jeudi 31 janvier 2008

To blogroll or not to blogroll.

Parce qu'à l'origine j'avais en tête de ne pas en faire et parce que maintenant je suis une star qui n'a pas tant de succès que ça. J'ai décidé que j'allais tout bonnement ploguer, quand ça me chante, les gens dont je lis les blogues. Et aujourd'hui, ça me chante.

Je visite des tas de blogues à chaque semaine. Et quand je trouve qu'un auteur se mérite mon attention, j'aime bien partir au commencement de son expérience bloguiste. Alors j'en survole beaucoup mais j'en lis réellement très peu à la fois. Ma liste des "à lire from beginning to end" est longue en bâtard.

Why not to blogroll?
Parce que j'écris pour moi-même. Parce que c'est encore mieux si j'ai quelques lecteurs qui apprécient, qui critiquent et qui repoussent mes limites. Parce que je ne veux pas que ma page principale soit entachée de liens vers des blogues que je trouve plutôt médiocres. Parce que je n'veux pas faire de jaloux non plus. Parce que j'n'ai pas l'intention de téter qui que ce soit.

Pourquoi n'êtes-vous pas sur LA liste?
Peut-être parce que votre blogue existe depuis trop longtemps et que ça me fait peur d'y plonger. Peut-être parce que vous écrivez comme un enfant de 3e année du primaire. Peut-être ne faites-vous preuve d'aucune originalité. Peut-être n'êtes-vous simplement pas encore magiquement apparu devant mes yeux. Peut-être avez-vous l'âme trop poétique. Peut-être n'êtes-vous juste pas drôle. Peut-être parce que je n'ai pas encore eu le temps de vous lire. Peut-être parce que c'est une omission volontaire. Peut-être êtes-vous si bon que j'ai décidé, tel un smartie rouge, de vous garder pour la fin!?

- Stella C'est comme ma grande soeur. Une fan comme il ne s'en fait plus. Et une fille que trop drôle.
- Les Vieux Garçons Une amie me les a fait découvrir et j'ai dévoré la totalité de leur oeuvre. Ils sont vraiment TRÈS forts.
- Procrastinator A.K.A. Matthieu Simard Un humour qui s'apparente parfois au mien, écrit avec une plume ôh combien plus agile.
- Le Tapageur Un tit-clin bientôt actuaire que j'ai découvert très récemment qui me fait rire à tout coup.
- Mary-Céramique Placard Une étudiante à l'École Nationale de l'Humour qui m'la dilate. Faudra aller la voir en show au Belmont un de ces lundis.
- Mr. Bathurst Un prof délirant. Il est l'auteur du meilleur billet ever publié sur un blogue.

Le premier qui me pète une crisette de jalousie, j'lui érafle le pénis. Capiche?
La prochaine fois, qui sait, ce sera peut-être toi...

mercredi 30 janvier 2008

Certains ont des pneus, d'autres non.

Bon, trève d’inepties. Je reviens au galop avec du sérieux, du concret, une imagination débordante, de l’intriguant, des analyses aiguisées, du captivant, de l’humour décapant. Bref, tout ce qui caractérise cette plume qui a l’habitude de vous laisser transis, de vous hypnotiser.

Aujourd’hui je vous offre en primeur l’idée (une autre) qui fera de moi un homme riche, puissant et un sugar daddy de renommée internationale. Chaud devant, Hugh Hefner. Attache ton peignoir de soie et ton string en cuir d’anaconda avec d’la broche. Il s’agit d’un concept qui va à contresens des conventions sociales, une idée qui me touche directement. C’est l’incisive riposte à une énigme sociale taboue qui passe trop souvent dans l’ombre de son opposé diamétral. C’est un territoire inexploré, ce qui fera de moi un pionnier avant-gardiste sauveur d’une fraction non négligeable de la population accablée par ce handicap. Vous pouvez me vénérer à partir de maintenant ou vous pouvez attendre d’avoir lu le texte en entier pour le faire. Je préfèrerais cependant que vous témoigniez d’un peu de confiance à mon égard en vous agenouillant sans tarder face au sud en meuglant mon nom.

Vous aurez remarqué, entre deux interminables pauses publicitaires, que la télévision américaine nous propose un éventail de délectables émissions qui ont pour mission de faire disparaître ces quelques plis adipeux en trop que portent leurs grassouillets participants. Ceux qui perdent (du poids) en sortent gagnants. Excellente initiative, l’obésité est un fléau affligeant qui sévit en Amérique du Nord (et partout ailleurs où victuailles McDonaldesques, H²O et "moyens" abondent …). Des milliers de solutions aux kilos en trop ont été élaborées: des programmes d’activité physique intensive aux régimes alimentaires "amaigrissants" en passant par les Bowflex et les "shakers de gras automatisés" plus fondants pour l’abdomen que le baladi lui-même, nous sommes ensevelis sous tous ces facilitateurs de perte de poids tellement que nous oublions que l’ingrédient essentiel, le seul qui ne s’achète pas, c’est la motivation (la conscientisation ou l’intelligence pure et dure). C’est comme si certains d’entre nous acceptaient de faire un pas de recul dans l’évolution humaine pour gâter leur pauvre petite existence sans penser aux générations futures qui hériteront d’une génétique rétrograde. Le bonhomme bleu qui incarne le symbole de la santé au Québec aura beau être plus laid que le cul du Schtroumpf à lunettes, il demeure néanmoins messager d’un judicieux message universel dont nul ne doute qu’il soit empreint d’une sagesse inéluctable: "Bougez plus, mangez mieux, vivez plus heureux."

"La santé, c’est un esprit sain dans un corps sain."

[Homère]

Quand on sait que des recherches ont démontré que 26 % des enfants et des adolescents âgés de 2 à 17 ans sont atteints d’embonpoint et qu’une autre tranche de 8 % sont obèses, on se doit de s’affoler et de mettre en pratique les conseils de l’ami bleu. 1 flot sur 3 est un p’tit gros! On annonce aussi, dans le New England Journal of Medicine, que l’espérance de vie de nos enfants pourrait être de 2 à 5 ans plus courte. Aujourd’hui, 1 adulte sur 2 fait de l’embonpoint (48%). Des statistiques qui me dérangent.

Mais là n’est pas mon problème. Non capitaine! Je fais partie de ces joyeux lurons qui peuvent glander et manger comme des porcs à temps plein sans jamais perdre mes abdos côtes de vue. Ceux qui ont déjà perdu leur temps à étudier mes courbes se seront rapidement rendus compte que je n’en ai pas. C’est donc là où se termine le problème des autres que commence le mien. J’aimerais prendre du poids mais la surconsommation pure et simple de nourriture n’aide en rien mon gain tant espéré. Je propose conséquemment que l’on mette en ondes une émission dont les invités minces, maigres, voire rachitiques se voient suivis pour atteindre leur objectif ultime de prendre du poids en adoptant une saine alimentation à base de protéines, d’exercices physiques adaptés et je ne sais quoi d’autre de miraculeux. Les besoins nutritionnels pour les maigrichons peuvent pas être les mêmes que pour les joufflus, jamais j’croirai.

mardi 29 janvier 2008

AC/DT

Je vous propose une expérience qui fera roucouler vos papilles:
-Donc vous vous lavez les dents, même si vous n'en avez pas du tout envie parce qu'il reste quelques traces de votre déjeuner dans votre enceinte bucale. Un bon brossage là! il faut que les bactéries puissent voir leur reflet sur vos dents.
-Croquez candidement dans une pomme avec le sourire dans les secondes suivantes.

P.S.: Constat de mon miroir: croquer dans une pomme (ou n'importe quoi) avec le sourire, ça rend pas les gens beaux. On devient soudainement un personnage de BD japonaise.

lundi 28 janvier 2008

L'arbre urbain.

On lit dans La Presse d'aujourd'hui:

>L'ancienne ville de Montréal comptait environ 120 000 arbres (excluant le mont Royal) en 1960 et 432 000 en 1990 (incluant le mont Royal). On attend le prochain inventaire...

Aaaaaaaah les statistiques...

Pour ceux qui sont intéressés par la santé de nos arbres.

Spit it in.

-When you can't spit nigga, you obviously must swallow.
[Masta Ace]

Jet ascendant.

Par applaudissement, qui a déjà fait usage d'un bidet?

dimanche 27 janvier 2008

Franglais.

Nous qui sommes bilingues du dimanche, lorsque nous écrivons des mots anglais au pluriel dans une phrase majoritairement transcrite en français, nous négligeons souvent l'accord dudit mot au pluriel.
-J'aime bien m'éclater dans les partys. (Nous devrions ici lire "parties")

Cette grave erreur ne se veut pas anodine.
Car ceci pourrait porter à confusion le lectorat à l'esprit impur. Ils comprendraient:
-J'aime bien m'éclater (avec un bambou ou tout autre matériau qui, avec quelques pouces d'élan, peut provoquer plus de 1000 lbs de pression) dans les parties (composées du saucisson et des castagnettes ou, en anglais, les genitals).

