samedi 25 juillet 2009

L'amour est aveugle.


Là, j'suis tanné d'entendre des gens laids se lamenter sur leur célibat. La prochaine fois que ça vous arrive, rassurez-les: Ben non, ben non. Un jour, tu vas la trouver la bonne, pis tu vas super bien t'entendre avec avec son chien guide!

dimanche 31 mai 2009

La constance du gars qui n'a jamais jardiné.

J'ai écrit ici à tous les mois depuis novembre 2007.
J'aime la consécutivité.

Vous me direz qu'au moins, les autres fois, j'avais de quoi à raconter.
Ah ouin? Vous voulez jouer à ça?

Gastronomie, politique, religion, culture et sports, juste pour vous.
-Manger du porc ne vous tuera pas.
-Demander à ce que le sang qui vous sera transfusé en soit de porc, peut-être.
-Nadal est mort à Roland-Garros et je ne m'en réjouis pas tant, l'important c'est que ce soit Federer qui gagne le tournoi.
-Je devrais devenir croque-mort.

Citation du mois.
"Music is like candy, throw away the (w)rappers."

So long, bastards!

vendredi 24 avril 2009

Miss California.

Le 20 avril denier, Miss USA 2009 a été couronnée.

Mais cette année -plus que d'autres où un "La paix dans le monde!" bien senti accompagné d'une adorable moue et suivi d'un ravissant sourire Crest permettent de remporter le titre sans trop se salir les mains, consternation.

Lorsque interrogée par le controversé blogueur sodomite Perez Hilton: "Le Vermont est récemment devenu le 4e état des USA à légaliser le mariage des gens du même sexe. Croyez-vous que tous les états devraient suivre leur exemple? ", Miss California aurait vraisemblablement fait une bourde monumentale. Dans toute son incohérence et sa blondeur, elle a articulé la réponse suivante: "Je crois que c'est fantastique que les Américains puissent dorénavant choisir entre l'un ou l'autre, que nous vivions dans un pays où il est possible de choisir entre le mariage homosexuel et hétérosexuel (Huh... seulement dans 4 états, la grosse). Et vous savez quoi? Je crois que dans mon pays et dans ma famille (?), je considère qu'un mariage DEVRAIT ÊTRE entre un homme et une femme. No offense to anybody out there. [...]".



Et bien, guess what? JE SUIS D'ACCORD AVEC ELLE.

Indignation, fruits et légumes volants, goudron et plumes.

Bien sûr, mes arguments sont un peu plus étoffés que les siens. Ça existe-tu Mister Québec?

Tout d'abord, le mariage en soit, c'est d'la marde. L'origine du "mariage" est purement biblique. Seulement, la religion a tellement rien à voir là-dedans de nos jours. Qu'on ne s'y méprenne pas, je comprends l'utilité actuelle d'officialiser les unions, mais, croyez-moi, ça va sûrement finir par disparaître. Juste pour la forme, je pense qu'on aurait dû trouver un terme autre que "mariage" pour le "mariage civil". Genre "union".
-Êtes-vous unis, Marie et toi?
-Oui, depuis 2 ans!
-Wow.

On aurait aussi pu inventer un mot de toute pièce. Re-genre pttpttpl.
-Êtes-vous pttpttpl, Marie et toi?
-WTF?

(À noter que j'ai utilisé toutes les consonnes de "Petite patate poilue" pour créer mon mot.)

Question de se dissocier de l'Église et de ses valeurs rétrogrades.

Parce que je vois les choses ainsi en occident: le mariage religieux va mourir; le mariage civil va prendre plus d'ampleur... et mourir; et, ultimement, y'en aura pu d'officialisations d'unions. C'est tellement dur à vérifier, la véracité et l'authenticité d'une union. C'est fuckin' n'importe quoi. Les piles de paperasse qui viennent avec ça. Viarge!

Synthèse: Le mariage c'est du caca boudin.
Synthèse #2: Les homosexuels ont autant le droit que les hétérosexuels d'être "unis" ou "pttpttpl".

Morale de l'histoire: Si j'avais été à la place de la très blonde Miss California, j'aurais répondu quelque chose comme ça...

"Je ne crois pas que l'on puisse se targuer d'être un pays libre si nous discriminons les homosexuels. Au même titre que le droit de vote enfin donné aux femmes en 1919 pour l'ensemble des États-Unis d'Amérique, je crois qu'une véritable société démocratique se doive de traiter ses citoyens également, qu'il s'agisse de leur sexe, leur couleur de peau et leur orientation sexuelle... Alors oui, suivons l'exemple de ces 4 états et faisons honneur à un concept appelé L'ÉVOLUTION."

Boom.

jeudi 23 avril 2009

Couille bleue.

Légendaire.



Volé ici.

lundi 13 avril 2009

Useless talents.

J'ai volé le terme à Demetri Martin, il en parlait dans ce segment de son pestac'.

Ce bout-là m'a vraiment fait rire parce que c'est exactement moi. J'aime m'imposer des défis, juste pour le plaisir de les relever ensuite. J'peux vraiment être entêté, quand je me mets en tête que j'arriverai à faire quelque chose, je vais TOUT FAIRE pour y parvenir, quitte à me reclure du reste du monde pour une durée indéterminée avec des poids de 20 lbs accrochés aux nipples. L'important c'est de ne pas avoir de deadline, des plans pour que je procrastine.

