vendredi 30 mai 2008

Ces étoiles qui brillent plus que les autres.

Il arrive parfois que des gens en manque de sujets de conversation me demandent quels sont mes acteurs/actrices favoris. Quand je pense aux hommes, quelques noms me viennent spontanément à l'esprit. C'est lorsqu'il s'agit de détentrices de trompes de Fallope que ça se corse: ce ne sont pas des noms qui me viennent à l'esprit, mais des images plus ou moins décentes. Je ne suis qu'homme.

Bien sûr qu'il y a des femmes immortalisées sur pellicule qui détiennent une place toute spéciale dans mon ti-coeur. Mais il y a lieu de s'interroger: est-ce que je les adule pour les bonnes raisons? Donnez-moi une paire de lèvres charnues, des traits angéliques, les yeux bleus, la taille fine, j'en suis presque devenu fou, do wha diddy didididam dididou (...), des 2e orteils plus courts que les gros et c'est mon cerveau auxiliaire qui prend les décisions. Pas que je mette en doute ses facultés décisionnaires, mais avouons que Mister Downthere a autant de jugement/discernement/bon goût qu'Alex Perron a de comportements hétérosexuels.

Le tour des brebiches étant fait, revenons-en à nos moutons. Bien que la partialité lubrique puisse parfois entacher ma jugeote lorsqu'il s'agit d'actrices, je demeure lucide et vertueux quand il s'agit de juger les acteurs. J'ai ma technique bien à moi pour évaluer leurs compétences.

Une fois la preuve faite qu'ils sont aptes à incarner un personnage sans avoir recours à la taxidermie chirurgicale raëlienne, j'observe le potentiel de skills intellectuels et physiques du gentilhomme. Démarche, course, dextérité manuelle, aptitudes au combat, dancing skills, body language lors d'entrevues, aise lors de scène d'amour, qualité des poignées de main, etc. L'essentiel quoi.

En bref, j'évalue à savoir s'ils feraient de bons joueurs de ballon-chasseur. Parce que s'ils méritent de jouer au ballon-chasseur avec moi, ils sont de bons acteurs. Je réinvente rien ici. Voici donc sans plus tarder les noms de ceux que j'inviterais volontiers à joindre les rangs de mon équipe de ballon-chasseur dans la ligue de garage "Snack bar chez Solange flying balloons":

-Matt Damon
-Will Smith
-Tom Cruise
-Adam Sandler
-Justin Timberlake (oui, Justin est polyvalent, c'est le bicarbonate de soude des artistes)
-Ryan Gosling
-Chad Michael Murray

Avec qui m'affrontez-vous?

mardi 27 mai 2008

Found in translation.

Vous savez ce que ça donne quand des films sont traduits de la langue de Shakespeare à celle de Molière? Postsynchronisation de marde, répliques fastidieuses, incohérence et beaucoup de rires.

Maintenant, imaginez quand on traduit du porn anglo au français de France... On s'entendra pour dire que le dirty talk français est nettement plus rigolo que l'anglo.

Les meilleures répliques de porn français:

-Vide-moi les gourdes!
-Fais-moi la reluire!
-Tu la sens ma piqûre?
-Allez couine salope, couine! J'veux t'entendre couiner!
-Troue-moi comme un fromage/éponge!
-Pas de répit pour Mélanie!
-Qui est ton papa? Oui c'est ça, celui qui tient la caméra.
-Pistonne-moi la proue!
-Hisse mon chapiteau!
-Sans latex, y a pas de sexe!
-Broute-moi la jungle!
-Grignote-moi le gland!
-Mets-moi ton instrument et fais-moi chanter!
-Ronge-moi le billot!
-Mange-moi le manche!
-Ramone-moi avec ta Ramen! (Succulente référence à ces nouilles chinoises qui ont architecturé ma vie durant mon primaire.)
-J'vais te culbuter comme une Nadia Comăneci!
(À noter qu'elle est rendue à 46 ans et que son buste s'est transformé avec les années...)