Vous êtes tordus, pas moi. Je ne rapporte que des faits.

samedi 26 janvier 2008

Sans cure-dent.

Ça n'a rien d'un secret, je suis toujours à la dernière minute. Très souvent, je décide de manger -que ce soit un encas ou un festin- avant d'avoir à affronter le froid extérieur. Donc je mange à la vitesse de l'éclair. Et que devrions-nous faire lorsque nous venons de manger et que nous devons quitter le nid? Se brosser les dents.

C'est là que tout se complique. Je veux pouvoir déguster la totalité de mon repas. Les petits et moins petits morceaux de nourriture qui restent jamés entre les dents, je veux les savourer eux aussi. C'est leur devoir de faire durer le plaisir, de faire renaître encore et encore la féérie d'un succulent repas. Un morceau de steak c'est tellement bon quand, quelques dizaines d'heures (ou plus) après ton dernier steak, tu le retrouves confortablement pogné entre deux molaires.

Bref, j'ai cette désagréable impression d'avorter les petites douceurs d'une persistante finale nutritive que peut m'apporter un snack ambrosiaque.

vendredi 25 janvier 2008

Once.

Choses qu'on ne peut faire qu'une seule fois:

-La première impression.
-Se suicider.
-Culbuter un "one night".
-Jongler avec des chainsaws... quand on est pourvu d'un mognon ou plus.
-Un premier baiser.
-Avoir vécu un centenaire en entier. 114 ans pour moi. I can do it!
-Dire à une fille qu'elle pue.
-Perdre sa virginité.
-Annoncer à votre boss que selon vous, son hygiène corporelle est déficiente.
-Dire à Hanrahan que sa femme c't'une lesbienne.
-Passer en studio pendant le tournage de 110% et dire que le hockey c'est un sport de tapettes.
-Courir nu dans une prison.
-Regarder "2 girls, 1 cup". (Je ne l'ai pas encore vu, zé peur.)
-Se faire piétiner par une horde de ruminants quelconques.
-Se battre dans le jell-o avec un tigre... non-dégriffé.
-Rentrer dans un poste de police avec un sac à dos. Déposer le sac à dos. Crier "C'est une BOMBE". Partir à courir en hurlant.
-Aller "partyboy-er" un à un les joueurs d'une équipe professionnelle de hockey dans le vestiaire, pendant la douche.
-Dans le même ordre d'idées: Gueuler "BOMBE, BOMBE, BOMBE!" dans un avion.
-En voiture. Être assez con pour croire ton ami quand il te dit "une ‘tite vieille vaut 1250 points".
-Incarner Michael Jackson (ça implique la chirurgie, le maquillage, les gants blancs et tout, et tout) pour une journée.
-Pendant le défilé de la fierté, monter sur un char allégorique en tutu et crier "Les gays, c'est tous des gays!..." en manquant de conviction.
-...

D'autres idées?

Idiocracy.

Vous voulez comprendre pourquoi la population s'abrutit?
Regardez l'intro du film Idiocracy, vous allez vous bidonner. Le reste du film vaut pas un clou.
Je vous défie de pas rire. T'es pas game, t'es pas game, t'es pas game.

***HUM HUM!!!! Ce post est supposé provoquer des réactions hystériques. Comme si je pouvais vous guider vers un mauvais vidéo, franchement. Est-ce que je vous ai déjà déçu? Non. Pensez à Koxie...***

Merci au Prédateur de me l'avoir fait découvrir.

Chronique tennistique.

Comme vous ne le savez pas tous déjà, je suis un ex pas pire joueur de tennis. Aujourd'hui j'ai eu l'occasion d'assister, en différé, à un coup de théâtre tennistique. Rien de moins.

Le Australian Open bat présentement son plein, c’est l’un des 4 tournois majeurs de la saison de l’ATP. Après une période de repos de plus d’un mois, les meilleurs tennismen se sont donnés rendez-vous au premier tournoi d’envergure de la nouvelle année. Reposés, guéris, entraînés et pompés à bloc, les belligérants allaient se livrer une guerre sans merci.

Rafael Nadal, deuxième raquette au monde croisait le fer avec le jeune loup Jo-Wilfried Tsonga, en demi-finale. Outre son prénom de quasi (parce qu’il a un i dans le sien) "pêcheur-chanteur", ce jeune Français sosie de Mohamed Ali en avait mis plein la vue pour se rendre là en traversant avec aise un champ de fiers compétiteurs composé notamment de Andy Murray (9e favori) et Richard Gasquet (8e).

C’est donc après le premier set de la joute que j’ai nonchalamment déposé mon arrière-train dans le moule prévu à cet effet sur mon divan. *Ouvre la télé* Zappage. Ah tien donc! Du tennis. Nadal vs. Tsonga, cool. 6-2… pour qui!? Tsonga !!! Hein? J’avais un peu entendu parler de lui, mais je ne peux pas croire qu’il se permet d’arracher le premier set à Nadal en demi-finale d’un Grand Chelem. Impressionnant. Voyons voir.

À chaque point disputé, mon intérêt croît exponentiellement. Moi qui déteste regarder le sport à la télévision. Il est rapide, grand, puissant, calme, intelligent, charismatique, agressif, dans sa bulle… wow. Déformation professionnelle oblige, j’ai cette habitude de remarquer immédiatement ce qui cloche chez un joueur. Après le match, je n’avais pas encore trouvé. 6-2, 6-3, 6-2, Tsonga. Je crois bien que nous avons à faire à l’un des grands du moment, oui monsieur. Reste à voir s’il saura garder la tête froide dans l’adversité. Si son approche psychologique s’avère être au même niveau que ses capacités physiques, son nom sera à rajouter parmi les Federer, Djokovic et Nadal.

Mes critiques :

-Service » Motion simple, esthétique. Résultat: puissance, précision, équilibre. Des as à la pelle.

-Coups de fond » Il déclenche des deux côtés. Technique impeccable.

-Coup-droit » Quand ses deux pieds sont dans le terrain, il est assez prévisible avec ses approches croisées. Pour le reste, rien à redire.

-Revers » Légèrement moins solide que le coup droit. Il en a échappé quelques-uns. Un peu stiff, il me rappelle Safin avec cette même facilité à mettre de la puissance. Attention aux balles hautes. J’aurais apprécié avoir droit à plus de slices, mais Nadal ne le déséquilibrait pas assez souvent.

-Volées » Il se doit de profiter de son imposante stature au filet. À quelques reprises il y est allé de somptueuses touches. Ces amortis réalisés à la perfection lui ont donné des ailes. Et Nadal qui est l’un des meilleurs passeurs du circuit, sinon le meilleur… ouch !

-Jeu de jambes » Il contournait sur son coup-droit comme je ne l’ai jamais vu, toujours à temps. Je ne voyais pas la différence de rapidité entre Nadal et Tsonga. C’est pour dire.

-Choix tactiques » Sans bavure ou presque.

-Attitude » C’est un français, son anglais est par conséquent médiocre. Il devrait éviter de discuter avec les arbitres anglophones. Calme d’un bout à l’autre, son tempérament me rappelle dangereusement ceux de Federer et de Sampras. Il est bon entertainer en plus, tout à son honneur.

En résumé, je crois qu’il a le potentiel pour dépasser Federer. Et pour que je dise une telle chose, il doit (et devra) être vraiment TRÈS fort. [Federer est pour moi un dieu. Dieu du tennis. S'il me demande de me mettre à genoux, je ne le ferai pas. Quand même. À moins que ce ne soit pour lui cirer ses chaussures. J'accepterais volontier de lui cirer ses chaussures.] De ce que je j’ai pu voir, il l’est. À partir de maintenant, tout se passe entre les deux oreilles. À 22 ans, il lui reste beaucoup à apprendre et à vivre. Et si peu de temps à la fois.

Pourquoi est-ce que je fais fi du tennis féminin et que je n’y ferai probablement jamais référence? Non, ce n’est pas que pour alléger le texte. Si seulement vous saviez comme je m’en tamponne le coquillard du tennis professionnel féminin. Rien à voir. À part peut-être Justine Henin. Pour vous donner une idée, le 2000e joueur mondial éclate la première joueuse 6-3, 6-3 si ce n'est pas encore plus facile...

jeudi 24 janvier 2008

La vie en appart.

Vous êtes jeune, célibataire et plutôt critique.
Vous allez habiter dans un appart:

a) seul?
b) avec un coloc que vous connaissez?
c) avec un illustre inconnu
d) avec des colocs? (connus ou non)

mercredi 23 janvier 2008

L'infâme questionnaire farfelu...

