mercredi 31 décembre 2008

1, 1 et 1

Ça fait maintenant 1 an, 1 mois et 1 jour que ce blogue existe et que je me laisse pousser le poil pubien. Non mais, être geek, ça a ses avantages mais surtout ses inconvénients.

En ce jour de célébrations (je vous rappelle que nous commémorons aujourd'hui l'anniversaire du 1 an, 1 mois et 1 jour de la vie de ce blogue, rien d'autre), je vous pose la question la plus importante à laquelle vous aurez à répondre de toute votre vie:

Croyez-vous que les gens du sexe par lequel vous êtes attirés -pas de discrimination ici- devraient se raser la pelouse, la moquette, le mini-putt, les poils tire-bouchonnés du down there?

Bonne année!

P.S.: Les choses écrites en gras ne sont pas nécessairement vraies.

mardi 30 décembre 2008

That look.

Vendredi soir dernier, j'ai failli me battre.

Tout allait rondement, nous jouions au pool l'Ex-Préd et moi. Puis on a fait une erreur. On a gagné. Égratignant ainsi l'orgueil de nos adversaires porteurs de poings américains. J'ai menti, encore. C'étaient pas des poings américains, mais bien une chiée de bagues en or oversize. Une pour chaque doigt à 3 phalanges. Henri Richard aurait été jaloux, parce qu'y'a juste Jean Béliveau qui en aurait eu assez pour habiller les douces mains de nos antagonistes. C'est dans ce temps-là qu'on regrette nos lunettes de soleil et qu'on nod à l'écoute du premier liner de ce numéro de Louis-José Houde. Pouvait pas dire qu'on n'avait pas été prévenus.

Lorsque la 8 est tombée gracieusement dans le fond de la poche, un des gars a pété sa coche.

Il se met à me hurler après: Décalisse d'icitte. Décalisse d'icitte, man. Man, décalisse d'icitte. Il se réinventait chaque fois. Un soucis de diversité impressionnant venant d'un illettré.

Et c'est là que je lui ai donné THAT LOOK, un peu gratuitement, juste pour le narguer. Vous savez, ce regard qui se veut arrogant à fond? Le regard du gars qui a peur de rien, qui se croit invincible, qui sait tout, qui domine la situation? Moi je l'adore ce regard, il transperce, il détruit tout sur son passage jusqu'à ce qu'il atteigne l'égo de plein fouet. Ben moi c'est ce que j'ai trouvé de mieux à faire au lieu de m'en aller calmement.

À ne jamais faire à un gars avec des bagues.

Mon égo est-il trop gros?

***

J'ai découvert la chirologie en faisant des recherches pour écrire ce billet, ça vient de bouleverser ma vie.

mardi 16 décembre 2008

Les imposteurs. 1/2

J'aime les spectacles d'humour, surtout ceux qui mettent en vedette plusieurs humoristes. C'est pas ben ben plus cher qu'un film et c'est un peu plus "humain". Pis au pire, si y sont poches, tu ris d'eux. Gagnant-gagnant.

Mais un phénomène me dérange au plus au point (ce billet n'a aucun lien avec le fait que l'Everest soit situé sur la frontière qui sépare le Népal et le Tibet, on n'est pas dans un cours de géographie icitte): les imposteurs!

