jeudi 28 février 2008

Grand ménâââge.

J'suis tout excité. Ça fait plus de 3 ans que je me promets de faire un grand ménage/remaniement de l'emplacement des meubles dans ma chambre complètement remplie de trucs plus inutiles les uns que les autres, ben j'suis en train de le finaliser. J'en reviens pas que j'ai enfin presque fini! Ça fait 3 ans que ça avance et recule à pas de tortue. J'avais fuckin' besoin d'un rafraîchissement et je l'ai, finalement!

En automne, j'étais allé m'acheter des boîtes pour y stocker mon trop plein de cochonneries. J'ai rempli les boîtes que j'ai ensuite déposées dans la célèbre "chambre à Bro". Depuis le départ de l'ermite de mon sous-sol, cette pièce plus grande que ma propre chambre servait de 2e salon quasi inutilisé et de gym. Elle était complètement vide, j'ai remédié à la situation. Vous savez les gros toutous de la Ronde? les saloperies qui prennent tellement trop de place une fois que c'est rendu dans ta maison et tu te demandes pour quessé faire est-ce que j'ai voulu gagner ça? -Ok, j'aime ça flasher mes skills devant des tas d'inconnus qui perdent momentanément le contrôle de leur mâchoire inférieure.- De ces toutous, j'en ai entre 7 et 10... heureusement que j'en suis venu à donner l'autre moitié... Quoiqu'une piscine de toutous c'est un p'tit rêve pour moi... Qu'importe. Boîtes + Toutous = the fastest way pour faire d'un salon/gym une pièce de débarras assez immonde merci.

Dans ma chambre dépourvue de p'tit nom affectueux (on peut pas nommer sa chambre, right?), va me rester à faire de la déco (peinturer partout, ajouter des amis à mon poster de "Basil, détective privé"), inventer, dessiner et décorer des meubles que mon père va me faire gratos (fingers crossed). Ajouter quelques accessoires. Réussir à mettre un mécanisme dans un coin de la chambre qui me permette d'y garrocher mes vêtements sales (j'adooore lancer mes vêtements dans le panier de linge sale, pis si c'est pas dans un coin, ça vaut rien). Ah ouais! un genre d'entonnoir qui se vide dans un tube transparent qui se jette dans mon panier, solide!

En gros, j'engagerai les postulants les plus motivés/créatifs/belles/agréables qui me soumettront leur candidature pour m'aider dans mon projet "Une chambre de pimp". Le tout devrait se terminer dans un pyjama party où nous nous battrons à grand coups d'oreillers de plumes d'oie (si t'es ben belle pis que tu es allergique aux plumes d'oie, on va trouver autre chose genre des roches) et pendant cette farouche bagarre, les vêtements tomberont malencontreusement des corps. Ensuite nous "dormirons" toute la gang dans mon lit simple et j'aurai réussi à avoir une chambre de pimp. Who's in?

Blogroll.

Bon, allez chier. Je suis un Gaulois réduit... ben, pu un irréductible Gaulois. J'ai cédé. Parce que j'étais écoeuré de devoir passer par d'autres blogues pour aller sur mes préférés.

Voilà, c'est fait.

mercredi 27 février 2008

Pet pis...

Vu à l'entrée/sortie du Best Buy du Centre Laval.

Quand tu largues un trésor à la Terrence et Phillip, quand tu dompes de l'anti-febreze, quand tu screw naturellement la couche d'ozone, quand t'as un soubresaut anal... bref, quand tu lâches un ostie de gros pet en public par-dessus le marché, AIES AU MOINS LA DÉCENCE DE PAS PARTIR À RIRE ET À COURIR. À 30 ans, tu peux pu faire ça.

J'suis tellement pet-subtile, les gens qui m'ont entendu péter se comptent sur les doigts d'une main. J'suis presque un Pape.

Les pets publics peuvent être rigolos, je l'avoue. Mais quand on est tout seul, ils perdent tout leur charme.

lundi 25 février 2008

Fermer ses sacs.

Jamais 2 sans 3 qu'y disent. Je vous donne une autre occasion de colmater une brèche dans votre savoir grâce au mien.

Les sacs, on ne sait plus comment les refermer une fois qu'ils ont été ouverts. Certaines compagnies offrent la fermeture à glissière style "Ziploc" pour re-sceller les emballages alors qu'il existe aussi des gadgets qui font fondre le matériel pour un scellage tout chaud, tout frais. Certains wannabes débrouillards utilisent des épingles à linge. Et il y a cette technique qui ne demande pas d'utilisation de gogosses... vive la simplicité.

Lipstick. #2

L'hiver, j'ai les lèvres sèches. La curiosité n'étant pas une émotion, à ce point-ci, vous ne devriez pas avoir vécu d'émotion(s).

Si les lèvres avaient une valeur nutritive significative, je deviendrais gros en p'tit pépère. Sérieux, ça serait pratique, pas de vaiselle. Si je continue à me ronger les babines ainsi, j'vais finir avec un bec de lièvre.