À la demande de ma Stella nationale.

Puisque ça me tentait pas ben ben à l’origine, mes réponses sont plates. Étant incapable de refuser un défi... Ben quoi!? Elle avait juste à me défier de rendre ça drôle, intéressant, enrichissant.

1- Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4e ligne : “…Botticelli, Ghirlandajo, Tintoret.” (Marianne Arnould et Jean-François Coremans, 100 livres en un seul)

2- Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ? Le premier épisode de la série Dexter. Télésérie que je vous conseille fortement.

3- Sans vérifier, deviner quelle heure il est ? 23h48

4- Vérifiez, il est… 23h52

5- En dehors du bruit de l’ordinateur, qu’entendez-vous ? 110% à la tivi. Ces mecs sont des bêtes enragées-attardées.

6- Quand êtes-vous sorti la dernière fois, qu’avez-vous fait ? Je suis allé chercher mon frère à sa job et j’ai fait du break à bras.

7- Que portez-vous ? Un bel outfit de coton ouaté noir.

8- Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ? Des accidents de chars sur des routes glacées.

9- Avez-vous rêvé cette nuit ? Pas eu le temps.

10- Quand avez-vous ri la dernière fois ? Il y a quelques secondes, en regardant ces mêmes accidents.

11- Qu’y a-t-il sur les murs de la pièce où vous êtes ? Des miroirs, une porte, une sculpture sur bois réalisée par mon pepa quand il n’était pas trop vieux.

12. Avez-vous vu quelque chose d’étrange aujourd’hui ? Un gars avec des souliers New Balance… noirs… à 150$... avec des velcros.

13- Que pensez-vous de ce questionnaire ? Ça ou lire "100 livres en un seul"… je gagne au change.

14- Quel est le dernier film que vous ayez vu ? Les cerfs-volants de Kaboul.

15- Si vous deveniez multimillionaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ? Du Cora. Gauffres chocolat-bananes-fraises.

16- Dites-nous quelque chose de vous que nous ne savons pas encore: J’suis rendu avec 2 ampoules superposées à la base de mon majeur droit.

17- Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ? La sottise, l’éliminer.

18- Aimez-vous danser ? Oui. Mais pas sur n’importe quoi. Seulement quand j’en ai vraiment envie. Mon bassin magique n’est pas une pute.

19- Georges Bush ? Vraiment besoin de mon opinion ? Pantin. Idiot parmi tant d’autres.

20- Quel serait le prénom de votre enfant si c’était une fille ? Génératrice, c’est sûrement pas pris.

21- Et si c’était un garçon ? Archibald étant mon prénom préféré de la semaine.

22- Avez-vous déjà pensé à vivre à l’étranger ? Oui. Je crois que j’aurais du mal à quitter le Québec pour de bon. J’aimerais voyager partout. J’ai des envies de Grèce dernièrement.

23- Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis? T’es plein de marde de t’être ramassé ici, blasphémateur.

24- Quelles sont les prochaines victimes que j’invite à jouer avec l’infâme questionnaire farfelu sur leur blogue? Puisque je ne connais personne sur la bloguosphère, je vais passer la flambeau à un gars qui se nomme Archibald et à une fille nommée Génératice. Si vous entendez mon appel, procédez. Avec un graphique, je pourrais vous prouver que je n’ai pas cassé la chaîne.

mardi 22 janvier 2008

Chaud combat.

Posons-nous les vraies questions.

Dans un combat eau vs. sperme qui devrait prendre le dessus?

La question se veut ambigüe en ce sens que si la masse volumique du sperme est supérieure, il prend le dessus mathématiquement mais le dessous physiquement.
En tout cas, bonne chance pour trouver la réponse.

Lipo.

Je vous déclare que mon pèse-personne se rend à 300 lbs.
J'adore les nouveaux défis.

lundi 21 janvier 2008

Technologic.

Je faisais le tour de ma demeure. Trois pas plus tard, je vous offre un triste constat.

Mes vieux sont définitivement des demeurés dans le domaine des appareils électroniques, la technologie, les machines, les épeluche-patate. Pas qu'ils n'aient pas les moyens de s'acheter mieux, ils n'ont ni jugement, ni compassion pour leurs pauvres fils.

Voici ce que répond la mère quand on lui parle techno (je suis en gras et à la fois très athlétique) :

-Pum (son p'tit nom), l'aspirateur chie des tacks.
-L'aspirateur va très bien. Un aspirateur c'est un moteur, un réservoir et un tube.

-Oh ouach! Cette bagnole est vraiment hideuse (en regardant une Geo Metro 1814).
-Comment tu peux dire ça? Une auto c'est un moteur et des roues.

-Mom, l'ordi est vraiment branleux.
-Franchement, un ordinateur c'est un moteur, des images, des sons et l'internet.

--> Vous voyez le pattern qui se développe lentement mais sûrement? Imaginez, moi je l'entends.


Voici la liste des appareils technologiques que j'aimerais changer pour mieux.
-Téléphones (nous en avons 2 à fil et 2 sans... 4 sans, please)
-L'aspirateur (pièce de collection séculaire discontinuée depuis minimum 75 années bissextiles)
-Lampe-Ikea-de-marde (elle brille 15 minutes pour mieux nous replonger dans l'obscurité pour 20 minutes)
-L'ordi (il fait la job, ça serait un caprice de star qui ne pourra jamais être diva)
-Les télés (on en a un total de 5, dont 4 fonctionnelles, dont 2 qui ont l'habitude qu'on les dévisage)
-Le lave-vaisselle (il fit pas avec le reste qui est relativement récent)
-Le frigo (juste parce qu'il n'y a pas de machine à glace, un must)
-Le cellulaire de ma mère (ça fait 4 ans que je tente d'achever le mien, pendant ce temps-là elle en a passé 3, bientôt 4)
-Le cellulaire de mon père (antiquité power)
-J'dirais bien mon cell, mais j'ai jamais eu à me plaindre. J'peux juste pas prendre de photos.
-Ostie qu'y fait frette.
-Le frigo en bas (il est désuet, je crois que son successeur est déjà acheté)
-Ma tivi à écran plasma
-Ma chaîne stéréo mutli-options-méga-boom-kaboom-réveil
-Mon convectair
-Ma machine à fabriquer des danseuses de baladi
-Mon laptop

*À noter que les 5 derniers items sur ma liste n'existent pas. C'est le pape ou le petit Jérémy qui a dit: "Les rêves sont faits pour être exaucés par des génies danseuses de baladi." ?

Bretelles d'accès.

J'ai peine à comprendre comment des gens n'ont pas encore saisi la logique derrière les bretelles d'accès aux autoroutes ou toutes formes de "cédez le passage". Pour mettre le tout au clair, nous utiliserons l'exemple de l'autoroute dont la limite maximale est de 100 km/h. Puisque nous sommes en hiver, la moyenne de vitesse sur l'autoroute est de plus ou moins 105km/h (chaussées glissantes + noisettes gelées + manque de confiance aux réponses de notre véhicule = on roule moins vite qu'en été).

Vous vous engagez donc sur cette voie d'accès. Pas le temps de se poser des questions: APPUIE SUR LE CHAMPIGNON, tonnerre de brest! Comment des gens peuvent embarquer sur l'autoroute à 60 km/h??? Vous voulez quoi? Apparaître dans la rubrique nécrologique de Journal de Montréal? Vous réveiller d'un coma à 77 ans? Qu'on vous insère des tubes dans l'urètre? Vous aimez attirer l'attention et vous vous sentez comme dans un mariage quand on vous klaxonne après? Vous êtes tordus, mettez des rires et des applaudissements en canne dans vos lecteurs CD à la place.

Quand on conduit, le but c'est d'être un fantôme, de ne pas se faire remarquer. Simple!?

La bretelle d'accès ou la voie d'accélération sert à une chose: à accélérer et apparaître sur l'autoroute à la même vitesse que les autres voitures, autant que possible. Personne ne pèse sur les freins "C'est ti pas beautiful ça?". Bien sûr qu'il faut s'ajuster... mais s'ajuster avec une autre voiture qui roule à 5 km/h près, c'est moins périlleux.

dimanche 20 janvier 2008

L'eskimo.

Je vous assure que je pourrais vendre un frigo à un eskimo.

Il me faut seulement :

-des bâtons de dynamite
-une bonne quantité de lampes hyperpuissantes
-un extracteur de morale *self inflicted*
-un manteau en minou
-quelques danseuses de baladi *usage perso*
-3-4 bombes nucléaires
-des animateurs de camp de vacances qui font un bâtard de gros feu avec beaucoup d’accélérant
-une centrale nucléaire et pourquoi pas Homer Simpson
-un club échangiste en entier
-du plutonium
-des piments forts et Normand Brathwaite
-3 trucks de sel
-quelques bonbonnes de propane
-Karine Vanasse
-une allumette

100 Watts.

APPEL À TOUS.

