samedi 28 février 2009

MSN, un monde de possibilités.

Voici le truc.

Lorsque vous vous connectez sur MSN et que personne ne vous aborde et que vous vous sentez soudainement seul au monde, prenez le Marsupilami par la queue et foncez.

Commencez une conversation de façon totalement loufoque. Jouez les gangsters si vous voulez en lançant un "what' up nigga?" ou un "'sup chubby chick?". Jouez les poètes en enfilant une écharpe... ou deux. Ça, personne ne le saura, mais on s'en fout; vous rentrez dans un personnage et c'est tout ce qui compte. Jouez les gamins en décochant un "t'es juste une crotte de nez poilue!". Jouez les romantico-quétaines en lâchant un "j'te fourrerais ben dans l'cul, mais j'viens de me vider dans ta mère". Pour cette dernière réplique, il est important de l'écrire alors que vous avez une rose dans' yeule, sinon c'est pas très romantique et encore moins quétaine. Ça va devenir vulgaire et tout le monde sait que la vulgarité n'a pas sa place dans ce monde. Jouez les Ninjas Turtles en propulsant un "Pizza! I want pizza!". Peu importe, décidez d'une réplique, une seule.

Ouvrez une autre fenêtre, répétez. Puis une autre. Jusqu'à concurrence de 5. Plus que ça et vous risquez de ne pas pouvoir savourer le moment à sa juste saveur.

Maintenant, vos interlocuteurs ont tous répondu quelque chose. Certains seront outrés, d'autres ouvriront leur webcam et s'agaceront les mamelons avec des glaçons, de nombreux se mettront à vous raconter leur journée, quelques-uns répliqueront de quoi d'encore plus crotté que vous, etc. On s'en fout.

Indépendamment de ce qu'on vous raconte, allez-y d'une deuxième réplique en fonction uniquement du premier interlocuteur que vous avez abordé. Exp.:

Interlo #1
-'sup chubby chick?
-heille, j'suis pas grosse!
-huh... oui

Interlo #2
-'sup chubby chick?
-maaaaaan, j'ai ramassé une chick hier au café campus... était fuckin hot, mais criss que j'avais bu, j'marchais pas ben droit mettons, mais j'ai conduit pareil...lol entk, on arrive chez nous, elle me ramasse sur le mur dans le corridor pis on commence à s'embrasser, j'lui tâte son tight ass MIAAAAM... pis là elle me fout la main dans le pantalon, m'empoigne la graine... criss j'étais pas encore dur là, on venait de rentrer pis j'tais quand même chaud là... faque elle a mon flasquounet membre dans sa main, gosse avec 10 secondes pis elle lâche "Coudonc, t'es-tu gay?" man, on s'entend-tu pour dire que j'ai l'air pas l'air gay, non?
-huh... oui

Pour votre 3e réplique, c'est maintenant au tour de l'interlocuteur #2 d'avoir droit à une réplique qui fait du sens alors que les autres paniqueront (ou continueront avec leur glaçon).

Ainsi de suite.

Quand vous serez tanné, cessez le jeu. C'est maintenant l'heure d'octroyer les étoiles. "Bravo, tu es la première étoile!" et "Espèce de naze, tu ne mérites que la 5e étoile, t'es qu'un perdant naturel" sont deux façons de conclure le jeu.

MSN version cadavre exquis.
Enjoy!

mercredi 25 février 2009

Les nains.

Tu peux pas être pauvre quand t'es nain. Impossible. Le marché du nain battait déjà son plein à l'époque Fort Boyard et ne fait que croître depuis. J'aurais pu comparer son évolution avec celle les plombs de Nadia Comăneci, mais disons qu'elle s'apparente plus à mon intérêt grandissant pour la danse Bollywoodienne.

Bref, ma vie serait tellement plus simple si j'étais un nain mime-dansant.

Nain mime-dansant et Bloodhound Gang.

jeudi 19 février 2009

Pousse pousse pousse.

