Ennuyé par ma soirée, je sentais en moi une envie folle de régurgiter de la pollution auditive pour le bonheur *tousse* de qui aurait l'inestimable *tousse* chance de l'entendre, je suis sorti du bar et j'ai attendu le prétexte parfait pour mépriser du monde.
Étant un grand observateur aux yeux de yéti -ça a une excellente vision un yéti, il doit pouvoir voir même dans les tempêtes de neige, je me suis mis à juger tout le monde. De même, sans tambour ni trompette, à frette, ben sec. Constat: la crème de la société était réunie au même bar que moi hier, aucun doute. Tellement que je me suis demandé: mais pourquoi diable ne nous adonnons-nous pas plus coutumièrement à cette grivoise pratique qu'est le dîner de cons au Québec? Je tenais mon prétexte. Toutefois, en voyant tant de candidats potentiels gaspillés, je vous l'avoue, j'ai eu un pincement au coeur.
Je ne sais pas si c'était la larme d'amertume qui perlait sur ma joue ou si c'est que ces cons me voyaient comme l'un des leurs, mais l'attention collective a vite fait de se tourner vers moi. En bon recruteur que je suis, une question brûlait mes lèvres à chaque nouvel "ami" que je me faisais: C'est quoi ta passion? M'intéressant (faussement) à leurs élucubrations, on repoussait sans cesse les limites du mauvais goût: couture, magasinage, snowboard, vêtements médiévaux, piercings, flûte de pan...
Y'a même un gars qui m'a dit: "Hey, est-ce que tu fais de la télé?
-Huh... Non.
-Ah... Parce que t'as vraiment un visage de télé... Tu devrais faire des castings, sérieux..."
Lui, de toute évidence, sa passion c'était les compliments gays. Je l'ai retiré de ma liste, on ne peut pas se moquer des homosexuels lors des dîners de cons, ni dans la vie en général. Ça pis le quotient intellectuel moyen des noirs cueilleurs de prunes, pas touche. Ne parlons même pas de la petite Provencher, chuuuut!
Bref, j'ai vu de "belles têtes de vainqueurs" hier. Et toi, lecteur, quelle est ta passion?
Étant un grand observateur aux yeux de yéti -ça a une excellente vision un yéti, il doit pouvoir voir même dans les tempêtes de neige, je me suis mis à juger tout le monde. De même, sans tambour ni trompette, à frette, ben sec. Constat: la crème de la société était réunie au même bar que moi hier, aucun doute. Tellement que je me suis demandé: mais pourquoi diable ne nous adonnons-nous pas plus coutumièrement à cette grivoise pratique qu'est le dîner de cons au Québec? Je tenais mon prétexte. Toutefois, en voyant tant de candidats potentiels gaspillés, je vous l'avoue, j'ai eu un pincement au coeur.
Je ne sais pas si c'était la larme d'amertume qui perlait sur ma joue ou si c'est que ces cons me voyaient comme l'un des leurs, mais l'attention collective a vite fait de se tourner vers moi. En bon recruteur que je suis, une question brûlait mes lèvres à chaque nouvel "ami" que je me faisais: C'est quoi ta passion? M'intéressant (faussement) à leurs élucubrations, on repoussait sans cesse les limites du mauvais goût: couture, magasinage, snowboard, vêtements médiévaux, piercings, flûte de pan...
Y'a même un gars qui m'a dit: "Hey, est-ce que tu fais de la télé?
-Huh... Non.
-Ah... Parce que t'as vraiment un visage de télé... Tu devrais faire des castings, sérieux..."
Lui, de toute évidence, sa passion c'était les compliments gays. Je l'ai retiré de ma liste, on ne peut pas se moquer des homosexuels lors des dîners de cons, ni dans la vie en général. Ça pis le quotient intellectuel moyen des noirs cueilleurs de prunes, pas touche. Ne parlons même pas de la petite Provencher, chuuuut!
Bref, j'ai vu de "belles têtes de vainqueurs" hier. Et toi, lecteur, quelle est ta passion?