Onomatopées.

C'est à cause du code postal du Père Noël: HOH OHO. Il est diabolique.

Il faudrait s'entendre sur une convention pour écrire les onomatopées [fallait vraiment que ce mot soit féminin?.. perte de temps] composées de "h" et de voyelles.

Rire
Quand je ris, j'écris haha... quand je ris vraiment beaucoup je pousse l'audace jusqu'à hahaha et parfois mes doigts s'emballent et veulent faire de la gymnastique et ça fait hahahahaha.... bref, vous comprenez. On pourrait pas écrire aa ou aaa ou aaaaaaa... parce que des gens dupes pourraient croire qu'ils s'agit de piles alcalines, de mensurations assez flat ou de baillements. D'autres personnes écrivent ahahah, bande de perdants. Espérez que leurs doigts se sont embourbés, sinon vous avez à faire à de vraies andouilles. Liquidez-les, saignez-les comme des porcs.

Là où tout s'embrouille et devient aussi clair que ce que voit un homme grenouille en apnée dans le Saint-Laurent, c'est quand nous utilisons l'onomatopée à sa plus simple expression:

-Ah bon!
-Eh ben...
-Hoooooon le beau bébé!
-Ah ça alors!
-Oh!
-Huh?
-Dans la maison de Ouimzi.

Ne trouvez pas l'erreur, de grâce.
Lorsqu'il s'agit uniquement d'un "h" et d'une voyelle, je trouve plus esthétique de mettre le "h" après la voyelle, sauf pour le "huh" parce que le "u" est une lettre racoleuse lorsque interrogative. Quand l'honomatopée demande l'utilisation de plus de 2 différentes lettres, le "h" doit obligatoirement aller en avant: si "hein" devenait "einh", ça ferait plutôt allemand, et les Allemands ont souvent l'air méchant quand ils parlent.

dimanche 24 février 2008

Gomme à manger.

Je vous libère pour de bon de l'emprise du mythe contemporain le plus castrateur:

Selon l'honorable émission "Une pilule, une petite granule", il n'y a aucun danger si on avale notre gomme au lieu de lui laisser une chance de se faire adopter par une bienséante semelle.

Répandez la bonne nouvelle et gâtez vos intestins.

samedi 23 février 2008

Garroche.

J'ai toujours aimé lancer et attraper des trucs.

À 5 ans, je joignais les rangs de ma première équipe de sport organisé, une équipe de baseball. Là vous avez cette image saugrenue d'un gars qui chique le tabac, qui porte fièrement une moustache, qui n'a pas de favoris et qui s'empoigne nonchalamment la grappe à pleine main. À 5 ans, le manque de favoris est monnaie courante, la moustache ne peut être dessinée qu'au Caran D'Ache, un seul doigt est nécessaire pour apaiser les démangeaisons du paquet et le tabac c'est pas chic.

Je devais être d'un an l'aîné de celui que j'avais jadis été en enfilant pour la toute première fois mon jackstrap et mon uniforme de pseudo-sportif (parce que le baseball...) quand j'ai assisté à un évènement qui allait me marquer pour le restant de mon immortalité. Mon père partageait ma passion de lancer et d'attraper les bidules. En tant que personne affligée du vice de la sagesse, il ne cédait pas instinctivement à ses pulsions, ben pas toujours. Ce jour-là, le filtre avait fermé son oeil qu'il garde ouvert. Après avoir abandonné un "Pense vite!" à qui devait l'entendre, une bouteille de 57 variétés s'envolait en direction des malhabiles mains maternelles. Ce qui devait arriver arriva: dégât.

Depuis ce jour, je touche, en me croisant le doigté, l'érable contreplaqué qui me tombe sous la main au pluriel. C'est moins morbide que de traîner une patte de lapin et moins bruyant ou étincellant (ooohh, double sens ici) que de porter un fer à ch'fal sous ses gougounes. Depuis ce jour, je touche sèchement le noyer ou toutes autres formes de bois dans l'espoir que ma femme à moi, elle attrapera les bouteilles de Ketchup. Mes 3 ex-copines ne comprennent probablement pas pourquoi je les ai quittées immédiatement après qu'elles aient échapper une bouteille de ketchup. Une bouteille de Ketchup Heinz et une vingtaine de minutes à nettoyer pour savoir si c'est ELLE, c'est un bon deal.

mardi 19 février 2008

Sportifs de salon.

Il y a plus d’une chance sur deux que vous en soyez un vous-même. Je dois d’ailleurs avouer qu’une partie de moi l’est… inutilement, que de vices. Parce qu’il est bel et bien possible d’être un sportif de salon pour qui les visionnements de sports professionnels servent une cause louable. Mais ceux-là sont si rares qu’on va faire comme s’ils n’existaient presque pas. Concentrons nos efforts sur le hockey et la rétention urinaire pour aujourd’hui.

