lundi 21 juillet 2008

I can see you, but you can't see me.

À tous ceux qui portent des vêtements de camouflage:
Quand on arrive à vous voir, c'est crissement laid.

lundi 7 juillet 2008

Ces Lavalloises aux cuisses légères.

J'en reviens pas encore.

Dernièrement, je me baladais dans Hochelaga et j'ai appris comme une claque dans' face que les putes ne font pas que sillonner l'intersection St-Laurent / Ste-Catherine. Effectivement, certaines filles de joie semblent oser s'aventurer jusqu'à l'extérieur du royaume du criard de la Belle Pro. J'étais sidéré.

Mais bon, Montréal étant surnommée "la ville où tout est possible lorsqu'il s'agit de prostituées", je ne m'en suis pas trop fait quand j'ai aperçu des belles-de-nuits qui déambulaient sur Ontario à l'orée des promenades du même nom.

C'est alors qu'un questionnement des plus pertinents m'est venu à l'esprit: S'il y a une offre, il doit obligatoirement y avoir une demande. C'est une loi économique immuable. Parce que, ouvrez-vous les yeux, si personne ne faisait appel aux luxueux services de puterie offerts sur Ontario, ces marchandes d'amour quitteraient les rues pour se réfugier dans leur douillette cuisine où elles nous concocteraient de savoureuses tartes aux bleuets. Le marché de la tarte aux bleuets est très fructueux, il va sans dire. Et que dire de celui des produits du terroir, du terroir Hochelaga. Money, money.

Mais hier, en revenant clopin-clopant vers mon nid de la rive nord, ma mâchoire a heurté le parquet. Ben... elle aurait heurté le parquet si mes organes génitaux n'avaient pas été dans le chemin. C'est que j'étais assis dans ma voiture, voyez-vous. De toute façon, je parle en "figuré". Ma mâchoire est encore bien en place et mes organes génitaux aussi. Fonctionnels à part de d'ça. Ce que vous êtes dupes. Hier donc, j'ai été stupéfié.

Je roulais dans un coin sombre et désertique de ma bucolique Laval adorée quand j'entrevis une femme accoutrée de légères étoffes, mais surtout de pas beaucoup d'étoffes. Elle flânait nonchalamment en attendant... en attendant quoi au juste? Il ne se passe absolument rien dans ce coin! Rien je vous dis! Rien de rien!... Ah non! Pas un autre courtisane... à... Laval!?! Quoi??? Abasourdissement.

Après un début de conversation tout ce qu'il y a de plus conventionnel en chatouillant des sujets chauds comme la météorologie, l'ornithologie au Chili et le nouveau Hell Boy 2, elle extirpa sa voluptueuse poitrine de l'embrasure de ma fenêtre et, d'un geste d'une élégance que je ne connais pas aux héroïnomanes, elle sortit un badge de police:
-Vous êtes en état d'arrestation pour sollicitation!
-Non, c'est toi! que j'ai répondu en lui montrant mon badge de Sheriff de Laval.

Je l'ai embarquée.

Tout est bien qui finit bien. Fiou.