jeudi 3 janvier 2008

Nez Rouge rabbits.

31 décembre au soir. Que faire?

Le Prédateur et moi décidons d'offrir gracieusement notre temps à l'organisme qui perd des plumes Nez Rouge. Pour une deuxième année consécutive donc, nous allions nos compétences respectives pour aider les ivrognes profiteurs notre prochain à se rendre en toute quiétude à sa demeure devant laquelle, le matin suivant, se trouvera sa rutilante bagnole.

Nous sommes aussi, faut l’avouer, en quête d’aventures faciles. Que ceci soit saisi, Nez Rouge est une pouponnière d’aventures où les bambins ne demandent qu’à être adoptés, élevés et cultivés à la vitesse grand V. Il faut donc être un sans-cœur/piètre chauffard pour terminer une soirée de bénévolat aux services de cet organisme sans rires, délires et histoire à raconter avec le sourire.

Effectivement, ça fait deux ans que je tombe sur des scénarios assez inusités :

-L’an dernier, nous allons chercher de jeunes adultes (4) après une fête bien arrosée. Ils veulent se rendre à Laval selon les consignes reçues de Nez Rouge. Dans les faits, ils veulent se rendre à Lachute… hum… pas tout à fait le même coin. On apprend que l’on doit les domper à Laval où nous les laisserons aux soins d’une autre équipe qui les reconduira ensuite jusqu’à bon port.

Il y a le verglas. Le verglas nous apprend que, finalement, nous devrons les conduire jusqu’en campagne lointaine. No prob.

Leur voiture est une Toyota Avalon 2002 full equiped. Le Préd est au volant. Mon popotin est posé sur le siège passager, je suis le secrétaire qui rempli la paperasse. Mathy nous suit dans son propre bolide, accompagné de l’un des saoulons. Nous sommes tombés sur le jack pot, cette voiture est vraiment en superbe état. Manque juste un lustre de cristal au plafond.

Le verglas s’intensifie pendant notre promenade. Quelques dizaines de kilomètres plus tard, 50 km/h semble être une bonne vitesse de croisière sur l’autoroute. C’est à ce point. Et puis BANG ! il fallait bien que ça arrive.

Les essuie-glaces lâchent. Un char en top état, qui roule comme un charme, équipé de technologies de pointe… les essuie-glaces explosent en plein verglas BRA-VO !

Ferme le moteur, rouvre le moteur, gosse après les whippers, rien n’y fait. Ils sont mourus.

Quelques minutes plus tard, en plein milieu de nulle part, nous contactons CAA pour que l’on vienne remorquer le véhicule glacé. Je dois rester dans l’auto pendant qu’elle se fait remorquer. Youpidou ! Le camion CAA suit Mathy qui se dirige vers une épicerie où des amis aux ivrognes d’un soir viendront les cueillir… bla… bla…

Grosse marde, mais ça nous faisait bien marrer d’avoir vécu une histoire aussi farfelue.

Cette soirée-là, nous avons fait un total de 3 raccompagnements. Celui-ci ayant duré en tout et pour tout 5h. Yeah ! C’était 2006.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Maudit! J'aurais dont dû y aller avec vous autres le 31!!

Pinocchio a dit…

Huh... oui!