P.S.: Je n'ai jamais consommé de porno française, jamais.

mercredi 21 mai 2008

Procrastination est mon deuxième nom.

J'suis tellement procrastinateur que...

-... des fois j'suis trop lazy pour aller me coucher.
-... dans ma liste de choses à faire dans la journée, j'ai "faire des listes...". Comment repousser la procrastination à plus tard.
-... au lieu d'aller courir quand j'en ai envie, genre là, ben j'me fais une playlist de tounes pour courir/m'entraîner avant d'y aller. J'vais faire de la visualisation à la place. J'attends vos suggestions musicales motivantes de qualité.
-... y'a des choses que j'avais inscrites dans mon agenda y'a plus de 6 mois, 6 FUCKIN' MOIS!, que j'ai retranscrites de semaine en semaine jusqu'à ce jour qui n'ont pas encore été faites!
-... mon placenta est né 3 semaines avant moi.
-...

dimanche 18 mai 2008

À faire cet été.

-Tir à l'arc. (Je prenais des cours étant petit et depuis, ça me manque.)
-Parapente, deltaplane, parachute. (Mmm... voler!)
-Une fin de semaine (minimum) de camping avec des chums.
-Manger le plus souvent possible de la crème glacée de chez Pineault.
-Jouer au volley-ball de plage, utlimate frisbee, golf, tennis et plein d'autres.
-Ne pas être bronzé en habitant pour le premier été de ma vie.
-Me refaire une belle garde-robe estivale. (C'est fou comme, quand l'été arrive, on se rend compte qu'on n'a pas de vêtements pour le temps chaud.)
-Faire du karting pour défendre mon titre de chauffard de kart invaincu.
-Profiter de mon brand new chalet. Avis aux intéressés! The best BBQ out of town!
-Découvrir de nouveaux restos et terrasses.
-Aller me baigner plus que ma moyenne annuelle spectaculaire de 2 fois.

Qu'est-ce que j'ai oublié?

jeudi 15 mai 2008

So you think you can drink?

Arrivée vers les 22h, soit plus d'une heure en retard. Pour faire changement. Mais pour une fois, j'ai une bonne excuse: pratique de baseball. À 16 ans on se cherche, ok?! On m'accueille en me tendant une bière. Poussé par quelques igloo-igloos nettement trop enthousiastes, j'en siphonne tout l'éthanol. Gloup. Ma première bière, mon premier calage. Pop, deuxième bière. Igloo-igloos, sans broncher. J'ai l'air d'un vétéran. J'va leur montrer moé!

Les classiques jeux s'ensuivent. La course à relais: touch, cale, tourne sur toi-même bâton au front, cours, tombe, titube, touch. Ôh tiens tiens, une nouvelle bière! Igloo-igloos. Ensuite, c'est le défi "anciens vs. recrues". 10 vs 10, coéquipiers côte à côte et équipes face à face: cale, dépose la bière sur la tête, next. La première équipe engrossée de 3 410g gagne. Arrivé à moi, nous avions accumulé du retard. Bande de chiffes molles. Igloo-igloos. C'est maintenant égalité. Wow! c'qu'il est fort, se disent-ils. Nous perdons tout de même. Feluettes. Cette idée d'engager des gamines qui jouent encore aux tamagotchis. En guise de conséquence pour la défaite, je m'humecte le gosier de Goldshlagger. Mmm, la cannelle! Même pas étourdi après une sizaine de bières, j'suis un dur comme Ti-Brin dans Passe-Partout.

"Hey, j'suis même pas soûl!". Ôh le con! Laurentide, Wildcat, Corona, Bud, Black Label, Coors... peu m'importe, rien ne goûte plus rien.

Mais tout ça, à mon grand dam, c'était juste le bar à pain en attendant le couvert principal. J'aurais donc pas dû me bourrer dans le pain. Ne suis-je pas magnifique quand j'imite Réjean de Terrebonne. Parce que c'est ce que je fais quand je suis chaud.