J'ai vraiment envie d'aller jouer au tennis plus tard cette semaine, mais j'ai une foutue ampoule dans la main, à la base de mon majeur. C'est une ampoule-cornue. Pas tout à fait une ampoule. Mon père m'a conseillé de me shooter de la crème hydratante 3-4 fois par jour pendant 3 jours. Que faire?

P'tits coeurs.

On ne l’avait vue que deux ou trois fois. Elle était l’amie de notre môman. Elle faisait sentir sa présence une fois par année, de mes 4 à 13 ans. C’est à la Saint-Valentin que l’on était obligés de se souvenir de son existence. Étrange moment pour faire parvenir des cadeaux aux petits garçons d’une copine. Pourquoi par leurs anniversaires? Pourquoi pas Noël? Le nouvel an? Pâques et le chocolat?

Malgré notre incompréhension, on adorait cette femme. Pourquoi? Parce qu’on adorait les p’tits cœurs à la cannelle. Bordel que c’est bon des p’tits cœurs à la cannelle!

Et entre les deux, ce qui me manque le plus, ce sont les p'tits coeurs. Sans coeur que je suis. Mais j'en veux. NOW!

vendredi 18 janvier 2008

Toi?

Par une belle soirée de janvier, vous sortez en ville dans un bar branché avec quelques amis. Avant d’aller vous délier le bassin magique sur la piste de danse qui ne demande qu’à être enflammée, vous déposez votre popotin sur un duveteux canapé en attendant la serveuse qui, espérons-le, vous fera la démonstration de tout ce que l’on peut accomplir avec 5 000$. Vous vous en frottez les mains alors que vos amis croient que vous tentez de vous réchauffer, vous êtes diabolique.

Vous sentez l’allégresse vous envahir et vous murmurez in petto Ah, j’ai quasiment envie de payer une tournée à toute la gang! Les regards qui abondent vers votre personne confirment ce que vous redoutiez le plus, la dissociation mind-mouth était partie prendre le thé avec la capacité de dire Ben là, tsss, c’t’une joke… genre. Vous régalez sans trop chigner, vos amis vous retourneront la pareille, pensez-vous. Lorsqu’ils verront vos mouvements lascifs et voluptueux saccadés, désordonnés et uniquement guidés par ce que vous avez plus tôt aperçu et retenu d’un documentaire sur les rituels tribals de sociétés coupées de la "civilisation", vous devriez devenir un trou noir où tout ce qui contient de l’alcool fait joyeusement le party. Fuck le foie!

C’est alors que ce coït dream-mind s’interrompt brusquement. Un ami à bout de souffle, sous le choc d’on ne sait trop quoi vous crie, point d’exclamation dans la figure: "Man, man, tu croiras jamais ça! ‘Faut absolument que tu vois ça!… tu vas capoter ben raide!". Chapeau pour le piquage de curiosité, buddy boy. Vous vous levez difficilement sans l’aide de canne, de marchette ou de T-bar. *Faites que ça soit les Pussycat Dolls, faites que ça soit les Pussycat Dolls….*

Un clignement d’yeux plus tard, vous vous retrouvez à quelques pouces d’un visage familier mais inconnu, vous en êtes persuadé. Le temps de digérer que l’heure de votre rencontre avec les Pussycat Dolls n’a pas encore sonnée, vous tentez de saisir pourquoi on vous a planté devant cet individu qui, ma foi, vous paraît de plus en plus familier. Les visages des gens autour s’illuminent peu à peu, vos amis poussent des J’en reviens pas! Ceux qui semblent être copains avec "l’autre" s’esclaffent et imitent vos amis… Mais que se passe-t-il? Coup monté? Quoi qu'il en soit, l'excitation est palpable. Vous fermez les yeux et les rouvrez tranquillement, vous êtes devant ce qui semble être… votre sosie, votre clone! Quoi?! Vous échangez tous deux un sourire teinté de surprise et de stupéfaction. Les clignements d’yeux n’y font rien, il est bien là, tangible, de chair et d’os. Vos deux visages sont dignes des meilleures simagrées de Jurrasic Park.

Maintenant, que faites-vous?

À mes enfants.

Si tout va bien et qu'il n'y a pas d'accident déplorable avec une jeune Thaïlandaise lubrique, ils devraient former un duo, un trio ou un quatuor.

Ce qui suit est une idée que j'ai élaborée récemment et je trouve franchement que vous devriez tous vous fendre la raie pour faire quelque chose du genre parce qu’ils le méritent autant que vous. Et qui est la personne la plus importante sur Terre? Merci, c’est gentil. Mais je parlais de VOUS. Si on m’avait fait un tel cadeau, je crois que je serais une personne plus complète dans un tas de sphères de ma vie. Possible que je serais capable de faire de la lévitation, de taper sur un clavier en utilisant mes 10 doigts ou de jongler avec des chainsaws en feu mais ça, l’histoire le dit pas.

J’ai donc la ferme intention de me mettre à écrire des conseils, des listes de choses à faire, des observations, des erreurs que j’ai commises, des bons coups, des absurdités, des opinions sur le monde en général… bref des petits morceaux de l’homme sage et frivole que je deviens un peu plus chaque jour. Un peu comme un blogue, en plus ordonné.

Une fois le fouillis rétabli, je classerai mes écrits par ordre chronologique à transmettre. Vous me voyez venir, n’est-ce pas? Pas question de donner une enveloppe à mes descendants à leur 18e anniversaire. À 18 ans ils auront eu tout le temps du monde pour me faire suer par tous mes pores. Non, il vaut définitivement mieux prévenir que guérir aux plasters.

Ce n’est pas encore coulé dans le béton, mais j’ai l’ambition de leur offrir des documents à compter de leur 5 ans, disons. C’est peut-être jeune? On verra. D’autres documents leur seront confiés à intervalles réguliers de 3 ans, disons. Ils grandiront en profitant du vécu de leur p’tit vieux d’père. Le but étant de leur faire apprécier leur papa / parents d’une façon unique et inévitable. Inévitable comme le gavage aux pilules dans les ailes de soins psychiatriques, le gavage au lait de chameau au Dakar entre autres, l’excision du clitoris dans certains pays d’Afrique, la présence de rongeurs dans les cuisines de buffets chinois. Loin de moi l’idée d’abrutir la chair de ma chair, je veux simplement les obliger à me respecter. Qu’ils soient contraints à m’écouter au moins une fois de temps en temps. Qu’ils sachent que je tiens à eux. À 20 ans, plausiblement plus jeunes, ils seront prêts à voler de leurs propres ailes (foutre le camp du nid pour affronter une chute de plusieurs dizaines de mètres) et j’espère être là pour assister à chacune de ces majestueuses envolées.

Et lorsqu'ils seront exténués ou simplement quand ils en auront envie, j'espère qu'ils viendront se percher sur mon épaule parce qu'ils sauront que peu importe ce que la vie nous réserve, je serai là pour eux.

mardi 15 janvier 2008

Héros de jeunesse.

Pendant que les gamins et gamines de mon âge vénéraient les Simpsons, South Park et le Super Nintendo, moi je vouais un culte à deux athlètes québécois de haut niveau. On pouvait les voir à RDS à toutes les semaines.

Je prends donc quelques instants pour remercier ces hommes qui ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui:

Frank Buffa et Carl Carmoni
Merci pour tout.

lundi 14 janvier 2008

Fred Astaire.

Écouteurs aux oreilles, j’étais bien accoté sur une colonne de la station Berri-UQAM, pas trop loin du banc en rond en plein milieu de la place. À un mètre de ce même banc qui était saturé de fessiers, il y avait ces hippies assis par terre qui sortaient des trucs à manger de leurs sacs à dos: bouteille de jus de légumes(?), pot de yaourt(?), baby-cut carrots en sac et une boîte de céréales(?). En plein milieu de la place là! Et ils ont même pas mangé finalement. Louche, les hippies sont louches. J’observais les gens qui passaient et je tentais désespérément de trouver quelqu’un que je connais, on s’amuse comme on peut quand on arrive 30 minutes d’avance à un rendez-vous.

À chaque fois que je passe à cette station, je ne peux m’empêcher de penser à mon ex. Nous nous sommes connus à cet endroit, nous nous sommes laissés à cet endroit. Pas de la nostalgie, juste des souvenirs d’une fille que j’avais énormément appréciée pour des tas d’excellentes raisons. En plus de ne jamais avoir pris le temps de lui dire à quel point elle avait été bonne pour moi, j’ai agi comme un pauvre crétin avec elle suite à notre rupture. Si j’ai bien un regret…

Passe un ami du cégep, il ne me voit pas et j’ai plus au moins envie de lui courir après pour engager une conversation banale à propos de nos présents et futurs. Cachons-nous, au cas. Et de 1. Une fille avec qui j’allais au primaire le talonne. Et de 2. Je me recroqueville en petite boule et je me cache sous mon capuchon. À l’aide.