De la folie? Je ne répondrai qu'en présence de mon avocat.

Il y a eu les bâtons du diable, puis ça été le tour de la jonglerie, ensuite ce fut le corde à sauter, le driblage au soccer, les moves de raquette de tennis, le driblage sur un bâton de golf, les clés de bras, mes deadly boxing combinations, le jogging, le billard, le golf (j'ai même pas joué 10 games dans ma vie, mais j'ai frappé des milliers de balles au champ de pratique), lancer et attraper une balle ou n'importe quel cossin, moonwalk et c-walk, beatboxing (j'suis tellement mauvais), sudokus, écrire des acrostiches.

Tant de trucs aucunement productifs dans lesquels je suis passé maître.

Et vous, any useless talents?

mardi 7 avril 2009

Tom Cruise et le pédagogue.

Madame Lectrice, Monsieur Lecteur, toutes mes félicitations!

Félicitations d'abord parce que vous continuez à lire un blogue qui se meurt depuis déjà bien trop de temps, mais félicitations surtout parce que vous serez bientôt lecteurs d'un récipiendaire de diplôme en bartending. WOW, mes chanceux, vous!

Ça fait un bout de temps qu'on glisse à mon oreille l'idée que de devenir un serviteur éthylique pourrait m'être envisageable. J'ai une grande gueule, j'ai un éventail intéressant d'expressions faciales douteuses, je sais jouer la comédie et peux me livrer au jeu du gars qui est ton meilleur ami jusqu'à ce que tes poches soient vides (une pute, une vraie), je peux danser YMCA et reproduire le move de la canne à pêche avec grandiloquence, je suis habile de mes mains, j'ai de longs doigts, ma craque de fesse a un petit quelque chose de coquet, je commence à avoir du poil au menton, j'ai un léger passé dans les bars et j'aime bien déambuler les poches pleines.

Voilà donc que, jeudi dernier, je me prends à consulter le site internet d'une entreprise qui offre des cours de bartending. Intéressant, me dis-je. Et, ne faisant ni une ni deux, je m'enrôlai.

À peine une semaine a passé depuis, et j'entamerai demain ma 3e journée de cours.

FAQ

Est-ce que t'aimes ça?
Jusqu'à maintenant, on a fait pas mal que de la théorie. Sauf peut-être les dégustations... qui n'ont rien de théoriques. Étudiant les différentes familles d'alcools, la verrerie, le matériel de bar et trempant le petit orteil dans la préparation de cocktails. Toujours en théorie, uniquement. Mais, pour tout dire, j'ai bien hâte de me réveiller à 8h demain matin, ça en dit beaucoup.

Comment est le prof?
Rustre et d'une grossiereté sans pareil à certains moments, this motherfucker knows his shits. On croirait assister aux délires d'un ivrogne en cure. Se prenant parfois pour un humoriste, les pauvres petits élèves que nous sommes devons nous taper ses envolées théâtrales ponctuées de juteux sacres et parsemées de blagues dégradantes. Mes oreilles étant mes premiers organes à avoir perdu leur chasteté, je tolère très bien. Mais je me demande franchement comment les autres élèves font pour ne pas avoir les tympans écorchés à la fin de la journée, voire pour ne pas se plaindre. Son arrogance et sa sporadique mauvaise foi colorent le cours, c'est un foutu personnage ce type. Je n'ai encore vu personne cogner de clou, c'est déjà ça de bon. Le gars connait sa matière et c'est la seule chose qui m'importe, je questionne toutefois sa façon de la rendre.
Qui a parlé de pédagogue à gogo?

Et le groupe, lui?
J'aimerais vous détailler chacun de mes collègues un par un, car il y a matière à le faire ne serait-ce que pour faire faire de l'exercice à vos rates. Drôle d'énergumènes s'ils en sont des. Cependant, ça ne se fait pas vraiment. Le tout pourrait devenir négociable si jamais vous êtes 10 à laisser des traces dans les commentaires d'ici jeudi soir... Oui, je fais du chantage, à défaut de pouvoir vous empoigner le noeud papillon et de vous renverser du jus de grenadine sur votre nouvelle chemise blanche Prada en vous traitant de bachi-bouzouk, tel un Capitaine Haddock quelconque.

T'a-t-on demandé si tu avais déjà fait de la télévision ou quelque chose du genre?
Oui, en effet, quel adon.

Comment ça, sti d'agace?
Trois élèves ainsi que le prof sont persuadés de m'avoir déjà vu quelque part. Ce dont je doute fortement. On m'a même demandé si j'avais fait de la télévision et même des magazines. Faut croire que j'ai une tronche familière et/ou particulière. Imaginez, pour que Tchendoh me surnomme Hollywood Pinocchio et pour qu'un gars dans un bar me dise de telles choses, j'dois avoir de quoi là...

J'me réveille avec la tête un peu plus enflée demain, bonne nuit.

mardi 31 mars 2009

Cabine C.

Je viens de regarder l'émission Cabine C de Christiane "Double C" Charette. Grand Corps Malade était l'invité. Je me souviens aussi d'avoir vu Martin Matte plongé dans ce bizarre de concept. C'était bon, au moins tout autant.