Épreuve finale: pour recrues seulement. 4 équipes de 3. 4 gros bols remplis d'OFNI (objets flottants non identifiés). OFNI jusqu'à ce qu'on me confesse la recette un peu plus tard cette soirée-là. Fort simple. On mélange 2-3 sortes de bières cheap, un soupçon d'amaretto, pourquoi pas un p'tit reste de golschlâg', jus d'orange, quelques Doritos pas concassées et... 2 oeufs crus coquilleless. Première équipe qui finit son bol. 1-2-3 Go!

Oooostie qu'j'aurais pas dû me bourrer dans l'pain. J part en trombe mais s'essouffle rapidement. "Passe-moé ça, mot'montrer comment ça marche, mo-é!". Igloo-igloo-igloo-reflux. Un tout coquet "retour à l'expéditeur" et si subtil à la fois. Si subtil que K m'arrache le bol des mains. "Noooon! j'ai dé... dans... le bol... ôh ouach!" Hegloo-hegloos. Ehh... re-ouach!? Il vide le tout. Un champion international, je vous dis. Malgré tout, on a fini 2e... s'agissait d'une petite seconde plus vite et ça y était. Conséquence: la sambuca, c'pas vargeux.

"J'suis même pas soûhouhouHOUUUUU! Coeur de Louhouhoup!". Ah non? pensent-ils juste avant de m'achever à grands verres de jesaispasquoi.

Assis-toi, prends ta tête dans tes mains, imite un gicleur comme toi seul sais le faire et oublis tout. Good! t'as du talent. Ben merci.

Ça, c'était mon initiation en 2002. Ma première et de loin ma pire brosse.

*****

Ça n'arrête pas depuis 6 ans:
"Comment ça tu bois pas de bière?
-Bof... la bière, j'capote pas là...
-Heiiin, c'est tellement bon!
-Bof..."

Je m'en remets tranquillement. Une amie a récemment pris sur elle de me faire aimer la bière.

Et vous, une brosse mémorable?
Quel est votre drink favori (bières incluses)?

Chronique de sites de rencontres. #15

Pis après?

Pis après? ben... c'est la même marde que si vous ne vous étiez pas connus sur un site de rencontres.

La chasse est ouverte!

vendredi 9 mai 2008

Chronique de sites de rencontres. #14

La première rencontre.

Encore une fois, le mot d'ordre: ORIGINALITÉ. Pas besoin que ce soit du bunjee sans élastique, de la chute libre sans parachute ou de patauger avec des alligators, juste que vous devez vous démarquer du reste de la bande. Faire que cette rencontre soit mémorable pour les 2 partis. Si vous invitez toujours vos prétendant(e)s à aller jouer au mini-putt, le lieu de rencontre sera mémorable seulement pour l'autre.

Pour une première rencontre, écoutez votre mère, un lieu public est idéal. Après, vous ferez ben c'que vous voulez. Je vous conseille aussi de laisser place à l'improvisation, forcez l'autre à prendre des décisions. Il est inutile de régler le rendez-vous au quart de tour, cela risque simplement d'étouffer votre vis-à-vis.

Marc Boilard insiste pour que cette première rencontre soit brève: 1h-2h gros max. Ce n'est pas un mauvais conseil, usez de votre bon jugement. Moi, via le net, je viens à avoir une excellente idée de la personne que je rencontre. Let's just go with the flow. Mes phrases anglosaxonnes sont si percutantes!

Garder toujours une bonne excuse en banque si jamais le rendez-vous ne va pas rondement à votre goût. Ou mieux encore, si vous la sentez pas du tout, dites à l'autre qu'à la lueur de cette rencontre, le courant ne passe pas et que votre maman vous manque. Bravo pour l'honnêteté, comment vous en vouloir?