Il y a vraiment tout plein de types de rieurs:
-Les timides. On voit leurs dents, parfois, avec un peu de chance, encore faut-il qu'ils en aient, mais on ne les entend pas plus que vous n'entendez actuellement la carpe la plus près de vous. Ce sont des suiveux, jamais ils ne déclencheront des applaudissements, pas plus qu'ils ne se réincarneront en Elvis, en Serge Vleminckx ou en créature amphibienne-volante issue de l'union entre une licorne mâle et un rorqual boréal femelle (beaucoup trop tape-à-l'oeil comme créature, ils ne le supporteraient pas).
-Les gamines. Elles ont encore la conviction d'être des princesses et l'alcool leur fait généralement un effet boeuf. Elles piailleront de rire pendant tout le spectacle -sans toutefois trop savoir pourquoi- et au moins un humoriste se laissera tenter par une blague d'hymen déchiré par un objet contondant, soulignant ainsi leur comportement exagérément juvénile et le doute qui plane quant à la qualité du travail du doorman. Majeures ou non, beaucoup de gars aimeraient bien les faire taire avec un morceau de leur anatomie.
-Les intellos. Eux ne rient que lorsque les propos sont particulièrement songés ou engagés. On les reconnait à la piquette à 15$ le verre qu'ils boivent, au port de l'écharpe fruit de la symbiose délicieuse du cachemire/laine mérinos et à leur indignation lorsqu'un humoriste en lâchera un pour détendre l'atmosphère.
-Les vieux. Ils rient de bon coeur quand s'échappe une blague prévisible. Ils sont les benchwarmers d'une foule de spectacle d'humour. La "mémoire" de leur peau est quelque peu déficiente, ce qui leur confère la capacité d'avoir les seins pendants, de faire des grimaces sans le vouloir et de porter avec élégance le béret. À moins d'un incident majeur, ils devraient mourir avant vous.
-Les tonitruants. Quand ils rient, ils rient avec leurs tripes, leur coeur et avec extra-salive. Ils font beaucoup de bruit et éprouvent souvent des problèmes d'audition avant l'âge de 30 ans. Dans la plupart des cas, d'ex virtuoses de la flûte en plastique. Plusieurs motivations peuvent pousser des gens "normaux" à se laisser aller dans la déchéance de la tonitruance. Loin de moi l'idée de les énumérer, je déteste énumérer les choses. Certaines personnes ont simplement les cordes vocales plus vocales, et c'est correct. Parfois, un rieur tonitruant peut carrément voler le show aux humoristes. Il s'agit simplement que cette personne ait un rire drôle, un drôle d'air et un manque d'amour propre.

lundi 15 décembre 2008

Syncro post location.

Y'a-tu de quoi de plus désagréable que de louer un bon vieux classique de film et de se rendre compte à notre retour que ledit film joue à TVA dans 5 minutes (même pas besoin d'insérer le film dans le lecteur DVD et toute c'te crap là, en plus il est présenté avec "moins de pauses publicitaires". Damn!).

Vivre avec le lapin Energizer?, me répondrez-vous, espiègles. Bande de tarés.

dimanche 14 décembre 2008

Oreo.

Après le hit monstre "Les blancs ne savent pas sauter", je me demandais s'il y aurait un auditoire pour "Les noirs ne savent pas chauffer"? Huhuhu!

Oh wait! Les cotes d'écoute sont déjà très bonnes pour Canada's Worst Driver, non?

Mais, mais... qu'est-ce qui cloche donc? Parmi les 60 premiers résultats que Youtube nous offre quand on fait la recherche "canada's worst driver", on ne voit pas l'ombre d'un noir! Bizarre. Bizarre, tu dis? IMPOSSIBLE, ouais!

J'ai fait mes recherches.

[Le dialogue sera traduit de l'anglais au français question d'allonger le texte et vous dissuader de le lire en entier. Mais des fois, j'ai décidé de laisser des traces de la langue de Shakespeare, plus percutant dit-on. Sachez que je suis vraiment déçu de ne pas pouvoir mieux vous rendre mon accent on ne peut plus délectable à l'oreille.]