Le sportif de salon le plus drôle est le gars pas sportif ou le dernier choisi au ballon chasseur, même après la grosse Betty. Vous savez, le gars qui n’a jamais réellement été le moindrement bon dans quelque sport que ce soit. Mais attention mesdames et messieurs (dans un instant, ça va c…), il peut vous énumérer les statistiques de Mike Commodore de 1953 à aujourd’hui, vous donner les mensurations de Chantal Macchabée ainsi que celles de Paul Houde, vous nommer les récipiendaires de la coupe Stanley depuis 1917, d’ailleurs il savait pertinemment que la NHL avait été créée en 1917. Ces gens me font peur. Comment s’intéresser tant à ce qui nous crache au visage depuis notre plus tendre enfance? Le sport c’est comme la religion : à l’origine, ça a été créé pour être pratiqué. Un athée qui me flashe de la théorie biblique a probablement une moustache de duvet. Un des premiers enseignements que la vie m’a offert: ne jamais faire confiance aux gens qui ont des moustaches de duvet, hommes ou femmes. Bien sûr que l’acquisition de théorie dans un domaine quelconque nous confère la possibilité de l’adapter dans une autre sphère de votre vie. Mais soyons réalistes, le hockey pis la confection de sandwiches pas de croûtes, c’est pas très étroitement relié.

Il y a aussi les sportifs déchus. Ceux qui auraient tant voulu, qui sont persuadés qu’ils avaient le talent et que, si c’était à refaire, ils pourraient donner la fessée quotidienne à Paris Hilton. Je suis un sportif déchu, mais pas du hockey. Actuellement, je peux vous assurer que Paris Hilton n’est pas un idéal féminin pour moi. Par contre, si j’étais aujourd’hui un sportif de renommée, mes goûts seraient certainement aussi développés que le corps de Martin Deschamps. Il y a de bons côtés à ne pas avoir percé. Des fois, c’est la mauvaise décision à la croisée des chemins, la santé qui flanche au pire moment, un but désert raté... il faut savoir mettre une croix sur ses ratés, regarder droit devant et déguster ce qu’ont à nous offrir le présent et le futur en chiant les impuretés du passé. Avez-vous déjà remarqué que les ex joueurs de hockey ne décrochent jamais entièrement de leur sport? Tous les ex joueurs de hockey que je connais sont des sportifs de salon finis. Recyclage en critiques, très original. Des encyclopédies de statistiques aussi utiles qu’un parapluie en chute libre. Vous croyez que c’est parce que le hockey est le plus beau sport au monde? Foutaises, balivernes et Pomme d’Api.

Comment une société peut-elle en venir à privilégier les prouesses physiques aux prouesses intellectuelles? Pendant que certains se fracassent le crâne pour trouver des solutions aux maux alarmants de la planète en grattant des fonds de pots de beurre de peanut, on couvre d’or ceux qui, en nous divertissant à grands coups su’a’yeule, nous font oublier nos véritables priorités: ces mêmes maux. Vivons-nous dans le déni? Je vote oui. De là naît une autre question: pourquoi vouons-nous un culte envers les théoriciens/abstracteurs/sportifs de salon du hockey si les gens préfèrent le physique à l’intellect?

*PHYSIQUE = INTELLECT si et seulement si il s’agit de hockey.*

Quel pourcentage de gens aiment réellement le hockey? Combien croient que le hockey est LE sport ultime? Pourquoi une si importante place pour le sport en société quand tant d’alternatives s’offrent à nous? Pourquoi pas le sexe, les communications, le clonage, la littérature, la politique, l’élevage de bovins? À GO, tout le monde ferme ses yeux, ouvre grand la bouche, baisse ses culottes et se met à 4 pattes (à noter que l’inversion des 2 dernières étapes s’avère être tout un défi). GO.

Le sport de salon est d’abord et avant tout un prétexte pour socialiser. C’est aussi un subterfuge pour faire vider par ses amis l’infect sac de crottes au fromage qui traîne dans le fond du garde-manger depuis plus d’un an. Ça peut aussi agir comme chantage dissuasif potentiel: soirée de game, la bonne femme va se calmer si elle veut pas avoir 10 autres colons sur les bras. Mais au-delà de toutes ces excellentes raisons d’aimer regarder une game, il y a ce besoin viscéral de se retrouver avec ses chums, de sacrer librement, de se pogner la grappe à l’unisson, de voir qui peut pisser des connaissances de hockey le plus loin, de réciter l’alphabet grâce à une Wild Cat et de faire des prédictions en envoyant chier ceux qui veulent du mal à notre équipe. Bref, le sport de salon est un prétexte plutôt moyen qui gagne à être substitué.