C'est intime, c'est fluide, c'est clair. J'aime la petite musique qui accompagne le tout, elle est chou.

Si vous ne connaissez pas Grand Corps Malade, voici un peu de culture.

Je me souviens qu'une personnalité artistique que j'affectionne (me souviens juste pu qui) avait dit de Cricri qu'elle était l'une des, sinon la meilleure intervieweuse au Québec. Bien que tout soit délicieusement ficelé dans son émission, la pertinence des questions, la suite dans laquelle elles sont posées, je me dois de la trouver gossante avec son bafouillage casuel et ses "oui" aucunement sentis suite à une longue réponse de son invité.

Stéphane Bureau est, à mon avis, le meilleur intervieweur de la belle province. Il avait rencontré un grand chef cuisinier français dans le cadre d'un reportage, si jamais vous avez son nom, merci! Sa série des grandes entrevues Juste pour rire était aussi du pur bonbon.

mardi 24 mars 2009

Pâques, trop tard dans les maritimes.


Une bonne fois pour toutes, vous pourrez faire votre frais et expliquer aux ignares quand Pâques a lieu:

Pâques se déroule le premier dimanche qui suit la première pleine lune advenant pendant ou après l'équinoxe de printemps (20 ou 21 mars).

En 2010, ce sera un 4 avril. Soit 25 jours avant mon 24e anniversaire. Le monde est p'tit, hein.

P.S.: Je trouve qu'on ne parle plus assez des bâtons du diable.

samedi 21 mars 2009

Le comédien de la Porte Rouge.


C'est une Aveo, ou un autre mini char du genre doté du même aérodynamisme qu'une boîte à lunch. Il y a une place de libre juste en face de la porte. Le doorman ne manque pas de souligner que, puisque c'est une fille au volant, on aura peut-être l'occasion de rigoler. 5 gars qui regardent ses prouesses en y allant de leurs commentaires, j'pense que ça stresse une fille, blonde de surcroît.

Après 2 essais infructueux, elle s'engage enfin entre les deux voitures, mais brette trop longtemps avant de cramper -on lui avait dit!- et bump la chaîne de trottoir. Elle avance un peu dans le un pied de jeu qu'elle a, bump le char en avant. Olé!, crions-nous à l'unisson. Elle recule, trottoir, avance de nouveau. Olé!

La partie la plus drôle de ce préambule à notre aventure à la Porte Rouge, c'est que la voiture en avant de la boîte à lunch, celle qui a été bumpée 2 fois plutôt qu'une, elle contenait encore ses passagers arrivés à peine une minute avant notre Danica Patrick bien à nous.

Les passagers des deux voitures sortent en même temps, mais Superdriver, au lieu de s'excuser auprès des bumpés, fait comme si de rien n'était. Bizarre. L'une des filles du bolide d'en avant ne se gêne pas pour faire savoir qu'elle vient de se faire bumper à deux reprises et qu'une excuse ne serait pas de refus. Aucune réaction de Danica. Weirdy blondie. Elle finit par demander pardon après que l'insurgée, devant un telle non-réaction de la fautive, lui ait demandé "Coudonc, parles-tu français?".

Drôle, drôle.

Elles prennent donc place dans la file en arrière, hache de guerre 6 pieds sous terre. Pendant que nous les regardons se mesurer du regard une dernière fois, un homme à béret apparaît devant nous, il parle au doorman.

-Désolé man, mais j'peux rien faire pour toi, retourne dans la file comme tout le monde.
-Mais... insiste-t-il posément.
-Désolé monsieur, articule le doorman en lui pointant la fin de la file d'attente.

C'est à ce moment que la porte s'ouvre, c'est l'un des bouncers de l'intérieur.

-Man, laisse-le passer, c'est Martin Matte.
-Je l'sais-tu moé, j'le connais pas!, s'exclame-t-il dans la face du principal intéressé.

Martin Matte passe enfin le pas de la "porte rouge".

-Mais... tu connais pas Martin Matte!?, lance au portier une fille dans le line-up.
-Non, c'est qui lui? Un comédien?

On devrait faire passer un test de culture générale aux doormen, non?

mercredi 11 mars 2009

Manuel Hurtubise.

Quand tu rêves à Manuel Hurtubise, c'est vraiment que t'es perdu côté carrière.
Y fait quoi, lui?

jeudi 5 mars 2009

Substitut au fromage.

Je mangeais tranquillement mes céréales quand on m'a envoyé ce lien.
Ça coupe l'appétit.

Pour ou contre ce type de gastronomie?

P.S.: Je l'ai fait hier mon jogging nocturne. Avez-vous déjà couru sur un nuage? Moi non plus.
P.P.S: J'ai retrouvé ma gourde et le bonhomme sourire.

mercredi 4 mars 2009

Tu veux ma photo?


-Je n'utlise pas assez le mot "déduction".

-Quand je me gâte avec une banane, je l'ouvre en 3 pelures. Pas 2, pas 4, 3.

-Star Académie, cette année, me donne envie d'avoir du talent en chant.

-J'pense que j'ai perdu ma gourde avec le bonhomme sourire :(

-C'est donc ben dur de se magasiner des bobettes.