Cerveau: Mais pourquoi tu cherches des gens que tu connais si c’est pour te cacher dès que tu les aperçois?

Moi: Parce que… j’ai pas envie de leur parler à eux. Si c’était d’autre monde, je dis pas. Mais pas eux.

Cerveau: Mais tu serais pas un peu dérangé.

Moi: Y’a pas une switch pour mettre ça à off?

Cerveau: AAAAAAARRRRRRGGGggg… ggggg…. g…

Moi: Kin toé !

Peu après, deux petites Françaises viennent commettre un sacrilège. Un grave sacrilège. En plus d’être Françaises, elles viennent me déranger pendant que j’écoute rêveusement de la musique de qualité:

"Excusez-moi, est-ce que… gnarfgnarffffffzzzzzzz… autobus… gnarfgnarfffffzzzzz ?
-Hum, vous cherchez le débarcadère d’autobus?
-Oui, voilà.

Huh… à chaque minute, il y a des centaines de personnes oreilles nues qui passent par ici, pourquoi moi? Je conduis une Civic un bolide de course, mesdemoiselles, je prends donc le métro trois fois par année, Fuzzy et Colossus sont mes amis, j’habite le paradis des Tempos et je me suis fait chummy chummy avec des canards de la ferme du Centre de la Nature. J’y connais que dalle à cette station de métro de mes deux. Re-pourquoi moi? À part mon physique de plage, mes traits symétriques et mon charme légendaire, je ne vois vraiment pas..

Vivement le retour des hippies. Je procède à un balayage visuel pendant que mon visage arbore sa plus belle grimace question qu’elles ne s’attachent pas trop à ma belle gueule. Si je ne trouve pas en 2 secondes, elles iront se faire cuire un œuf après avoir jeté un dernier œil à ma somptuosité légendaire.

-C’est par là je crois, ‘voyez les panneaux? *En pointant par là*
-Oh ! Merci.
-Gnuhhh…

Bon débarras.
Remise des écouteurs.

La musique inonde mes oreilles et le cerveau est de retour à off en un tour de main.

Les gens passent, quelques regards inconnus croisent le mien. Mes doigts tapotent mes cuisses au rythme de la musique et ma tête tangue doucement à la dérive. Et puis, un visage familier.

Est-ce que c’est elle? La démarche, les souliers de skate, les pantalons trop longs avec une bonne dose de calcaire, cet amour inconditionnel pour le noir… oui, c’est elle. Je fais quoi ? Je lui coure après et je me mange une baffe? Je gueule comme un damné en échange d’un Va te pendre! ? J’lui balance un truc à la figure? Je l’appelle et pendant qu’elle répond je… ? Ah pis fuck! Tant qu’à agir comme un crétin, aussi bien y aller jusqu’au bout. Il y a longtemps que j’ai mis une croix sur elle, mon dictionnaire français-espagnol et mon livre de Freud.

*Switch à off*, le cerveau obéit. Docile lui, aujourd’hui.

Les premières notes de Play that funky music white boy de James Brown se font entendre.


And just when it hit me
Somebody turned around
And shouted

Play that funky music white boy
Play that funky music right
Play that funky music white boy
Lay down the boogie and play that funky music ‘til you die
’Til you die?
(Yeah)
Oh ‘til you die

Et là cette envie de me laisser aller sur quelques pas de danse de lockin’ me ronge. Juste de faire son show un instant, rendre les gens heureux de voir quelqu’un qui s’en fout qu’on le regarde avec un sourcil plus relevé que l’autre. Rendre hommage à cette musique entraînante en faisant aller mon bassin magique. Pas maintenant, j’suis pas si d’dans que ça…
La toune se termine. Quelle est la prochaine ?

Souuuuuweet! du Daft Punk avec Harder Better Faster Stronger. Là ça y est, je sens le groove qui va atteindre son apogée laissant place à des déhanchements rythmés et énergiques d’un corps à l’origine même de la concupiscence. Je me souviens de cette vidéo trouvée sur Youtube et je me dis que les gens seraient heureux de voir la version live avec mon popotin comme personnage principal. Mon corps résonne déjà, je ne pourrai plus le retenir longtemps. Allez Nic, fais un Fred Astaire de toi! Répends le bonheur autour de toi! Vas-y! DANSE, DANSE comme jamais tu n’as dansé!

Et puis là je me suis souvenu d’un détail: j’ai de la misère à suivre les moves de la macarena, j’arrive à peine à bien exécuter la danse des canards. Je ne sais pas danser!

Bof, tant pis, mon amie vient d’arriver et un spaghetti bolognaise m’attend. On se redonne rendez-vous, célébrité instantanée.

dimanche 13 janvier 2008

Cocasse, loufoque, rigolo.

Pour les pervers pourvus d'un sens de l'humour discutable, voici la définition de OWNAGE.
Ultimate owned compilation #1.
Ultimate owned compilation #2.
Ultimate owned compilation #3.
Ultimate owned compilation #4.

My personnal favourite.
Genre de cossin que je trouve drôle.

Tant qu'à y être.
Non, je ne fais pas de fixation.

Notées sur 10.

Autre grande primeur pour mes lectrices assidues: impossible que vous n'ayez jamais été notée sur 10 par des mecs. IM-POS-SI-BLE-EUH. Mettez ça dans votre pipe.

Le Prédateur et moi octroyons régulièrement de généreuses (ou vraiment pas) notes aux coquettes cocottes qui partagent nos univers. And we are not alone! Ce qui est fantastique de la notation d'autrui, c'est qu'on en apprend énormément sur les critères/la pondération/l'ordre d'importance de l'évaluation accordée par nos pairs ainsi que sur nos propres évaluations. On compare, on se justifie et la plupart du temps, on en vient à un désaccord commun. Génial.

Élevée au rang de 8.5 selon lui, je peux la traiter de putride 6 en invoquant son strabisme comme principale raison de mon dédain. Et ce, sans scrupules. L'inverse est aussi plausible. Nous pourrions débattre de notre évaluation d'une fille "K" pendant de longues heures en déballant de palpitantes et pertinentes hypothèses fondées sur du néant bien solide, pour finalement ne lui avoir jamais adressé le moindre mot. Cool, hein!?

En tout cas, moi j'trouve ça plus exaltant que de regarder un épisode de Sharky & Georges.

samedi 12 janvier 2008

Des chiffres et des lettres.

Voyelle... Consonne... Voyelle... Consonne... Consonne...(on se sent aventurier, monsieur) Voyelle... Consonne... Voyelle... Voyelle...

Si vous n'avez jamais pris le temps d'écouter une émission de "Des chiffres et des lettres", c'est que vous n'avez aucun respect pour votre culture, que vous n'avez pas TV5 ou que vous êtes sourd et muet. Le cas échéant, prière de cesser de lire ce blogue, il peut rendre aveugle. Merci.

Je sais pas pour vous, mais moi j'ai consolidé quelques amitiés grâce à ce jeu télévisé fort stimulant et excitant. Bon visionnement.

vendredi 11 janvier 2008

Le criard de la Belle Pro.

Ceux qui le connaissent commencent déjà à voir un bébé rictus se dessiner sur leurs visages. Cet homme, on le croise une fois dans notre vie et on fait Huh, wtf? Wow, je me sens vraiment privilégié d’avoir rencontré un homme de cette stature. Vivement une étoile pour lui à Hollywood et une fontaine à son effigie qui pisse en quelque part dans le parc Lafontaine.

Coin St-Laurent / Ste-Catherine, pas loin du club Opera, du Loft, du Burger King, des jolies demoiselles légèrement vêtues dont on ne connaît le sexe que si l'on accepte d'y mettre le prix, il y a une Belle Pro. C'est l'antre du criard.

Les Belles Pros sont malpropres, soyons francs. Mais cette succursale / franchise (peu importe), elle a ce petit je-ne-sais-quoi qui la distingue de par son insalubrité. La clientèle mondaine ne donne pas sa place non plus. Un autre truc qui la distingue, le caissier n'a pas besoin de micro, Non messieur, Non madame! Parce que le caissier qui est là de nuit (et peu être aussi de jour), en plus de travailler 169h/semaine, a une voix puissante et douce qui berce nos commandes jusqu'aux oreilles de nos grands chefs cuisiniers, les Lucky Luke du roteux.

Ce mec est réellement un phénomène. Je le comparerais à Grégory Charles, sans le talent, ni le génie, ni le teint de peau, ni l'animation des Débrouillards à son actif. You gotta see it to believe it!