Quand j’étais au secondaire, les joueurs de l’équipe d’hockey me paraissaient souvent précoces physiquement. Comment pouvaient-ils avoir des barbes à 14 ans? Mesurer déjà plus de 6’? J’ai élaboré une théorie là-dessus: sport intense/violent = flux de testostérone = précocité de la croissance. Peu importe. Les joueurs d’hockey sont reconnus pour être de chauds lapins. Malgré leurs facultés cérébrales atrophiées, ils savent tirer leur coup. Les joueurs d’hockey sont d’habiles comédiens, je vous le dis. Sous ces airs de débiles légers qui veulent du sexe à tout prix, se cachent de jeunes futés aux tendances espiègles. Voilà le véritable plan d’un jeune joueur de hockey:

-Avoir du sexe au plus sacrant.
-Avoir du sexe non protégé.
-Attraper le sida.
-Aller à l’hôpital pour y être traité.

Ben quoi? Connaissez-vous un meilleur moyen à 14 ans pour pouvoir toucher vos idoles des Canadiens de Montréal?

dimanche 17 février 2008

Lundi au Belmont.

Je vous invite au lundi show du Belmont à 19h30.

En plus de me voir, vous aurez probablement l'occasion de croiser le non plus célèbre Prédateur. Stella devrait aussi faire don à la société de son éloquente présence. Personne n'a vu un trio plus stupéfiant depuis les Teletubbies si on tue préalablement Tinky Winky.

Avis à vous, les timides, les gros, les nains de Fort Boyard, le créateur de Paddington Brown, les belles suédoises de 18 ans et à toi Chef Boyardi, il y aura plein d'amour et de fun pour les retardataires, mais pas pour les attardés.

Mercredi je devrais me pointer à l'École Nationale de l'Humour à 17h pour ce que je crois être les portes ouvertes, je recherche fervemment une (ou deux) âme charitable qui viendra me tenir par la main. Le fait d'être des jumelles suédoises en bikinis d'environ 21 ans vous confère une chance supplémentaire dans votre démarche pour palper mes paumes dont les traits n'augurent que du bon. Les critères de sélection, vous l'aurez compris, sont très subjectifs et arbitraires. Posez vos candidatures sans plus tarder.

vendredi 15 février 2008

Dans mon jeune temps.

Si je vous demandais quels ont été les émissions et films qui vous ont le plus marqués dans votre tendre jeunesse, vous me répondriez?

Choix persos:
-Boumbo
-Les Schtroumpfs
-Lucky Luke
-Petit pied le dinosaure
-Simpson
-Amis ratons
-Pinocchio
-Shrek
-Peter Pan
-Astérix et Obélix

jeudi 14 février 2008

Le burnout.

Le fameux burnout ou pourquoi les gens ne sont pas professionnellement heureux.

Qui a inventé cette farce? Qui EST l'origine? Il y a eu un premier cas, c'est certain. Sommes-nous aujourd'hui plus paresseux que nos géniteurs, grands-géniteurs ou arrière-grands-géniteurs?
Selon moi, nous sommes plus jaloux, tout simplement.

Nous sommes plus paresseux parce que plus conscients des opportunités qui nous entourent. Nous sommes jaloux de ceux qui, nés sous une bonne étoile, peuvent se prélasser au soleil en faisant des sculptures avec leurs crottes de nez ou peuvent élever/observer un écosystème dans leurs nombrils.

Nous préférons ne rien faire plutôt que d'occuper un emploi ingrat que nous n'aimons pas réellement. Alors que nous pourrions en faire un peu plus, pour éventuellement occuper un poste salarié qui nous donne envie de nous réveiller le matin, qui nous stimule.

Pour que la société évolue, il est essentiel que tous les individus mettent la main à la pâte et soient "rentables" d'une certaine façon. Nous devons tous travailler, pensez au mec dans le bonhomme carnaval. L'appât du gain mène nombre d'entre nous à prostituer nos pulsions/envies intrinsèques pour faire quelque chose de chiant, mais qui rapporte $$$. Faites votre choix :

A) $ + travail chiant mais payant = possibilité d'arrêter de se faire chier à travailler à force de se faire chier en travaillant.

B) réflexion, être à l'écoute de soi = stimulation/motivation = emploi valorisant + joie = $ + vous aimez votre travail.

Hummm le choix est difficile.

Dans le bon vieux temps, nos parents, grands-parents et autres ancêtres n'avaient pas la possibilité de voir la belle vie (la vie nourrie à la paresse physique et psychologique n'est pas une belle vie, quoiqu'on en pense) que pouvaient mener les plus fortunés (dans le sens lucky 7 du terme) d'entre nous. Merci à la télé, radio, internet et à tous ces moyens de communications qui véhiculent la fausse idée que de se pogner le moine, c'est la belle vie. Derrière l'image se cache souvent une joie de vivre, une passion, un acharnement.

Si nous sommes stimulés par un travail qui nous donne l'impression d'accomplir quelque chose pour soi et surtout pour l'humanité, nous serons nettement plus rentables, et plus heureux, et plus en forme, et plus valorisés, et mieux baisés, et plus riches.

mardi 12 février 2008

La bible de la poignée de main n’a pas de sainte.