-J'ai hâte que la neige et la glace se transforment en asphalte pour que je puisse enfin m'adonner à ce jogging nocturne dans les rues de ma sexy banlieue.

-Dans l'émission "Wipeout", j'me tannerai jamais des big balls.

-Moi, la chanteuse de Paramore, j'la trouve diablement cute.

samedi 28 février 2009

MSN, un monde de possibilités.

Voici le truc.

Lorsque vous vous connectez sur MSN et que personne ne vous aborde et que vous vous sentez soudainement seul au monde, prenez le Marsupilami par la queue et foncez.

Commencez une conversation de façon totalement loufoque. Jouez les gangsters si vous voulez en lançant un "what' up nigga?" ou un "'sup chubby chick?". Jouez les poètes en enfilant une écharpe... ou deux. Ça, personne ne le saura, mais on s'en fout; vous rentrez dans un personnage et c'est tout ce qui compte. Jouez les gamins en décochant un "t'es juste une crotte de nez poilue!". Jouez les romantico-quétaines en lâchant un "j'te fourrerais ben dans l'cul, mais j'viens de me vider dans ta mère". Pour cette dernière réplique, il est important de l'écrire alors que vous avez une rose dans' yeule, sinon c'est pas très romantique et encore moins quétaine. Ça va devenir vulgaire et tout le monde sait que la vulgarité n'a pas sa place dans ce monde. Jouez les Ninjas Turtles en propulsant un "Pizza! I want pizza!". Peu importe, décidez d'une réplique, une seule.

Ouvrez une autre fenêtre, répétez. Puis une autre. Jusqu'à concurrence de 5. Plus que ça et vous risquez de ne pas pouvoir savourer le moment à sa juste saveur.

Maintenant, vos interlocuteurs ont tous répondu quelque chose. Certains seront outrés, d'autres ouvriront leur webcam et s'agaceront les mamelons avec des glaçons, de nombreux se mettront à vous raconter leur journée, quelques-uns répliqueront de quoi d'encore plus crotté que vous, etc. On s'en fout.

Indépendamment de ce qu'on vous raconte, allez-y d'une deuxième réplique en fonction uniquement du premier interlocuteur que vous avez abordé. Exp.:

Interlo #1
-'sup chubby chick?
-heille, j'suis pas grosse!
-huh... oui

Interlo #2
-'sup chubby chick?
-maaaaaan, j'ai ramassé une chick hier au café campus... était fuckin hot, mais criss que j'avais bu, j'marchais pas ben droit mettons, mais j'ai conduit pareil...lol entk, on arrive chez nous, elle me ramasse sur le mur dans le corridor pis on commence à s'embrasser, j'lui tâte son tight ass MIAAAAM... pis là elle me fout la main dans le pantalon, m'empoigne la graine... criss j'étais pas encore dur là, on venait de rentrer pis j'tais quand même chaud là... faque elle a mon flasquounet membre dans sa main, gosse avec 10 secondes pis elle lâche "Coudonc, t'es-tu gay?" man, on s'entend-tu pour dire que j'ai l'air pas l'air gay, non?
-huh... oui

Pour votre 3e réplique, c'est maintenant au tour de l'interlocuteur #2 d'avoir droit à une réplique qui fait du sens alors que les autres paniqueront (ou continueront avec leur glaçon).

Ainsi de suite.

Quand vous serez tanné, cessez le jeu. C'est maintenant l'heure d'octroyer les étoiles. "Bravo, tu es la première étoile!" et "Espèce de naze, tu ne mérites que la 5e étoile, t'es qu'un perdant naturel" sont deux façons de conclure le jeu.

MSN version cadavre exquis.
Enjoy!

mercredi 25 février 2009

Les nains.

Tu peux pas être pauvre quand t'es nain. Impossible. Le marché du nain battait déjà son plein à l'époque Fort Boyard et ne fait que croître depuis. J'aurais pu comparer son évolution avec celle les plombs de Nadia Comăneci, mais disons qu'elle s'apparente plus à mon intérêt grandissant pour la danse Bollywoodienne.

Bref, ma vie serait tellement plus simple si j'étais un nain mime-dansant.

Nain mime-dansant et Bloodhound Gang.

jeudi 19 février 2009

Pousse pousse pousse.

J'ai décidé de faire de la boxe parce que... parce que ça pourrait m'être utile un jour. En tout cas, plus que d'aller au gym tous les jours et d'arriver à bencher 300 lbs.

Mise en situation où de telles prouesses de benchpress pourraient s'avérer utiles:

Je viens de me découvrir d'un fil et pourtant nous ne sommes encore qu'en avril. Je vis dangereusement, Annie Pelletier serait fière. La musique me fait sourire et le vent m'assèche les dents. Mes trois compagnons sont silencieux, la 90 est ennuyante et les chanceux à l'arrière ont décidé de piquer un somme. American dreams. Je jaserais bien avec celui qui se trouve de l'autre côté du break à bras, mais il est sourd, muet et quadraplégique. Jacques son nom. Quel nom de marde pour un gars de 24 ans, rien de bon pouvait lui arriver. Rien. De toute façon, Jacques c'est pas mon ami à moi, mais celui du gars derrière moi, JiPi. JiPi a toujours fréquenté du monde bizarre, mais ce-dernier remporte la palme. Quadraplégique, sourd et muet. Damn. Pour communiquer il doit appuyer sur des touches d'une machine avec un bâtonnet préalablement inséré dans sa bouche. C'est long, trop long. On joue au bonhomme pendu à la place.

