jeudi 19 février 2009

Pousse pousse pousse.

J'ai décidé de faire de la boxe parce que... parce que ça pourrait m'être utile un jour. En tout cas, plus que d'aller au gym tous les jours et d'arriver à bencher 300 lbs.

Mise en situation où de telles prouesses de benchpress pourraient s'avérer utiles:

Je viens de me découvrir d'un fil et pourtant nous ne sommes encore qu'en avril. Je vis dangereusement, Annie Pelletier serait fière. La musique me fait sourire et le vent m'assèche les dents. Mes trois compagnons sont silencieux, la 90 est ennuyante et les chanceux à l'arrière ont décidé de piquer un somme. American dreams. Je jaserais bien avec celui qui se trouve de l'autre côté du break à bras, mais il est sourd, muet et quadraplégique. Jacques son nom. Quel nom de marde pour un gars de 24 ans, rien de bon pouvait lui arriver. Rien. De toute façon, Jacques c'est pas mon ami à moi, mais celui du gars derrière moi, JiPi. JiPi a toujours fréquenté du monde bizarre, mais ce-dernier remporte la palme. Quadraplégique, sourd et muet. Damn. Pour communiquer il doit appuyer sur des touches d'une machine avec un bâtonnet préalablement inséré dans sa bouche. C'est long, trop long. On joue au bonhomme pendu à la place.

Welcome to Buffalo qu'elle dit la pancarte. J'ai envie de les réveiller tous et de prendre une photo quétaine, mais non. Ils dorment à poings fermés et de toute façon, j'ai jamais aimé me faire prendre en photo. Plus, Jacques va être a pain in the ass à sortir, puis rentrer. Fuck that.

Je commence à avoir envie moi aussi que le soleil me berce. Anyway, on est à l'avance sur l'horaire, personne ne va m'en vouloir d'avoir roupillé au pied d'un petit arbre tout champêtre.


Genre.

Ôh, un pâturage! On ralentit, tranquillement. Personne ne s'est réveillé, parfait! Le petit arbre isolé est digne d'un rêve. Définitivement l'endroit tout indiqué. Zzzzzz.

Morphée s'est admirablement bien occupé de moi jusqu'à ce qu'un accent américain hideux de vieux farmer viennent troubler mon sommeil. J'ouvre les yeux mais je ne vois rien, tout est noir. What the fuck? Il répète.

-Hey big boy, couldya benchpress this lazy piece of buffalo bill off of you?
-Gnuuuuuh...

Un buffle a aussi élu mon spot pour sa sieste, il n'a juste pas compté bon de m'en avertir et s'est effoiré sur ma squelletique carcasse.

Et BOOM, j'le benchpress, je suis libre et on continue notre route vers downtown Buffalo.


Dans le fond, cette histoire n'a ni queue ni tête, un buffle adulte peut peser 900 kg... Oubliez ça, très mauvais exemple.

6 commentaires:

P'tit pied a dit…

Peut-être n'était-ce qu'un petit bufflon âgé d'à peine quelques jours ! Dans ce cas-là, rien ne t'aurais empêché de le soulever avec tes gros bras d'acier.

Pinocchio a dit…

Quand on parle d'un être humain en pousette, on dit "bébé".

Quand on parle d'un petit chien au nombril humide, on dit chiot.

Quand on parle d'un "lazy piece of buffalo bill", on ne parle pas d'un bébé de l'espèce, hell no.

Anonyme a dit…

This guy has smoked some goooood shit.

P'tit pied a dit…

J'eus souhaité qu'il t'écrase, dans ce cas, mauvaise foi ambulante.

Choupette a dit…

HAHAHA!!! maudit que jme lasse pas d'une bonne histoire sans queue et encore plus sans tete!!!!

DjOu a dit…

Excellant!!
Jadore!!!
:D