Tout va plutôt bien et vous décidez à l'unisson d'aller terminer la soirée chez l'un des deux. Ça pourrait aussi être chez un inconnu en rentrant par effraction, mais ça -bonnes gents- c'est jouer avec du feu brûlant ou de la glace sèche derme nu. Que ce soit pour un film ou pour constater des agréables diagrammes que forme la plomberie de l'hôte, comprenez que vous sortez légèrement du cadre d'une "première rencontre conventionnelle". Si, en entrant, l'hôte offre de saouler le convive l'alcool à l'invité... ben surprenez-vous pas si vous retrouvez votre chat dans le bain rempli de glace le lendemain matin, un rein en moins. Ou ben oui, surprenez-vous, c'est pas si commun que ça finalement.

C'est la job à l'invité de foutre le camp une fois les motifs de plomberie observés ou le navet écouté. Puisque c'est une première date, très difficile pour l'hôte de dire: "La nature t'appelle...". À moins bien sûr que que l'invité soit Ace Ventura, me direz-vous. Ace Ventura est anglophone, vous répondrai-je.

Si l'hôte vous invite à dormir, c'est qu'il compte sur vous pour remettre son compteur à 0. Si cependant c'est l'invité qui propose de rester prétextant qu'il est trop fatigué pour hitter the road, Jack, c'est un peu touché. Si la soirée s'est bien passée et que la fille me plaît physico-senxuellement, je vais être le premier à vouloir que ça se passe live. Depuis toujours cependant, je suis un principe pudibond: Jamais le premier soir. Principe con, j'en conviens, mais il a cette bonne habitude de ne pas jouer de mauvais tours. Il se peut donc que -fatigue semi-obligeant- je propose de prendre le divan. J'avoue qu'il m'est arrivé d'espérer très fort qu'elle vienne me proposer de partager son lit...

Juste une cuillère? pouhahahahahahahahahaaaaaaaa!

Chronique de sites de rencontres. #13

Téléphone.

Une règle que j'ai rapidement établie dans ma carrière de pêcheur sporadique sur les eaux cybernétiques, c'est de TOUJOURS, TOUJOURS, TOUJOURS parler au téléphone avant la rencontre. Tu fais quand même un pas pire saut quand tu apprends que t'es tombé sur une muette.

Le téléphone, c'est la dernière étape spontanéinale avant que l'occasion d'asséner une baffe complètement gratuite à votre comparse virtuelle vous soit offerte. Mais Pinocchio, pourquoi donnerais-je une baffe gratuite à cette personne que je souhaite rencontrer depuis si longtemps? Je n'en sais rien, mais -comme le disent les personnes sages- mieux vaut prévenir que guérir.

J'aime bien les voix. Certains syndromes buccaux sont aisément discernables grâce à la voix. Divers syndromes de bouche molle, la subluxation de la mâchoire, la langue retroussée, le huge trou entre les palettes, la consommation de crystal meth...

Utilisez la technique des 2T: Téléphone Toujours.
On peut même le renverser et ça fonctionne encore: Toujours Téléphone.

jeudi 8 mai 2008

Chronique de sites de rencontres. #12

Rejet.

Si l'impression initiale était bonne, mais qu'elle dépérit avec le temps jusqu'à ce que le cactus conversationnel se résorbe de lui-même, ne vous sentez pas trop mal d'indiquer la porte de sortie à cette créature indigne. D'entamer une une relation cybernétique demande déjà suffisamment de temps et d'efforts que si en plus in fallait suer pour qu'elle s'évapore, ça ne ferait aucun sens un peu comme vous le dicte cette métaphore.

J'aime les gens qui ont des opinions et qui les défendent avec ardeur. Mais il arrive que je croise le chemin d'une fille foutrement bornée qui ne veut pas dévier de ses croyances. Quand elle a tort, ça me casse les couilles. Et quand on me casse les couilles, je deviens méchant. Je peux devenir assez vilain si on m'en donne l'occasion et j'aime bien battre les gens à leur propre jeu jusqu'à ce qu'ils abandonnent. Cela dit, je suis conscient de l'étroitesse de ma culture générale et j'ai fermement l'intention de la slacker à grands coups de dildos culturels des gens qui m'entourent.