Welcome to Buffalo qu'elle dit la pancarte. J'ai envie de les réveiller tous et de prendre une photo quétaine, mais non. Ils dorment à poings fermés et de toute façon, j'ai jamais aimé me faire prendre en photo. Plus, Jacques va être a pain in the ass à sortir, puis rentrer. Fuck that.

Je commence à avoir envie moi aussi que le soleil me berce. Anyway, on est à l'avance sur l'horaire, personne ne va m'en vouloir d'avoir roupillé au pied d'un petit arbre tout champêtre.


Genre.

Ôh, un pâturage! On ralentit, tranquillement. Personne ne s'est réveillé, parfait! Le petit arbre isolé est digne d'un rêve. Définitivement l'endroit tout indiqué. Zzzzzz.

Morphée s'est admirablement bien occupé de moi jusqu'à ce qu'un accent américain hideux de vieux farmer viennent troubler mon sommeil. J'ouvre les yeux mais je ne vois rien, tout est noir. What the fuck? Il répète.

-Hey big boy, couldya benchpress this lazy piece of buffalo bill off of you?
-Gnuuuuuh...

Un buffle a aussi élu mon spot pour sa sieste, il n'a juste pas compté bon de m'en avertir et s'est effoiré sur ma squelletique carcasse.

Et BOOM, j'le benchpress, je suis libre et on continue notre route vers downtown Buffalo.


Dans le fond, cette histoire n'a ni queue ni tête, un buffle adulte peut peser 900 kg... Oubliez ça, très mauvais exemple.

mercredi 18 février 2009

Uppercut.

Nah, je préfèrerai toujours m'enfuir en criant comme une gamine que d'affronter quelqu'un qui ne veut que me répondre par la bouche de ses canons. Même si ça va que trop à l'encontre des désirs de mon ÉGO et de mes rêves de 'tit cul d'être un pirate qui porte à l'épaule un perroquet qui adore dire "Jacko veut un biscuit" alors qu'il s'appelle pas du tout Jacko.

L'important, c'est que je gagne la joute (2 posts de suite que j'utilise ce mot aux poignets faibles) oratoire qui précède mon désistement de la job de bras et ce devant le plus de monde possible.

Mais au lieu de commencer à m'entraîner dans le but d'être le blanc-bec le plus rapide au monde sur 100m avec un tutu, je viens de commencer la boxe.

Moi, la boxe, le monde...

Le roi de la montagne.

Quand j'avais encore besoin d'un carton pour aller à la toilette, c'était moi le roi de la montagne.

À la maison, je faisais mon caïd avec ma carotte poilue de frère. Lui montrant bien que nul ne pouvait quoi que ce soit contre celui qui a les plus gros bras. Dans la cour d'école, si on me cherchait, on me trouvait.

J'aimais bien me battre.
Surtout parce que je ne perdais jamais.

Les années ont passé, j'ai lentement appris l'humilité mornifle (donnée) par mornifle (reçue).

J'ai fini par comprendre au début de l'adolescence -sur le très tard- que la violence n'avait tout simplement pas sa place dans un monde aussi "évolué" que le nôtre. Après tout, n'est-ce pas ce qui nous distingue des animaux, la capacité de sublimer sa colère et son agressivité en échanges verbaux civilisés?

Pourtant, on continue à voir d'innombrables bagarres lors des viriles joutes de notre sport national. Si les arbitres étaient moins permissifs, on n'en aurait pas (ou beaucoup moins) "besoin" et les goons laisseraient de la place dans l'alignement pour des joueurs de finesse, pour plus de beau hockey. Mais soyons réalistes, des erreurs d'arbitrage, il y en aura toujours et on citera toujours la loi du Talion avec un machiavélique rictus en coin.

L'engouement pour les sports de combat a atteint des sommets insoupçonnés. On donne même des cours d'auto-défense au niveau collégial, cours fort populaire chez les fallopeuses. Près de 50% des personnes de moins de 25 ans ont déjà suivi des cours d'arts martiaux. (Statistique 100% hypothétique.) Qui n'a pas un peu aimé le film 300? Qui ne connaît pas Georges St-Pierre? Le gars dont l'anglais a le plus gros accent québécois au monde. On vient par milliers le voir sacrer une rince à son adversaire couvert de sang, son sida qui gicle partout. Et Mohammed Ali? n'en parlons pas.

Qui aime réellement les films de minouches? Personne. Même la fille la plus pacifique de l'univers aimerait voir un jour un gars en crisser une à un moron saoul qui vient de lui tripoter le popotin. Qu'elle soit psychologique ou physique, on aime quand la violence est infligée à autrui. On aime souffrir, voir souffrir.

Parce que des fois, on ne peut raisonner quelqu'un avec ses cordes vocales. À moins d'être la Castafiore. Et si on s'adonne à une réplique musclée, on ne fait que participer à l'escalade malsaine.

