jeudi 21 août 2008

Je veux la Guerre.

Mise en situation: J'habite avec mes géniteurs biologiques et mon frère. Frère dont les liens biologiques qui nous unissent sont nébuleux... à l'oeil du moins. Je suis aussi parmi les 670 000 personnes les plus baveuses sur la surface du globe. Fin.

Dernièrement, mon peutit frère et moi en sommes venus aux prises. Un incident de rien du tout.

Depuis, j'ai décidé de le renier, de l'ignorer pour éviter tout pétage de coche gratuit à l'avenir (de sa part). Nous ne nous sommes pas parlés pendant des semaines. Les rares fois où il m'a adressé la parole, je l'ai ignoré ou bien j'écrivais ma réplique sur un post-it que je collais bien en vue. Sans ne jamais le regarder.

C'était dur au début, nous qui passions jadis des heures à se disputer des joutes verbales complètement dépourvues de but si ce n'est que de prouver à l'autre que notre patience est sans limite, notre vocabulaire sans bornes et notre répartie cinglante. Même si je gagnais (presque) toujours, j'appréciais ce temps de qualité passé avec mon frérot. Mes interprétations de chansons en son nom étaient également des moments forts.

Ma perception d'une relation fraternelle saine est-elle si étrange?

La morale de cette histoire? La Guerre me manque. Enterrons la hache de paix et fumons le calumet de la guerre.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

La guerre la guerre, c'est pas une raison pour se faire mal.

Pinocchio a dit…

Ce ne sont pas toutes les guerres qui sont aussi enrichissantes que celle qui m'oppose à mon frère.