Certains ont oublié de prier pour elle. Vous l’aurez voulu.

Suite à la publication d’un de mes articles où je lançais un cri du cœur pour qu’une (des) personne(s) charitable(s) me lance(nt) un (des) défi(s), Stella me donnait une occasion de mettre à l’épreuve ma faculté d’analyse de la poignée de main.

À peine un mois plus tard, après quelques rencontres avec ladite demoiselle, j’ai compris que tant que je ne lui expliquerai pas à quel point elle serre la main comme « une femme », jamais elle ne s’améliorera. Je lui offre donc une prise de conscience, et j’invite toutes les personnes qui doutent de leur capacité à donner la main de façon clean à lire ce qui suit. Laissez place, je suis un professionnel.

< *** >

Tout d’abord, il faut prendre conscience que la poignée de main, ce n’est pas all about la poigne. Le fait d’être apte à serrer fort n’a aucune signification à lui seul, m’en balance pas mal que tu sois stické 2h par jour sur un phallus depuis 20 ans. Il s’agit en effet d’un prétexte pour observer: la symétrie ou l’esthétisme corporel, l’intérêt qu’éprouve pour nous l’interlocuteur ainsi que son ouverture sur le contexte, c’est une façon de mesurer le respect que l’on nous porte, ce geste est souvent un complément à la première impression visuo-auditive, l’ajout du contact physique –du volet kinesthésique- rend encore plus complète notre expérience sensorielle. Le mensonge, l’hypocrisie deviennent durs à cacher, un rapport de sincérité s’impose de lui-même. Certains subconscients peuvent enregistrer énormément d’information au cours de la poignée de main.

Stella était plus concentrée à offrir une poigne solide qu’à offrir une poigne sincère. Première erreur. Son regard s’est buté contre le mien, excellent point. Cependant, on voyait qu’elle était plus concentrée à donner une bonne impression plutôt qu’à recevoir les informations véhiculées par ma propre poignée de main. Regard vide. Elle serait incapable de juger de ma poignée, probablement qu’elle ne s’en souvient pas du tout.

Un autre des secrets de la poignée de main, c’est de se concentrer uniquement sur la poigne de l’autre. Pour ce faire, il est primordial d’avoir confiance dans ce que notre subconscient juge être « une bonne poignée de main », le contact visuel doit se faire automatiquement, le corps doit être adéquatement placé, il faut inconsciemment faire les ajustements en fonction de l’interlocuteur, etc.

Stella n’est pas très grande, 3 tranches de pain aux raisins secs et demi. L’ajustement de la hauteur de la poigne doit TOUJOURS être fait par le plus grand des serreurs de pince. C’est le grand qui doit s’ajuster et faire en sorte que la main de la naine soit à la hauteur maximale de son coude. Nous avons tous un sweet spot de hauteur à laquelle nous sommes à l’aise pour offrir notre paluche, il est raisonnable de croire que généralement cette hauteur idyllique se trouve au niveau des hanches. Stella m’a d’emblée offert sa main à la hauteur de sa voluptueuse poitrine, comment détourner l’attention d’un homme. Mais non, je suis un professionnel, je vous le rappelle.

Sans trop le savoir, elle me mettait en position de force. C’est une forme de respect / soumission. Imaginez, cette étreinte manuelle était trop élevée pour mon propre confort, je fais 6’1" et elle 5’3". La rigidité notable d’un bras de femme qui veut exhiber l’étendue de sa force de caractère ne m’a pas permis de stabiliser la hauteur de la poigne à la hauteur idéale pour les deux partis, mais je me suis permis de me mettre confortable. En élevant sa main en haute altitude, elle complexifie la poignée d’une façon ou d’une autre. Il sera ardu de respecter la règle du 0º dont je traite un peu plus loin. Lors d’un serrage de pince en règle, juste avant de replier les doigts, le majeur devrait occuper un angle de plus ou moins 45º vers le sol. Si sa main est trop haute: soit elle doit tendre le bras (ajout de distance = no good), ce qui occasionne un triste cassage de poignet; soit elle doit plier le coude (vers l’intérieur ou, plus souvent, l’extérieur), l’asymétrie inesthétique n’a jamais bon goût. Dans les deux cas, elle devra surcompenser de sa position de soumission grâce à un effort surhumain pour que la poigne soit suffisamment solide. Sa poigne en tant que telle était tout à fait convenable. Le coude plié vers l’extérieur offrait une touche inesthétique au positionnement général de son corps. Épaule droite surélevée par rapport à la gauche. Malaise corporel. Comment se laisser aller et ainsi offrir une bonne impression?