L'escalade existe grâce à un fait tout simple: tout le monde préfère donner que recevoir. Nan? Même si on se fait varger dessus exactement autant qu'on vient de varger sur l'autre, on a l'impression qu'il a abusé et on en rajoute une couche. Qui va arrêter? Qui n'aurait pas dû commencer?

Le problème avec la conversation, c'est qu'elle ne donne pas de montée d'adrénaline. L'adrénaline c'est une drogue et on en raffole tous.

Gang de junkies.

samedi 14 février 2009

Hein?

Devoir se répéter parce qu'on a trop de vocabulaire et/ou une trop bonne diction pour notre interlocuteur c'est franchement désagréable.

La suite dans 2 semaines si la tendance se maintient.

lundi 2 février 2009

ShamWow.

Quelle infopub!

Mettons que t'as vraiment confiance en ton produit, que tu sais que ton infopub va faire exploser la banque, pourquoi mais pourquoi décides-tu d'avoir comme porte-parole le gars aux traits les plus asymétriques du monde entier qui est clairement le résultat génétique de la copulation bestiale de Quasimodo et d'un furet.

Yeux globuleux et difformes, posture de patte cassée de p'tit canard, ligne de sourcils en Z, headset (pour cacher le plus de visage possible, les diffuseurs ayant refusé qu'on lui enfile un sac de papier), dentition probablement inexistante, etc.

Ma partie favorite des infopubs demeure toujours les témoignages du public. Un moment magique à tout coup. Même moi j'accepterais d'endosser un produit bidon en échange de 100$.

"Plus jamais je ne pourrai m'en passer. ShamWow, tu as changé ma vie!"
100$, voilà le travail.

Edit: Je viens d'apprendre que notre cher Vince a déjà fait d'autres infopubs. The low-budget guy, I guess.

vendredi 23 janvier 2009

C'est la faute à Pete Sampras.

Quand j'étais p'tit cul et que mon but dans la vie était de devenir joueur de tennis professionnel, j'avais une idole: Pete Sampras.

Mon caractère était bouillant, je passais mon temps à chialer quand ça n'allait pas à mon goût. L'enfant roi? Peut-être... un peu. Toutefois, je tiens à spécifier que je n'ai jamais lancé ma raquette. Si vous saviez le nombre de jeunes de moins de 10 ans que j'ai coachés qui lançaient leur raquette... Les pros aussi lancent leur raquette, me répondaient-ils quand je les apostrophais. P'tits cons! Aujourd'hui, Marat Safin est le maître incontesté dans l'art du "racket dis". Ce gars-là est probablement l'athlète le plus drôle de l'histoire, il a toujours le regard du gars qui a l'intime conviction que tous les dieux s'acharnent sur lui. Ah! et, pour votre gouverne, ses parents sont milliardaires.

J'avais donc la fâcheuse habitude d'être colérique et très expressif quand les choses allaient mal. À l'inverse, quand tout allait bien, j'étais plutôt nonchalant, j'étais so cool. Comme si tout m'était dû. J'étais de même, et pas juste sur les courts.

C'est trop souvent comme ça dans la vie, hein? Ça va mal, on chiâle; ça va bien, on apprécie en se disant Anyway, ça devrait toujours être comme ça.

Puis un jour, grâce à une simple petite question, mon coach m'a fait réalisé quelque chose qui allait changé à jamais ma vie.
-Ton joueur préféré, c'est bien Pete Sampras?
-Ben oui...
-Pourrais-tu trouver 3 mots pour justifier que ce soit lui ton favori?
-1) Puissance 2) Style et 3)... Attitude
-Ah ouin, "attitude", qu'est-ce qu'elle a son attitude?

Ok, c'est pas tout à fait une question, c'est plus un enchaînement de questions. Je mens non-stop dans votre face. Gemini serait pas fier de moi.

Pete Sampras, dans les bons comme dans les mauvais moments, il savait rester calme, stoïc, de glace, moustachu, poilu. En apparence. C'est ça qui le distinguait, son humilité tant dans la victoire que dans la défaite. Quand je vois Tiger Woods s'exciter pour un putt de 2 pieds, j'ai envie de gerber. Mais je comprends très bien qu'un cyborg sans expression faciale, ça rejoint pas Joe The Plumber qui mange des crottes de fromage ben écrasé dans son sofa.

Bon, tu changes pas ton attitude du jour au lendemain, mais ça a fini par faire son petit-train-va-loin de chemin. J'ai fini par appliquer mon attitude on-court (communément appelée attitude de champion) dans ma vie de tous les jours (communément appelée off-court).

Et devinez quoi, on me reproche maintenant de ne pas être assez expressif... Branchez-vous!

Aujourd'hui, je suis gris. Et c'est de ta faute, Pete Sampras!

mercredi 21 janvier 2009

Vulve slack - Rectum sur mute (BD)

J'ai pas la force d'écrire, alors je vous offre du réchauffé, encore.






J'adore aussi quand je vais chez Subway et que mon "chef cuisinier" me demande à l'avance ce que je veux dans mon sous-marin. 90% du temps, ils oublient rendus là et je dois répéter...


Boom!


Aaaah les femmes...


À noter que ce ne sont pas des cheveux, ni un chapeau, c'est du feu. Une fille + hot = feu.


