mercredi 29 octobre 2008

Trunno. #2

Une cinquantaine de nouvelles photos pour orner mon flamboyant profil facebook allaient suivre. Moi qui suis habitué d'éviter savamment d'être photographié, j'annonce en grande primeur que mes amis ont la fibre asiatique bien développée.

Un peu de tourisme broche à foin dans l'ombre de la tour du CN. On a faim, nos estomacs roucoulent leur mécontentement. Merci à la Hippo Tour's girl; Paddington's Pump, ce sera. (Début de la parenthèse. Ok là, des pancakes c'est juste terriblement trop bon. Fin de la parenthèse.)

On rembarque dans notre bolide et zoom-zoomons directement vers la sieste qui nous attend à l'auberge. (Un morceau de robot dysfonctionnel au premier qui saura nommer la marque de notre bolide.)

On arrive finalement à l'auberge. On fait notre sieste.

Je me souviens que j'adore dormir sur du plastique, presque autant que j'aime le sarcasme.

On se réveille, on a faim, encore. Mais avant tout: grattage de poche et pipi. Z'en voulez d'la virilité, en v'là. On sort donc de l'auberge 72 étoiles en quête d'une croûte qui veut être cassée. Une tache de sperme au sol me fait les yeux doux (dans le sens qu'elle veut être cassée, pas dans le sens que je veux la manger, morons) mais je continue à marcher sans broncher. Je suis peut-être Maybelline, je vaux bien mieux que ça.

Illumination deux coins de rues plus tard, le rêve de tout homme qui veut rentabiliser son morning boner: des hot chicks qui servent de la gastronomie des aliments comestibles (la bouffe, c'est juste un prétexte). J'ai nommé: le Hooters. Les Français se sont mis à pleurer de joie, c'était beau. J'suis rentré saluer mes ex pis on a continué notre chemin vers une place plus intime où y'aurait pas autant de chicks pour nous dévorer du regard. On trouve. J'ingère le plus infect club sandwich ever. En terminant ce musical champ lexical sur l'appétit, bâtard que le service à la clientèle c'est pas leur fort en Ontario.

Il fait nuit. Où irons-nous humecter nos gosiers et dérouiller nos bassins magiques?

2 commentaires:

Beuhlec a dit…

Heureusement que je surveille un tant soit peu tes divagations... Merci pour la dédicace aux Français, mais au passage on ne vénère pas O-Zone, même s'ils sont pédés comme des phoques.
Pour la tache de sperme, je sais pas si c'est un effet de narration, mais ça me dit rien... Et quand je pense que l'asiat' a dormi quelques heures dans mon lit, ça me fait capoter.
Je t'aime ma Charette.

Pinocchio a dit…

Je t'aime aussi.