La poignée utopique implique, lorsque l’on fait face au serreur, un bras (pas un avant-bras, un bras) qui reste le long du corps. D’un point de vue latéral, le coude devrait se trouver 2-3" en avant de la hanche droite. Si vous êtes accablé d’une forme quelconque de nanisme ou si vous avez à faire à Goliath, cette dernière mesure pourrait augmenter drastiquement. Pendant le serrage, l’angle vertical des paumes devrait être de 0º. Stella respectait de façon émérite ce 0º. Bravo! Pour ce qui est du positionnement des pieds, le pied droit devrait pointer l’interlocuteur et le pied gauche devrait être légèrement ouvert et légèrement en retrait. Largeur des épaules. Je n’ai pas porté attention à ses pieds, je crois que sa base était bien solide, donc apporpriée.

Les femmes ont aussi cette tendance à offrir la main, doigts collés. C’est le cas de Stella. Les hommes écartent leurs doigts, probablement pour montrer une forme de force. Les doigts décollés témoignent d’une envie d’envelopper la main de notre vis-à-vis, ouverture. Ces gens qui offrent les doigts collés ont hâte d’en avoir fini avec la poignée de main, ils sont mal à l’aise et/ou ont quelque chose à cacher. Les doigts très décollés dénotent une forme certaine de virilité grossière, je somme donc les femmes de ne pas sombrer dans la démesure, les hommes non plus, à bien y penser…

J’en conclue donc que… j’ai beaucoup trop de temps à perdre pour faire une telle analyse de la poignée de main.

Tu voulais 350 mots? Avec les intérêts, je t’en devais 450 et vu que je suis généreux, je t’en offre un peu plus de 850.

dimanche 10 février 2008

Un certain lundi, une certaine poignée de main.

Certains d'entre vous me connaissent, les autres en rêvent plus ou moins secrètement. C'est pourquoi je vous offre une opportunité en laiton de me voir bouger quelques-unes de mes articulations live. Des chanceux auront peut-être aussi l'occasion d'observer les tressauts de mes paupières. Pour ceux qui trouvent que je pète de la broue (les refouleurs de rêves), c'est une occasion en guano séché pour vous débarrasser de vos fruits et légumes trop mûrs.

Pour faire d'une histoire courte une courte histoire, je fais partie d'une communauté retirée de blogueurs. C'est plus une secte que d'autre chose, en fait. Nous avons une gourou plus que convaincante en la personne de Stella, et que dire de l'éloquent vice-gourou que je suis. À noter que je suis aussi tireur d'élite, je flingue les déserteurs. Même si, comme dans toutes les histoires de sectes qui se respectent, le tout devrait se terminer en suicide collectif / carnage / partouze, je vous invite à venir nous rejoindre pour une partie de plaisir.

Pour la modique somme de 5$, vous assisterez à un spectacle d'humour, qui ne répond pas tel un chien de Pavlov au nom de "Les Lundis Show", offert par des humoristes de la relève de l'École Nationale de l'humour. Venez en grand nombre.

Belmont coin St-Laurent / Mont-Royal
À 19h
Portez du rouge.

Bon, pour ce qui est de la poignée de main, je donne une deuxième chance à la principale intéressée. Et le 12 février, avant que midi ne sonne, vous aurez un compte-rendu de sa performance. Priez pour elle. Amen.

mercredi 6 février 2008

C'est tout ce qu'y faut.

Selon une voix radiophonique ou télévisuelle quelconque, nous ne devrions pas avoir besoin de plus de 2 carrés de papier de toilette pour nous torcher (pour nous tamponner l'brun) après une commission de l'orifice arrière (un #2).

Cette personne aux valeurs économes a cependant oublié de spécifier qu'il ne fallait pas lésiner sur le savon suite à l'euphorique largage. Les gens ne sont pas tous aussi perspicaces que moi.

mardi 5 février 2008

Autobiographie. #1

Mais qui est donc ce Saperlipopette?

Il était une fois un couple qui s'était connu sur le tard. Ce soir là, ils eurent la meilleure idée de toute leur vie: se faire férocement l’amour et tenter de donner vie à une autre de ces trop nombreuses créatures aux fonctions cérébrales limitées qui ne gagneront jamais de prix Nobel… (huh… non!) donner vie à une innocence, à une nouvelle chance (ouais!). Après avoir épuisé les (pro)positions du Kama Sutra, ils dormirent doigts croisés (pour lui) et en chandelle (pour elle) en espérant qu’un soldat de l’infanterie paternelle se livre à son tour à des ébats, quoique moins charnels, avec un œuf maternel bien plus précieux que ceux de cette émission où détenteurs de dentiers agitent bêtement des pancartes…

Les médecins, qui avaient d’abord cru à des jumeaux, supposaient qu’ils avaient rassuré la future maman en lui annonçant qu’elle n’aurait à offrir sa poitrine qu’à un seul bambin. Elle était terrorisée, et avec raison. En tant que maman, je préfèrerais me "faire lousser" par deux petites frimousses plutôt qu’une gigantesque accablée de la bosse des maths. Parfois, on ne choisit pas. Ça fait de biens meilleures histoires à raconter.

