vendredi 23 janvier 2009

C'est la faute à Pete Sampras.

Quand j'étais p'tit cul et que mon but dans la vie était de devenir joueur de tennis professionnel, j'avais une idole: Pete Sampras.

Mon caractère était bouillant, je passais mon temps à chialer quand ça n'allait pas à mon goût. L'enfant roi? Peut-être... un peu. Toutefois, je tiens à spécifier que je n'ai jamais lancé ma raquette. Si vous saviez le nombre de jeunes de moins de 10 ans que j'ai coachés qui lançaient leur raquette... Les pros aussi lancent leur raquette, me répondaient-ils quand je les apostrophais. P'tits cons! Aujourd'hui, Marat Safin est le maître incontesté dans l'art du "racket dis". Ce gars-là est probablement l'athlète le plus drôle de l'histoire, il a toujours le regard du gars qui a l'intime conviction que tous les dieux s'acharnent sur lui. Ah! et, pour votre gouverne, ses parents sont milliardaires.

J'avais donc la fâcheuse habitude d'être colérique et très expressif quand les choses allaient mal. À l'inverse, quand tout allait bien, j'étais plutôt nonchalant, j'étais so cool. Comme si tout m'était dû. J'étais de même, et pas juste sur les courts.

C'est trop souvent comme ça dans la vie, hein? Ça va mal, on chiâle; ça va bien, on apprécie en se disant Anyway, ça devrait toujours être comme ça.

Puis un jour, grâce à une simple petite question, mon coach m'a fait réalisé quelque chose qui allait changé à jamais ma vie.
-Ton joueur préféré, c'est bien Pete Sampras?
-Ben oui...
-Pourrais-tu trouver 3 mots pour justifier que ce soit lui ton favori?
-1) Puissance 2) Style et 3)... Attitude
-Ah ouin, "attitude", qu'est-ce qu'elle a son attitude?

Ok, c'est pas tout à fait une question, c'est plus un enchaînement de questions. Je mens non-stop dans votre face. Gemini serait pas fier de moi.

Pete Sampras, dans les bons comme dans les mauvais moments, il savait rester calme, stoïc, de glace, moustachu, poilu. En apparence. C'est ça qui le distinguait, son humilité tant dans la victoire que dans la défaite. Quand je vois Tiger Woods s'exciter pour un putt de 2 pieds, j'ai envie de gerber. Mais je comprends très bien qu'un cyborg sans expression faciale, ça rejoint pas Joe The Plumber qui mange des crottes de fromage ben écrasé dans son sofa.

Bon, tu changes pas ton attitude du jour au lendemain, mais ça a fini par faire son petit-train-va-loin de chemin. J'ai fini par appliquer mon attitude on-court (communément appelée attitude de champion) dans ma vie de tous les jours (communément appelée off-court).

Et devinez quoi, on me reproche maintenant de ne pas être assez expressif... Branchez-vous!

Aujourd'hui, je suis gris. Et c'est de ta faute, Pete Sampras!

mercredi 21 janvier 2009

Vulve slack - Rectum sur mute (BD)

J'ai pas la force d'écrire, alors je vous offre du réchauffé, encore.






J'adore aussi quand je vais chez Subway et que mon "chef cuisinier" me demande à l'avance ce que je veux dans mon sous-marin. 90% du temps, ils oublient rendus là et je dois répéter...


Boom!


Aaaah les femmes...


À noter que ce ne sont pas des cheveux, ni un chapeau, c'est du feu. Une fille + hot = feu.


Remplacez Cowflop par n'importe quelle ville de région et remplacez USA par Québec, Canada.

samedi 17 janvier 2009

Back from the shack.

Suffit les parallèles douteux avec D-Natural et ses décadentes compositions, je vous dirai simplement que je suis back.

Prolifique performance de ma part cette semaine, plein de nouveaux billets n'attendent qu'à être électrifiés (ben, mis en version électronique là...). Pis si vous êtes gentils, je vais peut-être vous donner la chance de voir ma calligraphie de fée.

Mais, pour le moment, j'm'en vais me soûler la yeule.

lundi 12 janvier 2009

Get lost.

Ça fait maintenant une semaine que je me laisse pousser la barbe, je suis fin prêt à affronter le froid de mon chalet.

Objectifs:
-Me ressourcer.
-Avoir une hygiène déficiente.
-Lire (Le Vide de Patrick Senécal).
-Écrire (pour mon blogue).
-Regarder la première saison de C.A.
-Jouer au hockey.
-Rosir mes poumons.
-Avoir la sainte paix et en profiter comme je pourrai.
-Rêver à des lamantins qui jouent aux dominos.
-Manger trop de pâtes.
-Vivre avec le soleil.
-Trouver la motivation de me chercher (et trouver) une job cool.
-Revenir ici et qu'on me prenne pour le Yéti.