Remplacez Cowflop par n'importe quelle ville de région et remplacez USA par Québec, Canada.

samedi 17 janvier 2009

Back from the shack.

Suffit les parallèles douteux avec D-Natural et ses décadentes compositions, je vous dirai simplement que je suis back.

Prolifique performance de ma part cette semaine, plein de nouveaux billets n'attendent qu'à être électrifiés (ben, mis en version électronique là...). Pis si vous êtes gentils, je vais peut-être vous donner la chance de voir ma calligraphie de fée.

Mais, pour le moment, j'm'en vais me soûler la yeule.

lundi 12 janvier 2009

Get lost.

Ça fait maintenant une semaine que je me laisse pousser la barbe, je suis fin prêt à affronter le froid de mon chalet.

Objectifs:
-Me ressourcer.
-Avoir une hygiène déficiente.
-Lire (Le Vide de Patrick Senécal).
-Écrire (pour mon blogue).
-Regarder la première saison de C.A.
-Jouer au hockey.
-Rosir mes poumons.
-Avoir la sainte paix et en profiter comme je pourrai.
-Rêver à des lamantins qui jouent aux dominos.
-Manger trop de pâtes.
-Vivre avec le soleil.
-Trouver la motivation de me chercher (et trouver) une job cool.
-Revenir ici et qu'on me prenne pour le Yéti.

Bonne semaine!

vendredi 9 janvier 2009

Le métal, c'est mal.

Comment peut-on aimer le métal? Le bois, j'dis pas. Vous pouvez aimer le bois, c'est votre droit. Vous pouvez aimer pas mal n'importe quel matériau dont le plastique, le marbre, la mélamine, le prélart, la toile du Stade olympique, la babiche, la fourrure de bébés phoques, etc. Mais pas le métal. Le métal, c'est mal.

Mais pourquoi tant de haine irrépressible?

-Le sleeping bag. C'est la pierre angulaire de mon aversion. La première fois que tu enfiles un sac de couchage, t'es bien, c'est tout douillet, il fait chaud, tu te trémousses de bonheur et... BOOM! Tu touches au zipper: c'est frette! Il est fait en quoi le zipper? En métal.

-La pince à épiler. Les filles vous êtes drôles, vous pensez que s'épiler les jambes, le bikini, le d'sous de bras, ça fait mal. Ben, désolé de vous décevoir, mais vous êtes fifounettes en sale. Quand je vous dis que je ne broncherais même pas si je me faisais épiler à ces vicieux endroits, ça vous excite, hein?

Ce qui fait vraiment mal là, c'est s'épiler le nez. ÇA C'EST VIOLENT! Pis c'est justement pour cette excellente raison que j'ai usé de la petite pincette de torture la dernière fois. Faite en quoi? En métal. On commence à comprendre le topo?

-Le ciseaux. Faut voir mes cheveux pour comprendre celle-là.

-Les bijoux. Bijou, vous confirmerez, c'est l'un des mots les plus manquant de testostérone ever. Rien à voir avec dinosaure, motocross, Kimbo Slice ou Tonka. Si un jour une fille m'appelle mon p'tit bijou, je lui noue autour du cou une jolie petite ficelle au bout de laquelle se trouvera un cerf-volant et je l'enverrai se balader dehors en plein orage.

Quand j'étais plus jeune, je ne voulais même pas toucher à un bijou. Ça me dégoutait, vous avez pas idée. Pendant le temps des fêtes, je fuyais mes tantes et grands-mères pleines de doré. Elles me terrorisaient. Pour certains c'est les clowns ou bien les hommes barbus avec de grosses lunettes et de l'écume su'l bord de la bouche, moi c'était les bijoux. Sûrement des séquelles de mes premiers contacts avec le sleeping bag.

Encore aujourd'hui, une fille qui revêt une shitload de métal (colliers, bracelets, bagues, boucles d'oreilles, plombage sur le devant d'une palette), ça m'écoeure. Par contre, plastique, bois, ivoire d'éléphanteau, j'adore.

-Les piercings. (Tout seul, ça mérite un post.)

-Les chaînes. Là je parle pas d'affaires cute *hmmm* comme ce que porte Guy A. Lepage qui lui a été légué par sa mère ou une autre histoire attendrissante comme ça. No-non, je parle de chaînes de joueurs de hockey déchus, la chaine classique argentée pour laquelle sont reconnus les gars trop fiers d'être Lavallois ou Repentignois.

Quand tu tombes sur un gars qui porte une chaîne de bonne dimension (rien de trop petit [chaînette], ni trop gros [bling-bling]), tu sais qu'il a joué soit au baseball, soit au hockey dans sa jeunesse. Rien de mal jusque là, c'est tout à fait normal. Je l'ai fait. Le problème, c'est qu'eux ils sont restés accrochés à leurs rêves. Ils se prennent pour Alexandre Daigle ou leur frère Hanson (pas les gars de Mmmbop, les filles) préféré. Ridicule. J'me mets pas de bandeau dans les cheveux en plus d'avoir recours à une inabordable séance de rhinoplastie pour pouvoir gueuler dans les rues: Je suis Roger Federer, je joue au tennis. Non, certainement pas.