De simplement dire à votre cyber-nami que vous souhaitez rompre les ponts témoigne d'une impressionnante maturité. More power to you.

Chronique de sites de rencontres. #11

L'interactivité #2.

Après le premier contact établi, il est bien de faire savoir -subtilement ou non- à votre interlocuteur pourquoi, d'entre toutes ces personnalités virtuelles pixelisées, vous l'avez choisi lui. Ça peut être son texte libre, ses intérêts, sa poitrine, ça peut aussi être le fait que y'a fuck all sur son profil et que, selon votre goût discutable, ça rend l'autre d'autant plus mystérieux. Je sais pas si je vous l'ai déjà dit, mais moi une fille déguisée en ninja dans la pénombre sur sa photo principale, ça m'excite big time!

C'est bien beau d'expliquer à l'autre pourquoi il nous semble "spécial", mais encore faut-il le faire en se démarquant soi-même. N'oubliez jamais que dans cet océan où cohabitent poissons exotiques multicolores (filles) et requins aux dents acérées (tous les gars sauf moi qui suis un genre de croisement dauphin-épaulard-hippocampe-algue bleue et monstre du Lochness), il faut se montrer à la fois intéressé et surtout intéressant. Pas juste plus que les autres désespérés dépendants affectifs insécures chroniques geeks finis usagers dudit site, mais aussi plus intéressant que ces individus qui partagent le quotidien de votre proie. Tâche ardue?.. peut-être ben que oui, peut-être ben que non.

Il ne faut pas se monter un profil en fonction de recevoir le plus de visites et de se faire un max de contacts, il faut l'élaborer de façon à recevoir des visiteurs de qualité. Le profil est un filtre, ne l'oubliez pas.

Donc pour se démarquer, il faut d'abord et avant tout se connaître nous-même et questionner le ou la chanceux(se) en fonction de nos intérêts personnels. Par exemple, moi j'aime bien les filles actives qui s'adonnent à des sports, des loisirs, des sorties culturelles, aux arts, à l'humain, à l'humour, à la musique, au quétaine et aux lignes de sourcils de qualité supérieure, qui sont curieuses, cultivées, à l'aise avec leur apparence physique quelle qu'elle soit, l'absurdité, le manque de susceptibilité et je n'en passe pas tant que ça. Ensuite, faites l'investigation comme bon vous semble sans oublier une somptueuse touche d'originalité.

MSN. Voici mon conseil: si le feeling est bon après un brin de jasette, le temps étant de l'argent, proposez à l'interlocuteur de disputer une partie de démineur sur MSN. Vous verrez, par le fait même, s'il passe le test d'intelligence. Vous devriez me payer pour avoir le droit de lire ça. Sans brusquer outre mesure les choses, ne perdez pas trop de temps à converser direct sur les sites. MSN est un accélérateur, c'est un facteur ascendant de confrontation avec la spontanéité.

Sans languir, allez-y de questions percutantes ou complètement absurdes. Ces questions sont posées dans la visée de découvrir des atomes crochus. Voyez si il ou elle est apte à arroser la plante conversationnelle. Il m'est arrivé de tomber sur des filles brillantes, allumées, ambitieuses, belles qui étaient incapables de donner suite à mes propos pour assurer une certaine fluidité dans l'échange. Quand on est incapable d'injecter quelque forme de momentum dans les discussion, c'est plate mais... bye bye!

mardi 6 mai 2008

L'uniforme.

Je vous l'annonce officiellement, je me suis trouvé une job pour renflouer mes coffres. Picsou trouverait l'atterrissage... brusque. Cela dit, je suis probablement le gars qui déteste le plus travailler au monde!