C’est donc un peu plus de neuf mois et demi après cette nuit torride que, bien mieux membrée du nombril que de son organe vital sous-équatorien, la créature rose poussait ses premières lamentations. À 10 lbs, le mioche aura fait suer sa génitrice dans sa quête vers la lumière, déchirure en sus. Quelques plis cutanés supplémentaires, de l’énergie à revendre, une santé de béton et un futur brillant venaient en options. Pourquoi pas? Ils achetèrent.

Les parents doutèrent longuement qu’un jour cette boule de suif, nourrie de façon toute naturiste naturelle par deux (parce que c’est mieux) généreux réservoirs laitiers fort douillets pour un bébé surmené, puisse marcher d’elle-même. C’était un bébé "en santé" comme y disent. À peine capable de tituber par lui-même, le nourrisson s’attaquait à sa première passion: le hockey. Des heures à jouer avec une crosse et un palet autant dans la ruelle que dans son sous-sol de la rue Henri-Julien à Montréal. Parce que oui, je suis un Montréalais de source. S’esclaffant devant les maladresses de son père qui se cognait le crâne sur le bas plafond dudit sous-sol, plis et replis¹ se développait un slap shot du tonnerre ainsi que des feintes magistrales à faire rêver les rêveurs qui rêvent à ce genre de trucs-là. Roi du hockey de sa ruelle dès le bas âge, ce n’est pas demain la veille qu’on allait le détrôner. Étonnamment, le marmot n’avait que faire des joutes télévisées des Canayens de Monrial. Il préférait collectionner des cartes de joueurs de toutes les équipes de la Ligue dont les défunts Whalers de Hartford, Jets de Winnipeg ainsi que les Nordiques de Québec. Un cartable bien garni gît aujourd’hui dans sa garde-robe.

À la petite école, il savait se faire remarquer. En plus d’exceller dans les sports, dans les jeux vidéos (Mimi la fourmi et Mario Bros. sur Commodore 64) ainsi que dans sa formation académique, il était la proie de ces dames. Dames qui, lors des récréations, tentaient souvent de l’attraper de force pour lui offrir de doux baisers. En première année, il fit un dur constat. Les fillettes noires sont très rapides sur leurs pattes. C’est ainsi qu’il reçu ce qui serait pour le restant de ses jours, son premier baiser… forcé. Expérience qui se multiplia quelques instants plus tard quand les autres fillettes profitèrent du moment de stupéfaction pour l’isoler, l’immobiliser et l’abuser. Premier traumatisme causé par la gent féminine. Plus jamais, se dit-il.

Les mois passèrent et entre deux courses frénétiques pour échapper aux carnassières dans la cour de récré, une camarade de classe nommée Cléo s’était donnée pour mission d’attraper le petit homme pendant l’absence momentanée de la professeure. Sa mission était simple: elle déposerait (au moins) un coquet baiser sur n’importe quelle partie de son épiderme. Et à en juger par son regard déterminé, elle irait jusqu’au bout coûte que coûte. Une course endiablée et une chute du haut d’une table (escaladée en guise de raccourci) plus tard, elle se fracturait le nez. Deuxième traumatisme au féminin. Il était mignon, espiègle, attendrissant, habile, apprécié de ses pairs et ne voulait absolument rien savoir des filles (ouark caca!). S’en remettra-t-il un jour?

À environ 8 ans, il vécut un autre traumatisme: il quittait Montréal pour l’Île Jésus. Il troquait popularité pour anonymat, métro pour calèche, CO² pour méthane, ruelle pour piscine creusée, trottoirs et parkings pour verdure et pollen, chats de gouttières pour lynx, pigeons pour harfangs des neiges, diversité ethnique et chauffeurs de taxis pour ‘tits vieux à marchettes et ticounes à casquettes, Marché Jean-Talon pour kiosque à blé d’inde, Vieux-Port pour Marina crasseuse, Jardin Botanique pour…, Stade Olympique pour …, Mont-Royal pour… Heureusement, dorénavant il avait la Récréathèque! Bref, il se faisait enfiler par la vie. À 8 ans seulement, il savait mieux que quiconque que c’était le pire deal de tous les temps.

Dur coup pour le petit bonhomme. Son intégration à Laval ne fut pas si simple. Ses amis Paolo, Ralph, Jeff étaient maintenant remplacés par des Rémi, Simon, Étienne... Aussi bon était-il au ballon chasseur, la popularité ne serait plus ce qu’elle avait été. À l’école, il continuait à péter des scores et à narguer les déjà petits nerds qui allaient plus tard devenir mathématiciens, ingénieurs, biologistes, etc. Abandonnant baseball et hockey pour soccer et tennis, il se noyait lentement mais sûrement dans un trop plein de changements. Lui qui n’avait encore jamais eu le temps de prendre du recul et de réfléchir à la vie, à son futur, il se heurta à un mur à 11 ans alors qu’il ne s’était jamais senti aussi seul. Intégration à la philosophie en bas âge.