Si tu portes une chaîne, c'est que tu as un manque à combler. Inconfortable avec l'être que tu es devenu, tu te caches derrière une myriade de maillons qui personnifient une solidité, une solidarité, un sécurité que TU N'AS PAS. Sans cette chaîne, tu te sens nu, indésirable, voire gueux. Il n'y a pas de maillon faible dans ta chaîne, parce que le maillon faible, C'EST TOI! Pis coudonc, t'as pas écouté (parce qu'avec ton quotient de spatule, lire relèverait de l'exploit) le Seigneur des anneaux, toé?

-Les enclumes et ancres de bateaux. Qui voudrait se baigner avec ça d'accroché à son pied, qui? Là vous allez me dire que ça serait aussi désagréable avec un piano à queue. Huh... NON! Pendant que tu coules avec le piano à queue, tu peux jouer une belle mélodie et avec tes dernières forces, construire un radeau qui partira à la dérive et qui pourra, possiblement, sauver d'une mort certaine des naufragés échoués sur une île déserte.

-La musique, le métal. C't'agressant.

-Les agrafes. À la petite école, j'étais celui qui s'occupait de réparer l'agrafeuse après qu'une fille l'ait utilisée, donc brisée. Je réparais le tout en faisant pas mal n'importe quoi, en résultait souvent de nouveaux trous dans mes doigts. J'tripais pas mal sur l'hémoglobine à cet âge-là... weird.

Le métal, c'est mal.

mercredi 7 janvier 2009

Mes cheveux.

Tant qu'à payer 23$ pour une coupe de cheveux, j'peux-tu au moins avoir de quoi de symétrique?

La fille gagne sa vie à couper et coiffer des cheveux, fine, y'en faut. Elle m'impressionne et gagne mon respect grâce à ses prouesses dans le domaine du small talk avec des p'tites vieilles séniles qui croient encore que quelqu'un quelque part en a quelque chose à foutre de leur coquetterie. (Ma grand-mère va au salon de coiffure une fois par semaine et, au dernier recensement qui remonte très exactement au 25 décembre 2008, elle avait genre 4 cheveux sur la tête.) Elle est mon idole incontestée parce qu'elle a gagné un concours de coiffure comme toutes les coiffeuses du monde entier. Elle se dévoue aux soins capillaires chaque jour et je suis persuadé qu'elle fait une excellente job.

Là où elle échoue par contre, c'est qu'elle parvient à scraper la coupe la plus bébé-fafa de l'histoire quand c'est moi qui suis sur sa chaise. Sacramento! Ça fait 3 fois de suite que mon contour d'oreilles laisse à (ne pas) désirer.

Depuis que je suis sorti de là, je songe pour la première à m'enrôler dans l'armée "si la vie vous intéresse" canadienne. Vous vous souvenez de l'émission "La tête de l'emploi" animée par Véronique Cloutier? On dirait que c't'un gars avec 3 dents dans' yeule qui m'a passé le clipper.

Mettons quelque chose au clair une fois pour toutes: couper des cheveux de gars c'est PLUS DIFFICILE... dans la mesure où une erreur d'un centimètre, c'est HUGE!

Vous savez ce qui serait vraiment hot? Être un homard dans une marmite d'eau bouillante? Vous avez vraiment un humour de marde sérieux. Non, un double! Comme dans le film Multiplicity. M'avoir moi-même comme pute de service: le rêve.

Dans le cas où je serais exaucé, j'ai préparé une liste de tâches non-exhaustives auxquelles mon clone devrait se souscrire:

-Me couper les cheveux.
-Me raser/épiler de façon totalement non-sexuelle les endroits où les poils sont disgracieux.
-Me gratter à ces endroits difficiles d'accès dans le dos.
-Se déguiser en Charlie Chaplin (ou n'importe quoi d'autre) et m'accompagner à ces activités qui ne se font pas seul: aller au cinoche, restos, balançoires kaboom, beaucoup de manèges de la Ronde, s'entraîner, magasiner, aller en voyage dans un pays dangereux, consommer de la salvia, faire un roadtrip quand tout le monde choke, frapper les gens désagréables dans les bars et partir à courir, etc.
-Quand j'en n'ai pas envie, aller à l'école et au boulot à ma place.
-Pelleter.
-Me faire à manger.
-S'instruire à la dure -faire des erreurs- et me résumer the way to be succesful.
-Faire des vols de banques à ma place et avaler une pilule de cyanure s'il se fait pincer.
-Faire les activités d'ami-gay avec les filles quand il n'y a aucune, mais aucune chance que je score avec la demoiselle (et m'appeler -pour que je le remplace- si jamais je m'étais gouré).
-Porter avec lui à tout moment une carte qui indique que ses organes me seront donnés si jamais -suite à un malencontreux accident- j'en ai besoin.
-Être ma pute totalement non-sexuelle mais totalement extra-dévouée en tout temps.

Si je devenais paraplégique et leucémique, beaucoup de ces tâches deviendraient superflues, soit. Mais je préfère encore être en parfaite santé avec mon clone.

vendredi 2 janvier 2009

Sacrifices.

"Un grand sacrifice est aisé, mais ce sont les petits sacrifices continuels qui sont durs."

[Johann Wolfgang Von Goethe]

L'histoire de ma vie.