Bonne semaine!

vendredi 9 janvier 2009

Le métal, c'est mal.

Comment peut-on aimer le métal? Le bois, j'dis pas. Vous pouvez aimer le bois, c'est votre droit. Vous pouvez aimer pas mal n'importe quel matériau dont le plastique, le marbre, la mélamine, le prélart, la toile du Stade olympique, la babiche, la fourrure de bébés phoques, etc. Mais pas le métal. Le métal, c'est mal.

Mais pourquoi tant de haine irrépressible?

-Le sleeping bag. C'est la pierre angulaire de mon aversion. La première fois que tu enfiles un sac de couchage, t'es bien, c'est tout douillet, il fait chaud, tu te trémousses de bonheur et... BOOM! Tu touches au zipper: c'est frette! Il est fait en quoi le zipper? En métal.

-La pince à épiler. Les filles vous êtes drôles, vous pensez que s'épiler les jambes, le bikini, le d'sous de bras, ça fait mal. Ben, désolé de vous décevoir, mais vous êtes fifounettes en sale. Quand je vous dis que je ne broncherais même pas si je me faisais épiler à ces vicieux endroits, ça vous excite, hein?

Ce qui fait vraiment mal là, c'est s'épiler le nez. ÇA C'EST VIOLENT! Pis c'est justement pour cette excellente raison que j'ai usé de la petite pincette de torture la dernière fois. Faite en quoi? En métal. On commence à comprendre le topo?

-Le ciseaux. Faut voir mes cheveux pour comprendre celle-là.

-Les bijoux. Bijou, vous confirmerez, c'est l'un des mots les plus manquant de testostérone ever. Rien à voir avec dinosaure, motocross, Kimbo Slice ou Tonka. Si un jour une fille m'appelle mon p'tit bijou, je lui noue autour du cou une jolie petite ficelle au bout de laquelle se trouvera un cerf-volant et je l'enverrai se balader dehors en plein orage.

Quand j'étais plus jeune, je ne voulais même pas toucher à un bijou. Ça me dégoutait, vous avez pas idée. Pendant le temps des fêtes, je fuyais mes tantes et grands-mères pleines de doré. Elles me terrorisaient. Pour certains c'est les clowns ou bien les hommes barbus avec de grosses lunettes et de l'écume su'l bord de la bouche, moi c'était les bijoux. Sûrement des séquelles de mes premiers contacts avec le sleeping bag.

Encore aujourd'hui, une fille qui revêt une shitload de métal (colliers, bracelets, bagues, boucles d'oreilles, plombage sur le devant d'une palette), ça m'écoeure. Par contre, plastique, bois, ivoire d'éléphanteau, j'adore.

-Les piercings. (Tout seul, ça mérite un post.)

-Les chaînes. Là je parle pas d'affaires cute *hmmm* comme ce que porte Guy A. Lepage qui lui a été légué par sa mère ou une autre histoire attendrissante comme ça. No-non, je parle de chaînes de joueurs de hockey déchus, la chaine classique argentée pour laquelle sont reconnus les gars trop fiers d'être Lavallois ou Repentignois.

Quand tu tombes sur un gars qui porte une chaîne de bonne dimension (rien de trop petit [chaînette], ni trop gros [bling-bling]), tu sais qu'il a joué soit au baseball, soit au hockey dans sa jeunesse. Rien de mal jusque là, c'est tout à fait normal. Je l'ai fait. Le problème, c'est qu'eux ils sont restés accrochés à leurs rêves. Ils se prennent pour Alexandre Daigle ou leur frère Hanson (pas les gars de Mmmbop, les filles) préféré. Ridicule. J'me mets pas de bandeau dans les cheveux en plus d'avoir recours à une inabordable séance de rhinoplastie pour pouvoir gueuler dans les rues: Je suis Roger Federer, je joue au tennis. Non, certainement pas.

Si tu portes une chaîne, c'est que tu as un manque à combler. Inconfortable avec l'être que tu es devenu, tu te caches derrière une myriade de maillons qui personnifient une solidité, une solidarité, un sécurité que TU N'AS PAS. Sans cette chaîne, tu te sens nu, indésirable, voire gueux. Il n'y a pas de maillon faible dans ta chaîne, parce que le maillon faible, C'EST TOI! Pis coudonc, t'as pas écouté (parce qu'avec ton quotient de spatule, lire relèverait de l'exploit) le Seigneur des anneaux, toé?