¹Plis et replis étant le surnom que mes ancêtres m’avaient donné alors que j’étais gros, les temps ont changé.

Es-tu chatouilleux?

À la question "es-tu chatouilleux?", peu importe ce que vous dites, vous allez être touché.
Si vous voulez éviter l'inévitable, je vous conseille de
- porter une armure.
- dire que vous n'avez pas pris votre Imodium.

lundi 4 février 2008

Jambon.

Aujourd'hui, j'ai été digne de la passe du jambon.

dimanche 3 février 2008

Les Arnaqueurs en cavale. #2

Chapitre premier – Le Gorille.

C’était une soirée ordinaire dans la vie des Arnaqueurs en cavale, nous butinions de table en table au Skratch de Brossard pour trouver des poissons. De l’achigan à droite, un méné droit devant, du crapet à l’arrière… restait plus qu’à trouver un poisson aux poches bien remplies.

En passant aux abords de la table #9, la table centrale où joue généralement le professionnel de l’endroit etdashou les meilleurs joueurs de la salle, nous nous rendons compte que les individus qui y frappent des boules ne sont pas pourvus de talents stupéfiants. Néanmoins, ces wannabes sont probablement des VIP, des connaissances du proprio ou de richissimes gaillards. Pas touche. À noter que l’un d’eux (ils étaient 2) était charpenté comme un bûcheron boosté que l’on voit parfois la fin de semaine à TSN… C’est alors que sans avertissement, le Préd visse ses couilles en titane et, avant même que je ne puisse l’en dissuader d’un coup de pied bien placé, il va les mettre à l’épreuve (il va voir le balèze, certainement pas l’autre, ben non…):

-Excuse-moi, est-ce que vous voudriez jouer quelques games à l’argent?
-Hein?..
-Jouer au pool à l’argent?
-Hum… non mais toi, est-ce que tu voudrais te battre à l’argent?

La discussion était close. Celui que l’on gagne à appeler MONSIEUR venait de nous démolir avec ces quelques petits mots. Doesn’t get any better than that. Cet épisode est gravé dans nos mémoires pour des décennies à venir. J’aurais vraiment aimé voir nos deux faces après le speech de MONSIEUR, priceless.

vendredi 1 février 2008

Les Arnaqueurs en cavale. #1

Mise en situation.

Le Prédateur et moi, sous nos airs de parfaits petits cégepiens, avons longtemps mené une double vie. Encore aujourd’hui, nous sommes susceptibles à tout moment de faire une rechute.

Le jour, nous allions au Collège Ahuntsic. Nous n’avions alors aucune idée de l’existence l’un de l’autre. Pendant que le Préd s’extasiait un peu plus chaque seconde devant les nobles représentantes de la gent féminine, moi je dormais un peu partout étant donné le manque flagrant de sommeil. Il nous arrivait aussi parfois d’aller à nos cours et d’étudier… dans mon cas, c’était très rare. Et comme la vie est saperlipopettement bien faite, il y avait un dénominateur commun à nos existences: nous aimions aller perdre notre temps à la table de pool du café étudiant. C’est là que nous nous somme croisés pour la première fois.

Un jour, alors que j’infligeais une mornifle à l’insolence d’un jeune homme qui se croyait crédulement à la hauteur, le Prédateur apparut à proximité de la table verte sacrée comme Colombe disparaît des mains d’Alain Choquette. À noter qu’avant ce dialogue nous nous étions croisés quelques fois sans jamais échanger plus que de vulgaires banalités dont le célèbre Salut, ça va? Oui, toi? Oui. Classique pour lequel j’éprouve la plus grande aversion qui soit.

-Hey! Justement, j’te cherchais! me lança-t-il.
-Ah bon, et pourquoi cela?
-Ben, j’me demandais si tu voudrais qu’on aille jouer ailleurs, dans une vraie salle de pool. J’connais une place pas trop loin. Ça te dit?
-Ben oui, pourquoi pas. (Mon cours de maths ira se faire cuire un œuf.)

Après notre premier véritable match (premier à gagner un total de 9 parties au jeu du 9) sur de l’équipement décent, notre Prédateur favori exposait déjà l’idée de nous associer pour faire la tournée nocturne des bars et d’en profiter pour arnaquer au passage ceux qui ont les poches trop pleines. Je commençais tout juste mon entraînement de pool (c’est une autre et longue histoire) et déjà je me sentais à la hauteur alors que lui avait déjà un certain bagage d’expériences et un talent certain. C’était le début d’une grande aventure.

Le soir, nous serions les Arnaqueurs en cavale.

My tunes #2.

Cette semaine je n'ai fait qu'écouter du hip-hop. Avouez donc que vous étiez persuadé que je ne livrais mes oreilles qu'à du Chopin, Mozart et Beethoven. J'adore le hip-hop... celui qui est plus instrumental que rappé. À la vôtre.



Le clip vaut pas de la bouette... it's all about music, baby!