J'ai décidé de faire de la boxe parce que... parce que ça pourrait m'être utile un jour. En tout cas, plus que d'aller au gym tous les jours et d'arriver à bencher 300 lbs.

Mise en situation où de telles prouesses de benchpress pourraient s'avérer utiles:

Je viens de me découvrir d'un fil et pourtant nous ne sommes encore qu'en avril. Je vis dangereusement, Annie Pelletier serait fière. La musique me fait sourire et le vent m'assèche les dents. Mes trois compagnons sont silencieux, la 90 est ennuyante et les chanceux à l'arrière ont décidé de piquer un somme. American dreams. Je jaserais bien avec celui qui se trouve de l'autre côté du break à bras, mais il est sourd, muet et quadraplégique. Jacques son nom. Quel nom de marde pour un gars de 24 ans, rien de bon pouvait lui arriver. Rien. De toute façon, Jacques c'est pas mon ami à moi, mais celui du gars derrière moi, JiPi. JiPi a toujours fréquenté du monde bizarre, mais ce-dernier remporte la palme. Quadraplégique, sourd et muet. Damn. Pour communiquer il doit appuyer sur des touches d'une machine avec un bâtonnet préalablement inséré dans sa bouche. C'est long, trop long. On joue au bonhomme pendu à la place.

Welcome to Buffalo qu'elle dit la pancarte. J'ai envie de les réveiller tous et de prendre une photo quétaine, mais non. Ils dorment à poings fermés et de toute façon, j'ai jamais aimé me faire prendre en photo. Plus, Jacques va être a pain in the ass à sortir, puis rentrer. Fuck that.

Je commence à avoir envie moi aussi que le soleil me berce. Anyway, on est à l'avance sur l'horaire, personne ne va m'en vouloir d'avoir roupillé au pied d'un petit arbre tout champêtre.


Genre.

Ôh, un pâturage! On ralentit, tranquillement. Personne ne s'est réveillé, parfait! Le petit arbre isolé est digne d'un rêve. Définitivement l'endroit tout indiqué. Zzzzzz.

Morphée s'est admirablement bien occupé de moi jusqu'à ce qu'un accent américain hideux de vieux farmer viennent troubler mon sommeil. J'ouvre les yeux mais je ne vois rien, tout est noir. What the fuck? Il répète.

-Hey big boy, couldya benchpress this lazy piece of buffalo bill off of you?
-Gnuuuuuh...

Un buffle a aussi élu mon spot pour sa sieste, il n'a juste pas compté bon de m'en avertir et s'est effoiré sur ma squelletique carcasse.

Et BOOM, j'le benchpress, je suis libre et on continue notre route vers downtown Buffalo.


Dans le fond, cette histoire n'a ni queue ni tête, un buffle adulte peut peser 900 kg... Oubliez ça, très mauvais exemple.

mercredi 18 février 2009

Uppercut.

Nah, je préfèrerai toujours m'enfuir en criant comme une gamine que d'affronter quelqu'un qui ne veut que me répondre par la bouche de ses canons. Même si ça va que trop à l'encontre des désirs de mon ÉGO et de mes rêves de 'tit cul d'être un pirate qui porte à l'épaule un perroquet qui adore dire "Jacko veut un biscuit" alors qu'il s'appelle pas du tout Jacko.

L'important, c'est que je gagne la joute (2 posts de suite que j'utilise ce mot aux poignets faibles) oratoire qui précède mon désistement de la job de bras et ce devant le plus de monde possible.

Mais au lieu de commencer à m'entraîner dans le but d'être le blanc-bec le plus rapide au monde sur 100m avec un tutu, je viens de commencer la boxe.

Moi, la boxe, le monde...

Le roi de la montagne.

Quand j'avais encore besoin d'un carton pour aller à la toilette, c'était moi le roi de la montagne.

À la maison, je faisais mon caïd avec ma carotte poilue de frère. Lui montrant bien que nul ne pouvait quoi que ce soit contre celui qui a les plus gros bras. Dans la cour d'école, si on me cherchait, on me trouvait.

