pour se réfugier dans leur douillette cuisine où elles nous concocteraient de savoureuses tartes aux bleuets. Le marché de la tarte aux bleuets est très fructueux, il va sans dire. Et que dire de celui des produits du terroir, du terroir Hochelaga. Money, money.

Mais hier, en revenant clopin-clopant vers mon nid de la rive nord, ma mâchoire a heurté le parquet. Ben... elle aurait heurté le parquet si mes organes génitaux n'avaient pas été dans le chemin. C'est que j'étais assis dans ma voiture, voyez-vous. De toute façon, je parle en "figuré". Ma mâchoire est encore bien en place et mes organes génitaux aussi. Fonctionnels à part de d'ça. Ce que vous êtes dupes. Hier donc, j'ai été stupéfié.

Je roulais dans un coin sombre et désertique de ma bucolique Laval adorée quand j'entrevis une femme accoutrée de légères étoffes, mais surtout de pas beaucoup d'étoffes. Elle flânait nonchalamment en attendant... en attendant quoi au juste? Il ne se passe absolument rien dans ce coin! Rien je vous dis! Rien de rien!... Ah non! Pas un autre courtisane... à... Laval!?! Quoi??? Abasourdissement.

Après un début de conversation tout ce qu'il y a de plus conventionnel en chatouillant des sujets chauds comme la météorologie, l'ornithologie au Chili et le nouveau Hell Boy 2, elle extirpa sa voluptueuse poitrine de l'embrasure de ma fenêtre et, d'un geste d'une élégance que je ne connais pas aux héroïnomanes, elle sortit un badge de police:
-Vous êtes en état d'arrestation pour sollicitation!
-Non, c'est toi! que j'ai répondu en lui montrant mon badge de Sheriff de Laval.

Je l'ai embarquée.

Tout est bien qui finit bien. Fiou.

lundi 30 juin 2008

Impala.

Si y a bien une chose que je ne comprends pas dans ce bas monde, c'est le phénomène des chars de police fantômes. Bon, c'est pas le principe du char fantôme que je comprends pas... NON!

Ce sont les ostie de mongoles qui achètent des Impala!

*Inspirez, exxxxpirez*

Voyez-vous, l'idée des voitures fantômes est brillante (si on se place du côté des mangeux de beignes). Rien de mieux pour respecter un quota que d'aller -incognito- se coller aux culs des autres voitures à l'approche d'un stop et s'esclaffer de bonheur (et de miettes de beignes) en voyant un ti-coune à Civic montée escamoter son stop. Bref, malicieuse astuce.

Sauf qu'ils doivent dealer avec un léger handicap, toutes les voitures fantômes sont des Impala. Dans un monde idéal, dès qu'on apercevrait une Impala, on saurait qu'il s'agit d'un casse-noisette de char de police. Mais voilà que des individus aux facultés cognitives inférieures à celles d'un poupon opossum vont s'acheter des FuckIn'pala. Attardés de la 52e pire espèce (les opossums).

J'imagine le gars qui se pointe au concessionnaire:
Oh belle tite Aveo ici... po pire, po pire... un peu style boîte à lunch par contre, hein!? C'est petit, trop petit. Wow! check-moi la belle Cobalt, p'tite attitude sport, j'aime bien ça! Ça vient avec un volant en cuir ça, monsieur? Dommage. Nouvelle Camaro ici..? Sooolide! Imagine-nous, Ginette, en campagne, cheveux dans le vent et ton foulard qui sac' le camp. Ouais! Sweeeeet! Ça ferait rockabilly, hein? J'rêve, j'rêve. Oooh! Tu te souviens de mononc' Marcel avec sa Corvette? Ben check ça! Héhéhé. Tsé c'qu'on dit: Grosse Corvette, p'tite quéqu... ha-ha HA! R'gard'-moi ça sti, un VUS. Ça, les gros camions d'même, j'pas capable, as-tu vu le prix du gaz? Aussi ben s'acheter un paquebot! Un paquebot, Ginette, ha-ha HA! Eh ben, eh ben, une Impala. Tsé, comme les chars de police fantômes là. On pourrait fucker le chien pis rouler à 90 sur l'autoroute pis ralentir tout le monde qui créyent qu'on est des boeufs. J'pourrais acheter les lumières là, tsé les lumières qui flashent. Gyrophares, c'est ça monsieur. Marci. Un Gyrophare su'l'top du char pis on ferait a'semblant d'être des polices comme Miami Vice. Miami Vice, ostie! Ça ça serait drôle en t... Où est-ce que je signe?