Voyez-vous, ils en sont déjà à la 4e saison de Canada's Worst Driver. La téléphoniste m'annonce que la 5e édition sera la dernière et de loin "la meilleure".
-Ah ouin, pourquoi ça?
-Parce que les "gagnants" de chaque saison seront de retour pour une finale haute en couleurs. Ils y seront jumelés aux 10 concurrents les plus "persuasifs" lors des auditions.
-Persuasifs?
-Mettons qu'ils ont une coche...
-!?
-Et, étonnament, ce sont tous les 10 des chauffeurs de taxi... noirs.
-Ah-AH!!! (Reprenant mon calme) Ah bon?
-Ouais, ben ils avaient débloqué le budget pour encore 3 saisons de CWD, mais les chauffeurs de taxi les ont convaincus...
-De...?
-D'exporter le concept à Port-au-Prince. Avec le même budget, ils pourraient tourner 10 saisons là-bas. Port-au-Prince's worst driver, ça sonne rock'n'roll, vous trouvez pas?
-...
-Et la qualité des participants là-bas, monsieur, vous avez simplement pas idée...
-Croyez-moi, j'ai idée, j'habite Montréal.
-Oh!... Ouch....

lundi 8 décembre 2008

Un Noël fraternel.

Pour vous donner une idée, à mon anniversaire, mon frère me donne un 2$. Deux semaines plus tard, c'est à mon tour de lui rendre le présent symbolique: que ce soit un ourson, deux huards à necklace, 20 Bluenose dépourvus de Charles Merryweather, 40 busy beavers, une jarre remplie de cennes, de seringues souillées, pis de lames de rasoir...

À Noël, on ne se donne rien.

D'habitude.

Le voilà qui arrive, l'aut' matin, avec son sourire de nègre qui a un plan. Il me remet un sac de chez Hart.

"J'suis écoeuré de te voir tout le temps avec ton ostie de pydj' devant l'ordi. Tiens, un peu de diversité."

C'est un pantalon de pyjama aux motifs de boules de billard (la 8) enflammées.

Wow, l'étiquette est encore là, 10$. Et il est doux mon nouveau pydj'.

J'pense que c'est du cachemire.

lundi 1 décembre 2008

Qu'est-ce que j'fais, qu'est-ce que j'fais?

Je suis en rechute.

Big time.

C'est toujours ça qui arrive en novembre. 3 ans que ça dure. C'est rendu aussi surprenant que d'entendre parler d'élections.

Mes doigts sont sales en permanence. À croire que j'suis Gargamel. Un coquet petit plis orne mes jeans juste sous les poches. Je passe mon temps à faire des signes bizarres avec ma main gauche (Un jour -que j'me dis, ce sont ces signes que feront systématiquement les asiatiques et les fillettes pseudo-cool de 16 ans lorsqu'ils poseront pour la caméra. Ou pas.). J'ai l'occasion d'humer le parfum le plus exquis qui soit à tous les jours: celui de la cire de Carnauba. Mmmmm. Ma barbe pousse. Ma moustache, elle, s'entête à refuser de grandir. Peut-être que je suis une moustache, dans le fond. Peut-être. Je vois des filles persuadées que l'investissement de 5 000$ dans leur anatomie sera la clé de la "réussite". Mais moi, je les regarde pas. Je les ignore complètement. Ça les rend malade. Il m'arrive de verser une larme à l'idée qu'elles vont se reproduire. Je connais un Charles qui se retourne dans sa tombe. Pas Merryweather, lui, il est dans le mat du Bluenose. Il y a aussi ces automates blafards qui se lèvent tous les matins avec l'espoir que ces cerises cathodiques payeront enfin. Ils s'assoient et se laissent consumer le bonheur par un jeu perdu d'avance. Les fantômes que je les appelle. Pis des sphères qui n'en finissent plus de tourner, elles me rappellent que j'ai pas mis beaucoup de punaises sur ma map. Mais croyez-moi, elles ont faim mes punaises.

Mais bordel que j'aime ça. Ça me libère l'esprit, ça fait passer le temps au moins aussi vite que de la pas pire bonne compagnie. Le parfait mélange stratégie/contrôle de son cuerpo.

Spleen automnal.

Heureusement que la neige m'a permis de renouer avec le break à bras, que j'ai déjà donné mon premier coup de patin de la saison et que j'ai vu une licorne la semaine dernière.

[Hi, my name is Pinocchio and I play pool.]