-Les enclumes et ancres de bateaux. Qui voudrait se baigner avec ça d'accroché à son pied, qui? Là vous allez me dire que ça serait aussi désagréable avec un piano à queue. Huh... NON! Pendant que tu coules avec le piano à queue, tu peux jouer une belle mélodie et avec tes dernières forces, construire un radeau qui partira à la dérive et qui pourra, possiblement, sauver d'une mort certaine des naufragés échoués sur une île déserte.

-La musique, le métal. C't'agressant.

-Les agrafes. À la petite école, j'étais celui qui s'occupait de réparer l'agrafeuse après qu'une fille l'ait utilisée, donc brisée. Je réparais le tout en faisant pas mal n'importe quoi, en résultait souvent de nouveaux trous dans mes doigts. J'tripais pas mal sur l'hémoglobine à cet âge-là... weird.

Le métal, c'est mal.

mercredi 7 janvier 2009

Mes cheveux.

Tant qu'à payer 23$ pour une coupe de cheveux, j'peux-tu au moins avoir de quoi de symétrique?

La fille gagne sa vie à couper et coiffer des cheveux, fine, y'en faut. Elle m'impressionne et gagne mon respect grâce à ses prouesses dans le domaine du small talk avec des p'tites vieilles séniles qui croient encore que quelqu'un quelque part en a quelque chose à foutre de leur coquetterie. (Ma grand-mère va au salon de coiffure une fois par semaine et, au dernier recensement qui remonte très exactement au 25 décembre 2008, elle avait genre 4 cheveux sur la tête.) Elle est mon idole incontestée parce qu'elle a gagné un concours de coiffure comme toutes les coiffeuses du monde entier. Elle se dévoue aux soins capillaires chaque jour et je suis persuadé qu'elle fait une excellente job.

Là où elle échoue par contre, c'est qu'elle parvient à scraper la coupe la plus bébé-fafa de l'histoire quand c'est moi qui suis sur sa chaise. Sacramento! Ça fait 3 fois de suite que mon contour d'oreilles laisse à (ne pas) désirer.

Depuis que je suis sorti de là, je songe pour la première à m'enrôler dans l'armée "si la vie vous intéresse" canadienne. Vous vous souvenez de l'émission "La tête de l'emploi" animée par Véronique Cloutier? On dirait que c't'un gars avec 3 dents dans' yeule qui m'a passé le clipper.

Mettons quelque chose au clair une fois pour toutes: couper des cheveux de gars c'est PLUS DIFFICILE... dans la mesure où une erreur d'un centimètre, c'est HUGE!

Vous savez ce qui serait vraiment hot? Être un homard dans une marmite d'eau bouillante? Vous avez vraiment un humour de marde sérieux. Non, un double! Comme dans le film Multiplicity. M'avoir moi-même comme pute de service: le rêve.

Dans le cas où je serais exaucé, j'ai préparé une liste de tâches non-exhaustives auxquelles mon clone devrait se souscrire:

-Me couper les cheveux.
-Me raser/épiler de façon totalement non-sexuelle les endroits où les poils sont disgracieux.
-Me gratter à ces endroits difficiles d'accès dans le dos.
-Se déguiser en Charlie Chaplin (ou n'importe quoi d'autre) et m'accompagner à ces activités qui ne se font pas seul: aller au cinoche, restos, balançoires kaboom, beaucoup de manèges de la Ronde, s'entraîner, magasiner, aller en voyage dans un pays dangereux, consommer de la salvia, faire un roadtrip quand tout le monde choke, frapper les gens désagréables dans les bars et partir à courir, etc.
-Quand j'en n'ai pas envie, aller à l'école et au boulot à ma place.
-Pelleter.
-Me faire à manger.
-S'instruire à la dure -faire des erreurs- et me résumer the way to be succesful.
-Faire des vols de banques à ma place et avaler une pilule de cyanure s'il se fait pincer.
-Faire les activités d'ami-gay avec les filles quand il n'y a aucune, mais aucune chance que je score avec la demoiselle (et m'appeler -pour que je le remplace- si jamais je m'étais gouré).
-Porter avec lui à tout moment une carte qui indique que ses organes me seront donnés si jamais -suite à un malencontreux accident- j'en ai besoin.
-Être ma pute totalement non-sexuelle mais totalement extra-dévouée en tout temps.

Si je devenais paraplégique et leucémique, beaucoup de ces tâches deviendraient superflues, soit. Mais je préfère encore être en parfaite santé avec mon clone.

vendredi 2 janvier 2009

Sacrifices.

"Un grand sacrifice est aisé, mais ce sont les petits sacrifices continuels qui sont durs."

[Johann Wolfgang Von Goethe]

L'histoire de ma vie.