Donc à tous ceux atteints occasionnellement de fringales nocturnes, je vous propose ceci: très prochainement, allez gâter vos gargouillis à la Belle Pro St-Lau / Ste-Cath. Ne serait-ce que pour avoir la chance d'entendre le criard de la Belle Pro et rendre ce brûlement d'estomac mémorable.

Vie = Gomme.

"La vie c'est comme une gomme, c'est quand tu t'y attardes vraiment qu'elle goûte quelque chose. Et plus le temps passe, plus tu as besoin d'imagination et de peppermints."
[On va la garder anonyme celle-là]

jeudi 10 janvier 2008

L'éternelle.

Si il ya bien juste une chose qui soit éternelle, c'est une boîte de papiers mouchoirs dans une auto.

mercredi 9 janvier 2008

Lipstick.

Alors que mes lèvres se décomposaient un peu plus chaque seconde, ma mère (celle-là même qui m'avait crié quelques minutes auparavant d'aller m'en acheter un tout seul, comme un grand) revenait triomphante de la pharmacie avec un baume pour les lèvres qui m'était destiné. Je ricanais de bonheur. Le classique Blistex avait étonnamment été laissé pour contre, elle qui ne jure que par cette marque. Ce serait dorénavant au Burt's bees beeswax lip balm d'avoir l'honneur d'hydrater, de masser, de cajoler mes lèvres maganées douces, tendres, habiles, fruitées...

"Come on là! le bonhomme sur l'image a même pas de lèvres. Comment je peux me mettre du baume développé et endossé par un mec qui n'a même pas de lèvres? C'est comme de suivre de cours de conduite donnés par une vieille femme potelée noire...
-T'avais juste à aller t'en acheter tu'seul."

1-0 maman. "One way or another, I'm gonna getcha, I'll getcha, I'll getcha getcha..."
*Grognement*

Punch'o'meter.

À ne pas confondre avec le Puncho'meter qui sert à compter le nombre d'immigrants mexicains illégaux aux Estados Unidos.

Voici la machine telle qu'on la retrouve dans certains bars/arcades. Boxer machine.

La première fois que j'ai vu cette bébelle, j'étais tout excité. De grands génies se cachent derrière cette invention, ils ont tout saisi. Les hommes ont deux points faibles:
1) Les femmes, le sexe
2) Prouver qu'ils sont plus virils que le voisin
Ces génies ont donc misé avec brio sur la faiblesse la moins exploitée à ce jour.

Fonctionnement:
-Tu regardes les autres macaques/hommes de Cro-Magnon/ australopithèques/hommes du Neandertal tenter de mettre toute la gomme en brutalisant un innocent ballon-poire. Tu pousses un "pffff, j'peux faire mieux."
-Tu fais glisser un 1$ ou un 2$ dans la fente prévue à cet effet (pour 1 ou 2 punches).
-Tu appuies comme un déchaîné sur le piton start pour qu'enfin le ballon-poire descende.
-Tu te rappelles que jamais de ta vie tu as punché soit un punching bag, soit une personne.
-Tu t'élances avec passion et hargne et tu relances un "pffff, j'peux faire mieux." Tes amis rient.
-Si tu réussis un score pas trop pire, tu deviens addict et toutes les prochaines fois que tu croiseras une telle machine, tu te prendras immanquablement pour King-Kong.

mardi 8 janvier 2008

Top 10 des pires chauffards.

Top 10 des pires conducteurs automobiles.


10- Les nains.

Si le bottin téléphonique est mal fixé, le volant ainsi que les pédales peuvent devenir hors de portée. Danger, please duck and cover. Ils sont penchés sur le volant et ont une mauvaise vision périphérique. Ils ne voient pas à moins de 5 mètres à l’avant de leur voiture, ne laissez pas votre petit Jimmy (enfant imaginaire) se balader en tricycle devant des bagnoles conduites par des nains. Également, je n’ai jamais été supporter des gens qui doivent sortir de leur voiture aux services à l’auto, ni de ceux qui se scotchent un bottin sur le cul.

9- Les gros. (Aussi appelés: potelés, costauds du bedon, grassouillets, culottés chevalins, etc.)

Même type de problème que les nains, leurs membres antérieurs ne se rendent pas confortablement au volant. Ils accrochent parfois accidentellement le klaxon avec leur abdomen proéminent, ce qui peut occasionner des quiproquos.

8- Les ticounes à casquettes/Civic.

Mettons quelque chose au clair immédiatement, je conduis une Civic et j’en suis fier. Ils sont jeunes, insolents, sur-confiants, gelés, manquent de jugement et croient qu’ils sont au-dessus de la mort et même de moi. Inconscients, il va sans dire. Très souvent, on peut les prendre à essayer de se rouler un joint en conduisant, s’ensuit la consommation. Ils aiment bien s’adonner à quelques passe-temps question de rendre le challenge de la conduite plus challengeant : parler au téléphone, s’astiquer le manche, manger la croûte qui régnait en Reine sur le sauve pantalon, se mettre la casquette devant les yeux en criant "Je suis invincible, amenez en moi du tapioca!", chercher le skittle qui était tombé entre deux bancs l’avant-veille, s’épiler manuellement l’entre-foufounes.

7- Les riches.

On les reconnaît à leurs bolides puissants aux designs agressifs, classiques, avant-gardistes, luxueux, etc. Ils ont assez d’argent pour se permettre quelques accidents par année. Ils aiment se trouver des excuses pour s’acheter un nouveau joujou. Vous êtes peut-être la cible de leur prochaine caprici’o’manigance.

6- Les femmes.

Elles sont dépourvues d’organe reproducteur mâle. On les reconnaît à leur indécision légendaire ainsi qu’à leur incapacité d’avoir une érection. Elles changent d’idées en moins de temps qu’il ne leur en faut pour en avoir une. Leurs émotions à fleur de peau affectent négativement leur jugement lorsqu’elles prennent le volant après avoir piqué une crise contre un presse-agrume ou autre futilité. Insécures, elles se munissent de grosses voitures pour transmettre leur crainte aux hommes en Civic. Autre point à ne pas négliger, elles peuvent être affligées d’une vaginite à levure. Je suis vraiment gentil de leur avoir attribuer le 6e rang…

5- Les chauffeurs de taxis.

Leur teint est souvent basané. Ils viennent parfois de Jamaïque, parfois d’Haïti, parfois de Papouasie. Ils écoutent souvent le poste de radio créole. Un long passé les unit avec Marie-Jeanne. Le stress, say what ? Ils roulent très lentement, on dirait qu’ils n’arrivent à mettre du poids que sur la pédale de gauche ou du centre, c'est selon. Comment leur en vouloir ? Ils ont un travail à faire, non ? Clignotants, hasards et conscience leurs sont inconnus. C’est grâce à ce petit panneau sur le dessus de leurs toits qu’on évite de devenir handicapés.

4- Les handicapés.

Ils n’aiment plus les chauffeurs de taxis. Ils ne peuvent plus marcher. Ils ne peuvent plus lacer leurs propres chaussures. Ils portent des couches. Ils ont une ou deux hanches artificielles. Ils ont de l’eau dans le genou. Ils oublient les noms de leurs propres enfants. Allo l’indécision. Ils sont atteints de parkinson. Ils ont un soluté sur la banquette du passager qui s’injecte directement dans leurs veines régulièrement obstruées par de vilains caillots. Au nombre de pilules qu’ils doivent ingurgiter quotidiennement, ils sont pas bien bien plus "présents" que les ticounes. Ils s’assoient confortablement sur leurs chaises roulantes en attendant que des bons samaritains viennent les pousser. Ils ne tiennent plus nécessairement à la vie. Ils ont une vignette. Ils me volent mes places de parking. Je les déteste.

3- Les vieux.

Béret en guise de couvre-chef, ils n’ont plus leurs réflexes d’antan. Ils croient que leur expérience leur octroie un genre de priorité sur la route. On les discerne grâce à leurs nombreuses rides, leur utilisation de viagra, leur participation active aux Chevaliers de Colomb et à leur incontinence. Ceux que l’on appelle communément les p’tits vieux, ronchonnent sans cesse. Malgré leurs capacités cérébrales en chute libre, ils savent tout sur tout, pas question de s’opposer à leurs opinions. Leur jugement s’apparente à celui d’un jambon. Ils détestent les jeunes (même ceux qui ne sont pas ticounes) et n’arriveraient jamais à expliquer cette aversion, sauf peut-être la similitude entre les jugements… Ils sont aigris et jaloux. Les personnes âgées qui ont bon cœur/jugement ne se retrouvent pas dans cette catégorie, je ne les connais pas.

2- Les immigrés au teint foncé (comme un oréo sans la crème).

