mardi 30 décembre 2008

That look.

Vendredi soir dernier, j'ai failli me battre.

Tout allait rondement, nous jouions au pool l'Ex-Préd et moi. Puis on a fait une erreur. On a gagné. Égratignant ainsi l'orgueil de nos adversaires porteurs de poings américains. J'ai menti, encore. C'étaient pas des poings américains, mais bien une chiée de bagues en or oversize. Une pour chaque doigt à 3 phalanges. Henri Richard aurait été jaloux, parce qu'y'a juste Jean Béliveau qui en aurait eu assez pour habiller les douces mains de nos antagonistes. C'est dans ce temps-là qu'on regrette nos lunettes de soleil et qu'on nod à l'écoute du premier liner de ce numéro de Louis-José Houde. Pouvait pas dire qu'on n'avait pas été prévenus.

Lorsque la 8 est tombée gracieusement dans le fond de la poche, un des gars a pété sa coche.

Il se met à me hurler après: Décalisse d'icitte. Décalisse d'icitte, man. Man, décalisse d'icitte. Il se réinventait chaque fois. Un soucis de diversité impressionnant venant d'un illettré.

Et c'est là que je lui ai donné THAT LOOK, un peu gratuitement, juste pour le narguer. Vous savez, ce regard qui se veut arrogant à fond? Le regard du gars qui a peur de rien, qui se croit invincible, qui sait tout, qui domine la situation? Moi je l'adore ce regard, il transperce, il détruit tout sur son passage jusqu'à ce qu'il atteigne l'égo de plein fouet. Ben moi c'est ce que j'ai trouvé de mieux à faire au lieu de m'en aller calmement.

À ne jamais faire à un gars avec des bagues.

Mon égo est-il trop gros?

***

J'ai découvert la chirologie en faisant des recherches pour écrire ce billet, ça vient de bouleverser ma vie.

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