J'aimais bien me battre.
Surtout parce que je ne perdais jamais.

Les années ont passé, j'ai lentement appris l'humilité mornifle (donnée) par mornifle (reçue).

J'ai fini par comprendre au début de l'adolescence -sur le très tard- que la violence n'avait tout simplement pas sa place dans un monde aussi "évolué" que le nôtre. Après tout, n'est-ce pas ce qui nous distingue des animaux, la capacité de sublimer sa colère et son agressivité en échanges verbaux civilisés?

Pourtant, on continue à voir d'innombrables bagarres lors des viriles joutes de notre sport national. Si les arbitres étaient moins permissifs, on n'en aurait pas (ou beaucoup moins) "besoin" et les goons laisseraient de la place dans l'alignement pour des joueurs de finesse, pour plus de beau hockey. Mais soyons réalistes, des erreurs d'arbitrage, il y en aura toujours et on citera toujours la loi du Talion avec un machiavélique rictus en coin.

L'engouement pour les sports de combat a atteint des sommets insoupçonnés. On donne même des cours d'auto-défense au niveau collégial, cours fort populaire chez les fallopeuses. Près de 50% des personnes de moins de 25 ans ont déjà suivi des cours d'arts martiaux. (Statistique 100% hypothétique.) Qui n'a pas un peu aimé le film 300? Qui ne connaît pas Georges St-Pierre? Le gars dont l'anglais a le plus gros accent québécois au monde. On vient par milliers le voir sacrer une rince à son adversaire couvert de sang, son sida qui gicle partout. Et Mohammed Ali? n'en parlons pas.

Qui aime réellement les films de minouches? Personne. Même la fille la plus pacifique de l'univers aimerait voir un jour un gars en crisser une à un moron saoul qui vient de lui tripoter le popotin. Qu'elle soit psychologique ou physique, on aime quand la violence est infligée à autrui. On aime souffrir, voir souffrir.

Parce que des fois, on ne peut raisonner quelqu'un avec ses cordes vocales. À moins d'être la Castafiore. Et si on s'adonne à une réplique musclée, on ne fait que participer à l'escalade malsaine.

L'escalade existe grâce à un fait tout simple: tout le monde préfère donner que recevoir. Nan? Même si on se fait varger dessus exactement autant qu'on vient de varger sur l'autre, on a l'impression qu'il a abusé et on en rajoute une couche. Qui va arrêter? Qui n'aurait pas dû commencer?

Le problème avec la conversation, c'est qu'elle ne donne pas de montée d'adrénaline. L'adrénaline c'est une drogue et on en raffole tous.

Gang de junkies.

samedi 14 février 2009

Hein?

Devoir se répéter parce qu'on a trop de vocabulaire et/ou une trop bonne diction pour notre interlocuteur c'est franchement désagréable.

La suite dans 2 semaines si la tendance se maintient.

lundi 2 février 2009

ShamWow.

Quelle infopub!

Mettons que t'as vraiment confiance en ton produit, que tu sais que ton infopub va faire exploser la banque, pourquoi mais pourquoi décides-tu d'avoir comme porte-parole le gars aux traits les plus asymétriques du monde entier qui est clairement le résultat génétique de la copulation bestiale de Quasimodo et d'un furet.

Yeux globuleux et difformes, posture de patte cassée de p'tit canard, ligne de sourcils en Z, headset (pour cacher le plus de visage possible, les diffuseurs ayant refusé qu'on lui enfile un sac de papier), dentition probablement inexistante, etc.

Ma partie favorite des infopubs demeure toujours les témoignages du public. Un moment magique à tout coup. Même moi j'accepterais d'endosser un produit bidon en échange de 100$.

"Plus jamais je ne pourrai m'en passer. ShamWow, tu as changé ma vie!"
100$, voilà le travail.

Edit: Je viens d'apprendre que notre cher Vince a déjà fait d'autres infopubs. The low-budget guy, I guess.