Leur posture est discutable derrière le volant, des genres de bernard l’hermite. Ils semblent voir les choses 2-3 secondes en retard. Ils aiment la canne à sucre. Ils ne savent pas ce qu’est un coup de soleil. Leurs babines n’ont rien à envier à celles d’Angelina Pitt. Ils courent le 100m beaucoup plus rapidement que moi. Le Doc Mailloux ne les aime pas. Ils aiment les manteaux pourvus de "minou". Insécurité, indécision et inconscience sont des mots en in qu’on leur associe.

1- Les vieilles femmes potelées noires.

Bah, c’est mon expérience qui parle. Si vous trouvez une femme qui correspond à ces critères et qui conduit bien, wow. Sérieux, je vous promets d’aller personnellement passer un après-midi à manger du riz et du bœuf au milieu d’un plat de fruits et légumes dont je n’ai jamais entendu parler tout en écoutant la discographie complète de la Compagnie créole devant un beau grand verre de Wild Africa. J’accepte même d’apprendre quelques jurons en Créole et de descendre ma fourche entre mes genoux. Question de pas trop dépayser la madame.

vendredi 4 janvier 2008

Première rencontre.

La poignée de main.
Je n'ai jamais été un grand adepte de poignées de main avec les femmes. Soit elles sont trop molles, soit elles sont faussement raides et le flow est loin d'être agréable (1 up and down ou 14 à vitesses différentes/louches). J'oublie à quel point je dois serrer, de peur de faire mal à la demoiselle. Pis je veux pas passer pour une moumoune: si je serre la main comme une moumoune, c'est parce qu'elle m'a serré la main comme une moumoune aussi. Et les femmes, on le sait, manque légèrement d'auto-critique quand elles rencontrent un gars: elles ont tous les droits parce que ce sont elles qui ont le gros boute du bat. Balivernes!

Tout est dans la présentation. Quelques fractions de secondes avant d'effleurer la peau de l'interlocutrice, il est assez évident de deviner son profil d'empoignage de main. Son regard percute-t-il le vôtre? À quel point sa main (droite, toujours la droite!) est-elle ouverte vers le ciel ou fermée, juste avant de croiser la vôtre? Son coude est-il sorti vers l'extérieur, l'intérieur, en plein dans l'axe? Lorsqu'elle envoie sa main vers la vôtre, démontre-t-elle de la confiance ou une timidité palpable? Comment sont placés ses pieds? Son épaule droite va-t-elle de l'avant à votre rencontre ou penche-t-elle le tronc vers l'arrière?

Tant de questions pour savoir à quel point fermer l'étau. Parce qu’honnêtement, j'ai rencontré des filles magnifiques avec des poignées de main à chier. Elles ne sont peut-être juste pas habituées/à l'aise. Entre une poignée de main molle ou un bisou sur le coco du Père Fouras… j’opte pour le baiser et je sors même la langue.

Avec les gars, c'est simple. Tu serres la main, pis au pire c’est une moumoune.

La bise.
C'est tellement commun qu'on oublie à quoi elle sert. Un rapprochement gratuit, facile avec votre peut-être prochaine. Faut en profiter! Huh?! non messieurs. Ce n’est sûrement pas en démontrant l'agilité de vos baladeuses mains que vous en "profiterez". C'est en rendant cette expérience inoubliable pour ses sens et les vôtres et ce, en toute subtilité.

Tout commence dans le regard. Confiance et lucidité sont les mots d'ordre. Ce n’est pas une paire de bises parmi tant d'autres, c'est un instant unique à déguster. Sortez votre nez de sommelier du placard, il vous sera très utile. Prenez soin de vos lèvres en tout temps! Des lèvres sèches et gercées, c’est moche. Bien sûr, vous pouvez utiliser le joue à joue... mais c'est moyen, ben moyen. Au moins un vrai bec sur deux, idéalement le deuxième. Si ce sont ses lèvres qui vous goûtent des deux côtés… n’achetez pas à l’unité (huhu). Les mains doivent être raffinées et aller se poser aux bons endroits. L’étreinte se doit d’être virile et les mains doivent offrir la juste pression. Différents positionnements de mains trahissent vos intentions. Sagesse et patience.
(Les femmes sont comme ça, elles veulent se faire culbuter le soir même, mais pas question de les approcher en mettant cartes sur table. L'alcool est parfois votre ami mais plus souvent qu’autrement, le temps demeure votre plus fidèle allié.)

Comme pour la poignée de main, il faut savoir jauger, évaluer l'enthousiasme de la chanceuse. Paraître viril, intéressé, mais indépendant.

Je capote pas sur la bise non plus, trop commun et à de rares exceptions près, on n’ose pas la savourer à sa juste valeur. Pis moi, entre faire une demi maison en pain d’épices et ne pas en faire du tout, je préfère manger les bonbons pis le glaçage qui vont avec.

Le câlin
Avec mes copines, j’adore le câlin. Il existe pour sentir le corps de l’autre être heureux d’être auprès du nôtre. De sentir la chaleur qui nous est réservée. L’affection que l’autre éprouve pour nous. On peut même en profiter pour déposer un coquet baiser dans le cou de la copine en question. Le câlin est polyvalent.

Le câlin empêche l’éternelle indécision quant à savoir par quel côté on doit commencer notre tournée de becs. Personnellement, je dirais LA DROITE CALIBOUÉRE! Mais je ne suis ni Dieu, ni le Père Fouras, ni Paddington Brown. Reste juste à savoir par quel côté votre nez s’approchera du cou de la jolie vahiné. Encore une fois, je vous conjure d’y aller par LA DROITE BAZWELL!
Le câlin est simple.

Un problème persiste. L’étreinte avec une inconnue ou quasi inconnue, elle ne peut pas durer. C’est plutôt intime le câlin. Et ça donne une chance à la mademoiselle de se rendre compte qu’on ne me nourrit qu’aux pleines lunes. L’hiver est fantastique pour une chose, le padding. Le câlin me permet généralement d’y aller d’un commentaire fort pertinent sur l’état adipeux de mon amie : " Wow! tu as perdu quelques livres depuis notre dernière rencontre. As-tu enfin commencé tes leçons de kick-boxing? à aller au gym? ta ligue de batailles dans le jell-o? " ou " Iiiisssshhh, j’vois qu’on ne s’est pas privée la panse pendant le temps des fêtes… peut-être aurions-nous dû?.. ".
Le câlin peut parfois être le préambule à une baffe ou une gifle, au choix.

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Je suis donc régulièrement pris au dépourvu quand il s’agit d’instiguer le premier contact physique avec une femme. J’obtempère devant l’initiative de madame ou bien j’offre la bise… parce que c’est la convention. Si je n’éprouve aucun intérêt, j’offre la main et je détourne le regard aussitôt que possible.

Je fais donc appel à toutes les femmes de ce monde.

Qu’est-ce que vous croyez être le plus approprié ?

P.S. : Disons que l’Adonis vous a été présenté par de bons amis? Disons qu’il est un blind date? Disons que c’est un collègue de bureau avec qui vous n’avez fait que discuter pendant une journée avant d’échanger vos numéros et que vous n’avez pas pu lui dire aurevoir comme du monde et qu’il vous a invité à aller prendre un verre?

P.S.S. : J’trouve qu’un beau " Yo ! " bien senti peut aussi faire la job des fois…

>>>> Je refuse d'écrire un mot de plus ici tant qu'il n'y aura pas eu des commentaires de trois filles différentes à ce post. <<<<

Commentaires.

Vous pouvez maintenant laisser librement des commentaires sur mon blogue.
Faites-vous plaisir!

Martin sur la route.

Je ne suis pas un grand cuistot. Un jour, j'ai bien l'intention de peaufiner mon livre de recettes mais pour l'instant, c'est pas dans mes priorités. Entre deux pogos cuits à la perfection, il m'arrive de me laisser tenter par une émission de cuisine (Pinard, À la Di Stasio, pas Ricardo, pas Maman Dion).

Et c'est tout récemment que j'ai découvert l'émission de cuisine uuuultiiiime! Je doutais franchement qu'un jour, une émission culinaire puisse m'intéresser au point d'en parler à qui que ce soit, encore moins dans mon blogue. C'est bien beau un animateur gay-mais-pas-folle qui prête sa langue à des pirouettes syntaxiques ainsi qu'une co-animatrice toujours aussi inutile souriante et joviale, mais ça accroche rarement les ‘tits jeunes à casquette comme moi. Faut vraiment être un fanatique de cuisine, which I’m not.

Le titre de mon émission gastronomique fétiche ? Vous êtes vraiment poches si vous le savez pas déjà, franchement… c’est le titre de mon billet: Martin sur la route. Délectable. Enfin un chef recouvert de poils avec les poignets bien raides. Doté d’un humour piquant, d’une vivacité d’esprit onctueuse et d’un sourire contagieux, Martin Picard propose une émission originale et haute en couleur.