De grâce, dites non aux Impala.

vendredi 27 juin 2008

Marchand de...

Si j'étais un marchand de points de QI, je ferais fortune.

Et je trouve mes Crocs beaucoup plus confortables avec des bas.

mardi 24 juin 2008

La poutine rend intelligent.

Attablés dans un resto quelconque du plateau reconnu pour ses mille et une poutines, le Prédateur et moi réinventions la vie en partageant opinions tranchées et réflexions philosophiques clairvoyantes.

Tout ça jusqu'à ce qu'une demoiselle dégageant de fortes émanations d'hymen fasse son entrée.

Notre Prédateur, focalisant toutes ses énergies sur la nymphe, perdit toute capacité d'écoute. Irrité par cette distraction à la dentition de lait, je me suis empressé de la badigeonner impétueusement de propos méprisants:

-Hey!... Qu'est-ce tu penses que tu fais?
-Man, cette fille-là est [censuré] chaude!
-Come on, elle a même pas encore le nombril sec!
-Hmmm, regarde-moi cette shape! J'lui [censuré] [censuré] [censuré] avec grand plaisir!
-Hum tu parles bien de celle qui a l'air d'une totale cloche? Let's go là...
-Mais on s'en fout!

Blablabla, en découle un monologue sur la futilité d'une shape parfaite montée autour d'une boîte crânienne aussi pleine que celle de Mike "Le mangeur d'oreilles" Tyson.

-Hey! Elle doit avoir un QI de 3! Ça vaut rien ça!
-Ben... justement...

...elle s'entendrait bien avec mon pinisse!

Des hommes, des vrais, hein?

dimanche 22 juin 2008

The Backstreet Boys are back.

... mais pas autant que D-Natural.

Petite conversation MSN avec la grande soeur.

-Stella dit : Justement, v'là la pub à la télé pour le shoe des BSB.
-Pino dit : shoe... eeeeeh... show peut-être!?
-Stella dit : ah oui!! lol désolée!
-Pino dit : "shoe" parce qu'ils chantent comme des pieds ou que le show ça sera pas le pied?
-Stella dit : Non, c'est parce que j'aimerais y mettre les pieds!
-Pino dit : c'est vrai que les Backstreet Boys sont de grosses pointures!
-Stella dit : Ah j'te dis! J'ferais des pieds et des mains pour aller les voir

jeudi 19 juin 2008

Conduite automobile.

Dans un élan de procrastination tout ce qu'il y a de plus habituel, je suis tombé sur le blogue d'un autre camarade qui n'en peut plus d'observer la bêtise des conducteurs automobiles qui sillonnent nos rues. Un peu trop laxiste à mon goût par les temps qui courent, je tente de lui débâillonner le mutisme en lui faisant de la pub.

Allez découvrir Bonne conduite? In your dreams!

***

Dans l'un de ses articles, il résume très bien ma pensée depuis toujours quant au secret derrière une bonne conduite: Le principe de base est de ne pas nuire aux autres.

Faites ben ce que vous voulez, mais ne dérangez personne avec vos "prouesses" au volant.

Eul'père.

Rond-rond patapon de son surnom.

J'ai jamais vu quelqu'un d'aussi inapte à sentir la proximité d'autrui. Dans la cuisine, il se retourne du mauvais côté et occasionne des face à face parfois brutaux, il ferme la porte du frigo comme nous arrivons pour y déposer quelque chose, il recule juste quand nous passons derrière lui...

Mon père est comme une graine, toujours dans les jambes.

Quand j'étais au secondaire, j'aimais bien m'adonner à un petit jeu dans la cafétéria. Vous essayerez sur une terrasse cet été, c'est ben l'fun.

-Tu poses ton cul sur une chaise, un muret, de la pelouse ou un chien saucisse.
-Tu trouves une victime, au loin, qui ne te regarde pas.
-Tu fixes cette personne jusqu'à ce qu'elle se retourne et remarque ton regard de pervers.

Simple. Efficace.

Si ta cible est mon père, le chien saucisse est mieux d'être BEN confortable!