Je m'explique. J'ai un tas d'intérêts et ma curiosité tend à plonger son pif un peu partout. Et il y a ces quelques domaines que je laisse aux autres. Mais, vous me comprendrez, de travailler dans un dépanneur alors que je faisais passer des entrevues à peine un an après l'atteinte de la majorité, c'est pas trop valorisant. J'ai un emploi d'été en béton (pas armé) qui me motive papirement de la fin mai à la mi-août. Ça fera bientôt 3 ans que j'ai délaissé toute forme de formation académique au profit de... la belle vie oisive, le billard et l'étude de la ligne de sourcils.

Pendant ce temps, j'ai découvert plein de trucs, j'ai compris que la solitude avait beaucoup de bon à m'apporter, j'ai rencontré des gens qui m'ont fait grandir à leur façon, tout le monde autour de moi s'est pété la tête sur le coin convexe de murs en se demandant ce que je faisais à perdre du "temps si précieux" après avoir essayer vainement de me motiver les lauriers à aller les reposer sur les bancs d'école ou -au moins- me mettre de l'argent de côté en attendant... et je suis persuadé qu'E.T. m'a posé une sonde anale. Mais surtout, surtout, j'ai appris à écrire d'interminables phrases sans que rien n'y paraisse.

3 ans à faire ni plus ni moins que m'assurer d'arroser, venu le temps des moissons, mon compte en banque pour que je puisse jouir de ses abondants fruits une fois que le froid cognera à ma porte. Donc après 3 ans, le bilan: j'suis pauvre en tabarnak! Ce n'est pas demain la veille que je vais quitter le douillet nid familial pour aller vivre le rêve Montréalais.

Je suis extrêmement difficile côté job, comme je le suis d'ailleurs dans pas mal toutes les sphères de ma vie. Ce qui occasionne un certain désintérêt à me chercher un emploi stimulant une fois la période estivale terminée. J'attends donc que le compte bancaire crie famine pour lui insuffler de nouveaux avoirs acquis grâce à une jobinette que je subirai 1-2-3 mois, max! Je m'écoeure vite aussi...

Tout ça pour dire que je suis maintenant un agent de sécurité et que je porte fièrement l'uniforme. J'ai une cravate, c'est si excitant. Et que pour la première fois de ma vie, je dois rentrer ma chemise dans mes pantalons et je déteste ça. Déjà que je manque de crédibilité dans la vie de tous les jours, la chemise dans les pantalons, c'est comme un noeud papillon sur un junky qui s'est dégueulé et pissé dessus après une overdose mortelle d'héroïne..

Avouez que la chemise dans les pantalons, ça te papiéfie ou fifonise instantanément son homme. Les filles clameront que ça permet de mieux voir le galbe fessier du môôôssieur... on s'en fout!? À la shape que j'ai, entre une chemise dans les pantalons et me faire percer les mamelons, commettre un crime grave et devenir porteur de savonnettes à perpétuité dans une prison, ishhh... y'a pas ben ben de différences.

lundi 5 mai 2008

Chronique de sites de rencontres. #10

L'interactivité #1.

Votre cible n'habite pas Katmandou, elle semble allumée, mignonne et vous adorez sa ligne de sourcils? Faites un Alexandre Despaties ou une Annie Pelletier de vous-même et éclaboussez de la flotte jusque chez les voisins.

Sur Do You Look Good, vous pouvez envoyer des messages à qui bon vous semble, mais il se doit d'être accompagné d'une note sur 10. Franchement, noter les gens!.. La marmaille que l'on retrouve sur ce site fait place à un concours de beauté plutôt malsain. "Do you look good" se traduit à la langue de Molière ainsi: J'te fourre-tu? ou pour les puristes: M'adonnerais-je à de sensationnelles contorsions linguales et/ou bassinales pour ensuite aller me vanter d'avoir fourré "c'te pétard là"?