Réputé chef du restaurant Au pied de cochon, coloré et plus grand que nature, Martin Picard nous entraîne vers l’aventure afin de découvrir des plats du terroir québécois comme jamais nous ne les avons vus. L’émission est à son image : dynamique, brute, énergique, parfois sophistiquée et impressionnante, excessive et sympathique, humoristique et mal élevée, mais toujours attachante, rassembleuse, joviale et jouissive. Chaque émission propose des recettes typiques du Québec mais revues et transformées par Martin et son sous-chef Hugue, qui sillonnent les routes du pays, traînant avec eux leur cuisinière au gaz. Ils vivent chaque fois une aventure particulière en lien avec la recette et le thème de la semaine, aux quatre coins du Québec et des provinces maritimes. Martin Picard remonte aux sources des produits qu’il aime cuisiner. En partageant sa quête, le public vivra des expériences hors du commun, toujours surprenantes. Bienvenue dans l’univers Picard!

Hier, Martin et Stefano ont participé à la "course du cochon graissé" du festival du cochon de Sainte-Perpétue. J’étais fan instantané.

Prochaine étape? La suite logique serait de traiter d'une émission de déco... arf

jeudi 3 janvier 2008

Nez Rouge rabbits.

31 décembre au soir. Que faire?

Le Prédateur et moi décidons d'offrir gracieusement notre temps à l'organisme qui perd des plumes Nez Rouge. Pour une deuxième année consécutive donc, nous allions nos compétences respectives pour aider les ivrognes profiteurs notre prochain à se rendre en toute quiétude à sa demeure devant laquelle, le matin suivant, se trouvera sa rutilante bagnole.

Nous sommes aussi, faut l’avouer, en quête d’aventures faciles. Que ceci soit saisi, Nez Rouge est une pouponnière d’aventures où les bambins ne demandent qu’à être adoptés, élevés et cultivés à la vitesse grand V. Il faut donc être un sans-cœur/piètre chauffard pour terminer une soirée de bénévolat aux services de cet organisme sans rires, délires et histoire à raconter avec le sourire.

Effectivement, ça fait deux ans que je tombe sur des scénarios assez inusités :

-L’an dernier, nous allons chercher de jeunes adultes (4) après une fête bien arrosée. Ils veulent se rendre à Laval selon les consignes reçues de Nez Rouge. Dans les faits, ils veulent se rendre à Lachute… hum… pas tout à fait le même coin. On apprend que l’on doit les domper à Laval où nous les laisserons aux soins d’une autre équipe qui les reconduira ensuite jusqu’à bon port.

Il y a le verglas. Le verglas nous apprend que, finalement, nous devrons les conduire jusqu’en campagne lointaine. No prob.

Leur voiture est une Toyota Avalon 2002 full equiped. Le Préd est au volant. Mon popotin est posé sur le siège passager, je suis le secrétaire qui rempli la paperasse. Mathy nous suit dans son propre bolide, accompagné de l’un des saoulons. Nous sommes tombés sur le jack pot, cette voiture est vraiment en superbe état. Manque juste un lustre de cristal au plafond.

Le verglas s’intensifie pendant notre promenade. Quelques dizaines de kilomètres plus tard, 50 km/h semble être une bonne vitesse de croisière sur l’autoroute. C’est à ce point. Et puis BANG ! il fallait bien que ça arrive.

Les essuie-glaces lâchent. Un char en top état, qui roule comme un charme, équipé de technologies de pointe… les essuie-glaces explosent en plein verglas BRA-VO !

Ferme le moteur, rouvre le moteur, gosse après les whippers, rien n’y fait. Ils sont mourus.

Quelques minutes plus tard, en plein milieu de nulle part, nous contactons CAA pour que l’on vienne remorquer le véhicule glacé. Je dois rester dans l’auto pendant qu’elle se fait remorquer. Youpidou ! Le camion CAA suit Mathy qui se dirige vers une épicerie où des amis aux ivrognes d’un soir viendront les cueillir… bla… bla…

Grosse marde, mais ça nous faisait bien marrer d’avoir vécu une histoire aussi farfelue.

Cette soirée-là, nous avons fait un total de 3 raccompagnements. Celui-ci ayant duré en tout et pour tout 5h. Yeah ! C’était 2006.

Photos à mites.

Comment m'estamper un sourire de con sur le visage pendant près de 2 heures?

Je me balladais tout bonnement dans mon sous-sol-pas-fini en sifflotant des airs entraînants quand soudainement, j'aperçus une vieille photographie de mon père, canotant, mimant l'impuissance. Il y avait effectivement, entre deux mottes de moisissure, une boîte aux parois hyaloïdes qui laissaient entrevoir un coffre aux trésors de souvenirs. Il n'en fallait pas plus pour que je me mette à crier et à m'agiter tel une gamine.

Parmi ces clichés, beaucoup représentaient notre petite famille. Moi qui croyais être sur un total de 8 photos perdues aux quatre coins du monde, je m'approchais dangeureusement de l'hystérie.
Hystérie (pour moi) n.f. Vive excitation qui fait monter mes battements cardiaques habituels de 70 batt./min. à 72 batt./min.
Na na na na na na na na Batt-miiiin, Batt-miiiin. Pardonnez-moi, je m'égare.
Bref, j'étais joyeux. J'explorais les photos avec ce sourire niais bien installé d'une commissure à l'autre.

Outre le fait que je sois nu sur la moitié des clichés sur lesquels je suis immortalisé, sachez que je suis fier du doigt droit habile de mes parents. Un moment je suis bricoleur; l'autre je suis hockeyeur; le suivant je suis avec Youppi; ensuite nu sur une plage, nu dans les bras de ma mère, de mon père, d'un inconnu; parfois en habit de baseball avec mon frère toujours aussi roux; tout sourire devant un gâteau d'anniversaire; dans un bain, nu, avec le rouquin; déguisé en clown avec la perruque, le chapeau melon, le noeud pap et tout le kit; aux côtés de mon grand-papa Momo; à la pêche; nu dans un bassin (mini-piscine) de cour arrière; nu alors que les trois autres enfants sur la photo sont habillés; avec un chandail de McDonald's: McKid; en Pampers, biberon à la main; nu dans une piscine...

Disons que le shaft aimait prendre l'air, z'avez un problème avec ça?!?

Dorénavant, je me promets de prendre plus souvent des photographies de ma p'tite vie. Et si ça peut me permettre d'être hystérique plus souvent, ce sera un intéressant bonus.

Santé.

À quelques pas derrière moi,
à portée de murmure,
il leur disait: "Beaucoup de santé!"
Je lui ai susurré: "Tu peux pas."

mercredi 2 janvier 2008

My tunes.

For your ears only...
(Artiste - Titre)

-Frou Frou - Let go
-Dj Antoine - This time (Klaas remix)
-Dent - Sunshowers
-Nicolay & Supastition - The Williams
-Dj Champion - NnGn
-Modest Mouse - Float on
-Modest Mouse - Dashboard
-Talib Kweli - Too late
-Yves Larock - Rise up
-Tryo - Serre-moi
-Enya - Sweet lullaby
-Abd Al Malik - Gibraltar
-David Gray - Please forgive me
-Delerium Ft. Sarah Mclachlan - Silence
-Eve Ft. Sean Paul - Give it to you
-James Brown - The big payback
-Kero One - It's a new day
-Malajube - Étienne D'Août
-Thievery Corporation - Shadows of ourselves
-Abégé Ft. Princesse Lover - Nuit torride

Allons pagayer de la neige...

Haut comme 3 pommes.

Est-ce qu'une personne de petite taille s'est déjà mesurée en vraies pommes... question d'avoir une réplique facile quand on lui redira:
"Tu es haut comme trois pommes!
-Non. J'en mesure précisément 24, dumbass!"

Ces films-là.

Moi je les aime ces films-là. Faut pas en abuser. Mais à l'occasion, ils te font sentir grand et puissant. Ils t'obligent à réfléchir et, même si c'est loufoque, tu te dis que tu as cheminé, que tu es maintenant prêt. Genre de films que tu peux revoir à chaque année or so avec un big happy smile comme celui d'Uncle Tom.

<*1*> Vous êtes atteint d'une maladie (ou un stade de) incurable, c'est votre dernière semaine sur Terre. Même si vous êtes sur une station spaciale (pour les tordus).<<< Et disons que c'est la dernière semaine sur Terre de l'humanité entière... cette semaine. Que haces?

<*2*> Vous gagnez 30 millions de dollars. Réaction? <<<<
Moi je me suis toujours dit que je me mettais en sous-vêtements et que j'allais faire un tour du bloc (1 km) en courant. -15 degrés, c'est frette. Pas de loterie l'hiver, je suis sage. Maintenant, si un jour je vous dit: "J'me suis donné une chance de courir les rues en bobettes." Vous comprendrez.

Dream.

"How do I know it's not a dream?
-You don't. And you never will."