jeudi 1 mai 2008

Aller simple dans ma tête.

Vous savez déjà que je suis un chialeux professionnel quand il s'agit de conduite automobile (entre beaucoup d'autres). Je peux pas saisir comment autant d'années d'évolution pour en arriver à vivre parmi des êtres aussi égoïstes et dépourvus de bon jugement. Des gens qui tirent la couverte de leur bord et qui oublient qu'ils privent de chaleur des dizaines, centaines, milliards d'autres âmes.

Et il y a moi.

Quand le chemin vers mon bonheur va à l'encontre de celui d'autrui, je VAIS me sentir cheap, pis pas juste un peu. J'ai fini par gober que la personne la plus importante au monde (pour moi), c'est moi. Des fois, j'arrive à oublier (un peu) les autres autour et je me concentre sur ma joie intérieure où petites pouliches galopent sur arc-en-ciel étoilé. Mais j'ai toujours cette horrible habitude d'imaginer à la puissance 1000 le mal que je pourrais causer si j'en venais à couper le bonheur de quelqu'un d'autre au profit du mien. Le voilà le problème.

Exemple bidon: Un gars qui a pas l'air trop couillon tente sa chance sur une fille, moi j'arrive, je m'impose et je pars avec le numéro de la fille ou ben j'oublie le numéro. La fille semblait intéressée par le gars, mais moi je suis venu prendre la place comme un gros coyo. (Plaisanterie pour les fans d'Yvon Krevé)
Au lieu de me dire: good job le gros, elle a préféré ta personnalité à celle de l'autre gars qui semblait pourtant être "plutôt bien"... (pour un gars). Je me dis: cette fille-là, c'est sûrement pas la femme de ta vie, tu viens peut-être d'empêcher un match parfait de se produire. Tu viens de perdre toutes tes chances avec les autres filles dans la place parce qu'elles vont se souvenir que toi t'es celui qui a eu le numéro de la belle tite brune, un soir de mai de l'an 2008. Est-ce que ça valait vraiment le coup, hein hein?

Donc je m'imagine the worst possible scenario pour tout le monde autour avant de penser à mon bonheur dans le présent. Et je me dis: ton bonheur passe par celui des autres, sans eux tu n'es rien... amen... le corps du Christ. Je suis un self-proclaimed saint.

Ça frise la folie, non? Non. Bonne réponse.

Pense à toi et arrête de penser pour les autres à des choses qu'ils ne remarquent probablement même pas. Ostie que tu te prends pour le nombril du monde, petite canaille.
Merci, bon conseil.

9 commentaires:

Monsieur Rien a dit…

Pour citer un personnage raison qui, ma foi, avait raison, pardonnez-moi l'expression, "en tabarnak".

"À toujours laisser les autres passer devant soi, on finit par être dernier."

C'est pas une mauvaise chose que de penser aux autres, mais parfois le simple fait de penser peut être mal. L'univers aime bien l'équilibre, aussi tordu soit-il, faut juste trouver le sien.

KattyKane a dit…

Je seconde Mister Olivier.

Suffit juste de trouver un juste milieu entre tout prendre et tout laisser...

Tu peux voler la chicks du gars en te disant que si leur truc c'est pour la vie, ils vont finir par se retrouver!!!

;)

olimax a dit…

super quote ça... c'est de qui ?

Pinocchio a dit…

>Mystère Tremblay> Moi je sais que je suis pas grand chose dans ce monde... que si je tire pas mon coup ce soir, c'est pas la fin du monde.

L'autre dude est peut-être en pleine dépression et je viens de le pitcher en bas de sa chaise.

>Katty> Je crois que c'est là le secret de la chose: l'équilibre.

Faut s'accepter tel qu'on est et agir en fonction de nos pulsions qui prennent naturellement un peu en ligne de compte ceux qui nous entourent. Si les autres méritent d'être nos amis, ils nous pardonneront ces rares fois où nous avons pu être "déplaisant".

Anonyme a dit…

Euh...
Ça existe vraiment des fans d'Yvon Krevé?

Anonyme a dit…

Il faut savoir ne pas être égoïste, sans tomber dans l'abnégation ;)

Anonyme a dit…

J'ai une très grand couette, alors même si je la tire bcp bcp bcp de mon bord, je sais que ma compagnone du moment en aura amplement pour rester au chaud.

Anonyme a dit…

Ca faisait mille ans que j'avais pas entendu parler de Krevé. Hahaha. Il vit toujours? Ou il a vendu la résine de ses poumons pour des milliers? Haha.
Scuse moi, tu disais?

Anonyme a dit…

"sur ma joie intérieure où petites pouliches galopent sur arc-en-ciel étoilé"
On vie dans le même monde intérieur ?? Je t'y ai jamais vu pourtant...en tout cas...si tu y repasse...tu me dira salut, j'me tiens souvent en haut de l'arc-en-ciel avec quelques unes de mes amies princesses et j'opte aussi souvent pour une pose sirène bien sur!!