Sur MonClasseur, les Adams voulant communiquer avec les Èves doivent demander la demoiselle en entrevue. À l'inverse, les filles intéressées classeront le "dossier" masculin "prioritaire". Parce que sur le site de Marc "le tombeur" Boilard, c'est la fille le boss. (Ce n'est plus vraiment le cas depuis quelques modifications sur le site...) Une fois que l'autre parti a accepté la demande, le contact est établi. Ce subterfuge d'accord réciproque empêche les groupies surexcités de harceler leurs idoles cybernétiques.

Sur Réseau Contact, la seule chose que l'on peut échanger avec nos coups de foudre virtuels, ce sont des messages préfabriqués. En voici des exemples:

J'aimerais bien que nous passions la journée enlacés... J'ai adoré ton profil et je meurs d'envie de te connaître davantage...
-
...et qui sait, peut-être pour la vie...
-
Sans aucune attente je me suis inscrit sur reseaucontact.com...mais voilà que je tombe par hasard sur votre fiche ...c'est sûrement un signe du destin! J'aimerais beaucoup que nous puissions discuter ensemble afin d'apprendre à mieux se connaître. J'attends impatiemment de vos nouvelles!
-Selon ma mère...
Nous ferions de beaux enfants.

Bon ok... j'ai peut-être inventé la dernière.

dimanche 4 mai 2008

Job.

Une vraie bonne job, c'est quand après un shift de 11h vous vous dites:
"Pis en plus j'suis payé pour faire ça!"

jeudi 1 mai 2008

Aller simple dans ma tête.

Vous savez déjà que je suis un chialeux professionnel quand il s'agit de conduite automobile (entre beaucoup d'autres). Je peux pas saisir comment autant d'années d'évolution pour en arriver à vivre parmi des êtres aussi égoïstes et dépourvus de bon jugement. Des gens qui tirent la couverte de leur bord et qui oublient qu'ils privent de chaleur des dizaines, centaines, milliards d'autres âmes.

Et il y a moi.

Quand le chemin vers mon bonheur va à l'encontre de celui d'autrui, je VAIS me sentir cheap, pis pas juste un peu. J'ai fini par gober que la personne la plus importante au monde (pour moi), c'est moi. Des fois, j'arrive à oublier (un peu) les autres autour et je me concentre sur ma joie intérieure où petites pouliches galopent sur arc-en-ciel étoilé. Mais j'ai toujours cette horrible habitude d'imaginer à la puissance 1000 le mal que je pourrais causer si j'en venais à couper le bonheur de quelqu'un d'autre au profit du mien. Le voilà le problème.

Exemple bidon: Un gars qui a pas l'air trop couillon tente sa chance sur une fille, moi j'arrive, je m'impose et je pars avec le numéro de la fille ou ben j'oublie le numéro. La fille semblait intéressée par le gars, mais moi je suis venu prendre la place comme un gros coyo. (Plaisanterie pour les fans d'Yvon Krevé)
Au lieu de me dire: good job le gros, elle a préféré ta personnalité à celle de l'autre gars qui semblait pourtant être "plutôt bien"... (pour un gars). Je me dis: cette fille-là, c'est sûrement pas la femme de ta vie, tu viens peut-être d'empêcher un match parfait de se produire. Tu viens de perdre toutes tes chances avec les autres filles dans la place parce qu'elles vont se souvenir que toi t'es celui qui a eu le numéro de la belle tite brune, un soir de mai de l'an 2008. Est-ce que ça valait vraiment le coup, hein hein?

Donc je m'imagine the worst possible scenario pour tout le monde autour avant de penser à mon bonheur dans le présent. Et je me dis: ton bonheur passe par celui des autres, sans eux tu n'es rien... amen... le corps du Christ. Je suis un self-proclaimed saint.

Ça frise la folie, non? Non. Bonne réponse.

Pense à toi et arrête de penser pour les autres à des choses qu'ils ne remarquent probablement même pas. Ostie que tu te prends pour le nombril du monde, petite canaille.
Merci, bon conseil.